«Nous n’avons jamais demandé à mettre en place un gouvernement d’union nationale », a-t-il déclaré sans ambages.
Avant d'ajouter : "Le président de la République, Me Abdoulaye Wade, a dit que si un responsable de l’opposition est d’accord pour intégrer le gouvernement, on est preneur. Ce qui ne veut pas dire qu’on va mettre en place un gouvernement d’union nationale."
A entendre le Premier ministre, "nul n’ignore qu’en son temps, le président Wade avait intégré le gouvernement du président Abdou Diouf dans le cadre du gouvernement de majorité présidentielle élargie. Aujourd’hui, le président de la République est dans les dispositions d’accueillir l’opposition dans un gouvernement de majorité présidentielle élargie." L'appellation a son sens. Le camp présidentiel veut rectifier le vocabulaire dans le cadre d'une vraie stratégie de communication. Le gouvernement d'union nationale est souvent constitué dans les contextes de sortie de crise pour, comme son nom l'indique, unifier, réconcilier... Le président Wade, qui tient à montrer qu'il "tient le gouvernail du Sénégal" (l'expression est de lui-même dans son discours du 14 juillet) ne veut pas donner l'impression qu'il y a une crise exacerbée de nature à lui faire perdre le contrôle total de la situation.
Avant d'ajouter : "Le président de la République, Me Abdoulaye Wade, a dit que si un responsable de l’opposition est d’accord pour intégrer le gouvernement, on est preneur. Ce qui ne veut pas dire qu’on va mettre en place un gouvernement d’union nationale."
A entendre le Premier ministre, "nul n’ignore qu’en son temps, le président Wade avait intégré le gouvernement du président Abdou Diouf dans le cadre du gouvernement de majorité présidentielle élargie. Aujourd’hui, le président de la République est dans les dispositions d’accueillir l’opposition dans un gouvernement de majorité présidentielle élargie." L'appellation a son sens. Le camp présidentiel veut rectifier le vocabulaire dans le cadre d'une vraie stratégie de communication. Le gouvernement d'union nationale est souvent constitué dans les contextes de sortie de crise pour, comme son nom l'indique, unifier, réconcilier... Le président Wade, qui tient à montrer qu'il "tient le gouvernail du Sénégal" (l'expression est de lui-même dans son discours du 14 juillet) ne veut pas donner l'impression qu'il y a une crise exacerbée de nature à lui faire perdre le contrôle total de la situation.