DAKARACTU.COM L'ancien chef du gouvernement, Idrissa Seck, et son successeur à la primature, Macky Sall, tenteront autant que faire se peut de sauver les apparences. Mais le fond de leurs rapports sera le même, fait d'une méfiance réciproque et d'une sourde inimitié. Ces deux hommes ont été irrémédiablement brouillés par Abdoulaye Wade, spécialiste dans l'art de jouer les uns contre les uns, maître d'oeuvre du "diviser pour mieux régner", cette recette de gouvernement aussi vieille que le monde. Macky Sall a récemment fait des concessions: désavouer publiquement son numéro deux pour avoir dénié à Idy le soutien de l'APR en cas de second tour; convier le leader de Rewmi à son investiture; l'inviter à une paix des braves pour concentrer les tirs sur l'adversaire commun, le pouvoir... Idrissa Seck a, de son côté, déclaré qu'il soutiendrait Macky, répondu à son invitation du 10 décembre, précisé qu'il demandait des explications sur le fonds taïwanais mais n'accusait personne...
Voici pour la galerie. Ce service minimum de part et d'autre est logique: chacun des deux estime qu'il peut arriver au second tour et souhaite le cas échéant avoir le soutien de l'autre. Il ne faut pas insulter l'avenir, sait-on jamais... Mais cette forme de paix armée ne peut perdurer non plus parce qu'il faut bien livrer la bataille du premier tour. La proximité des deux candidats dans les sondages, leur rivalité pour puiser dans le même bassin électoral, leur querelle pour capter l'héritage d'Abdoulaye Wade... ne vont pas tarder à avoir raison de cette sorte d'entente cordiale.
Idrissa Seck, déterminé à être le 4ème président du Sénégal, usera de son expertise en destruction pour surpasser Macky Sall le 26 février prochain. Celui-ci ropostera dans un instinct de survie. Entre Idy et Macky, la guerre ne fait que commencer.
Voici pour la galerie. Ce service minimum de part et d'autre est logique: chacun des deux estime qu'il peut arriver au second tour et souhaite le cas échéant avoir le soutien de l'autre. Il ne faut pas insulter l'avenir, sait-on jamais... Mais cette forme de paix armée ne peut perdurer non plus parce qu'il faut bien livrer la bataille du premier tour. La proximité des deux candidats dans les sondages, leur rivalité pour puiser dans le même bassin électoral, leur querelle pour capter l'héritage d'Abdoulaye Wade... ne vont pas tarder à avoir raison de cette sorte d'entente cordiale.
Idrissa Seck, déterminé à être le 4ème président du Sénégal, usera de son expertise en destruction pour surpasser Macky Sall le 26 février prochain. Celui-ci ropostera dans un instinct de survie. Entre Idy et Macky, la guerre ne fait que commencer.