S’il y a une chose qu’on peut reconnaitre au candidat de la coalition ‘’Idy4président’’, c’est bien sa détermination à devenir le 4-ème président de la République du Sénégal, mais aussi, le successeur du secrétaire général national du Parti démocratique Sénégal (PDS, au pouvoir), maître Abdoulaye Wade.
La constance dans ses propos relève son charisme qu’il fait valoir tantôt avec ce brin d’arrogance que lui prêtent ses détracteurs, tantôt avec ce sourire presque mécanique qui, par moment, devient large, comme en ce jour de Tamxarit (Achoura), lorsqu’il venait d’être élargi de prison suite à l’affaire politico-judiciaire des chantiers de Thiès.
Sa petite taille rappelle à bien des égards, feu le président-poète Léopold Sédar Senghor à qui il aime bien se référer. A l’entendre s’exprimer en wolof, son intonation ressemble fort bien à celui du guide religieux et responsable morale des Moustarchines Wal moustarchidate, Cheikh Tidiane Sy.
A 53 ans, Idrissa Seck a un parcours pour le moins atypique, si l’on sait qu’il a gravi les échelons à l’ombre de ‘’son maître’’, Abdoulaye Wade. En mars 2000, à l’arrivée au pouvoir de celui-ci dont il était considéré comme l’éminence grise, Idrissa Seck devient son directeur de cabinet, avec rang de ministre d’Etat.
En quelques années, il passe du statut, supposé ou réel, de dauphin de Me Wade à celui d’un banni qui cristallise toutes les polémiques, avant de s’affranchir pour assumer un destin présidentiel. Surtout qu’il a su peaufiner son image de fidèle parmi les fidèles de Wade et, selon ses détracteurs, a pu manœuvrer pour écarter tous ses ‘’adversaires’’.
Né le 9 août 1959 à Thiès (70 km à l’est de Dakar), ville dont il est le maire, Idrissa Seck a fréquenté l’école des Hautes études commerciales (HEC) et l’Institut d’études politiques de Paris, ou encore l’université de Princeton, aux Etats-Unis.
Numéro deux du PDS en 1998, il conduit à ce titre aux législatives d’avril 2001 la coalition “Sopi” formée autour de la mouvance présidentielle et remporte 89 des 120 sièges à l’Assemblée nationale.
Il continua de bénéficier de la confiance du président, jusqu’au jour où, accusé d’entretenir une dualité au sommet de l’Etat, il est écarté de son poste de Premier ministre. Il fait alors une traversée du désert pendant que sa gestion du dossier des chantiers de Thiès est décriée.
Il lui est reproché d’avoir procédé à des surfacturations dans la gestion des 40 milliards de francs CFA débloqués pour la construction ou la réhabilitation d’infrastructures à Thiès (70 km de Dakar).
Le président lui tourne le dos pour ‘’haute trahison’’. Il est envoyé en prison où pendant son séjour carcéral il est accusé d’’’atteinte à la sûreté de l’Etat et à la Défense nationale’’. Emprisonné pendant 7 mois, il bénéficie d’un non-lieu.
Idrissa Seck est libéré discrètement le 7 février 2006 après 199 jours de prison, quelques minutes avant le coup d’envoi du match de la 25-ème Coupe d’Afrique des Nations opposant le Sénégal à l’Égypte, afin d’éviter un rassemblement populaire.
A sa sortie de prison, M. Seck, qui avait été exclu du PDS en même temps que d’autres proches, se lance dans une aventure personnelle tout en affirmant son appartenance au PDS, sa ‘’famille naturelle’’.
Il annonce coup sur coup sa candidature à l’élection présidentielle du 25 février 2007et crée le parti politique dénommé ‘’Rewmi’’ (le pays en wolof). Même si les derniers développements de ses échanges avec Abdoulaye Wade laissaient planer dans l’opinion l’idée qu’Idrissa Seck allait renoncer à se présenter, il maintient sa candidature et se retrouve à la deuxième place de la présidentielle avec 14,86 % des suffrages.
A nouveau candidat à l’élection présidentielle du 26 février 2012 sous la bannière de la Coalition "Idy4président", forte de 40 partis politiques et organisations citoyennes, il est cité parmi les favoris.
Son directoire de campagne est confié à Lena Sène, une Sénégalaise diplômée de Harvard et fille d’Ibrahima Sène, responsable au Parti de l’indépendance et du travail (PIT). Entre autres personnalités qui œuvrent à l’élection d’Idrissa Seck à la magistrature suprême, on peut relever Pape Diouf, Oumar Sarr, Oumar Guèye, Samba Bathily, Bacar Dia, etc.
Idrissa Seck pourra compter sur le soutien du parti du Guide religieux Mansour Niasse, fils de Serigne Mamoune Niasse, Premier serviteur du Rassemblement du peuple (RP). D’ailleurs, sa proximité avec les marabouts et les guides religieux fait dire qu’Idrissa Seck est un homme pieux et endurant. Cette piété tirée de ses connaissances du Saint Coran et de sa foi sont, selon ses proches, les sources d’où il puise toute sa force.
Aussi, il a une maîtrise de soi, de l’expression corporelle et comportementale. Ce qui fait qu’il s’avère difficile de le saisir encore moins de connaître ses sentiments à travers son visage qui reste indéchiffrable et hermétique. Autant d’atouts qui le passer pour un communicateur réaliste, pragmatique doublé d’un redoutable négociateur.
La constance dans ses propos relève son charisme qu’il fait valoir tantôt avec ce brin d’arrogance que lui prêtent ses détracteurs, tantôt avec ce sourire presque mécanique qui, par moment, devient large, comme en ce jour de Tamxarit (Achoura), lorsqu’il venait d’être élargi de prison suite à l’affaire politico-judiciaire des chantiers de Thiès.
Sa petite taille rappelle à bien des égards, feu le président-poète Léopold Sédar Senghor à qui il aime bien se référer. A l’entendre s’exprimer en wolof, son intonation ressemble fort bien à celui du guide religieux et responsable morale des Moustarchines Wal moustarchidate, Cheikh Tidiane Sy.
A 53 ans, Idrissa Seck a un parcours pour le moins atypique, si l’on sait qu’il a gravi les échelons à l’ombre de ‘’son maître’’, Abdoulaye Wade. En mars 2000, à l’arrivée au pouvoir de celui-ci dont il était considéré comme l’éminence grise, Idrissa Seck devient son directeur de cabinet, avec rang de ministre d’Etat.
En quelques années, il passe du statut, supposé ou réel, de dauphin de Me Wade à celui d’un banni qui cristallise toutes les polémiques, avant de s’affranchir pour assumer un destin présidentiel. Surtout qu’il a su peaufiner son image de fidèle parmi les fidèles de Wade et, selon ses détracteurs, a pu manœuvrer pour écarter tous ses ‘’adversaires’’.
Né le 9 août 1959 à Thiès (70 km à l’est de Dakar), ville dont il est le maire, Idrissa Seck a fréquenté l’école des Hautes études commerciales (HEC) et l’Institut d’études politiques de Paris, ou encore l’université de Princeton, aux Etats-Unis.
Numéro deux du PDS en 1998, il conduit à ce titre aux législatives d’avril 2001 la coalition “Sopi” formée autour de la mouvance présidentielle et remporte 89 des 120 sièges à l’Assemblée nationale.
Il continua de bénéficier de la confiance du président, jusqu’au jour où, accusé d’entretenir une dualité au sommet de l’Etat, il est écarté de son poste de Premier ministre. Il fait alors une traversée du désert pendant que sa gestion du dossier des chantiers de Thiès est décriée.
Il lui est reproché d’avoir procédé à des surfacturations dans la gestion des 40 milliards de francs CFA débloqués pour la construction ou la réhabilitation d’infrastructures à Thiès (70 km de Dakar).
Le président lui tourne le dos pour ‘’haute trahison’’. Il est envoyé en prison où pendant son séjour carcéral il est accusé d’’’atteinte à la sûreté de l’Etat et à la Défense nationale’’. Emprisonné pendant 7 mois, il bénéficie d’un non-lieu.
Idrissa Seck est libéré discrètement le 7 février 2006 après 199 jours de prison, quelques minutes avant le coup d’envoi du match de la 25-ème Coupe d’Afrique des Nations opposant le Sénégal à l’Égypte, afin d’éviter un rassemblement populaire.
A sa sortie de prison, M. Seck, qui avait été exclu du PDS en même temps que d’autres proches, se lance dans une aventure personnelle tout en affirmant son appartenance au PDS, sa ‘’famille naturelle’’.
Il annonce coup sur coup sa candidature à l’élection présidentielle du 25 février 2007et crée le parti politique dénommé ‘’Rewmi’’ (le pays en wolof). Même si les derniers développements de ses échanges avec Abdoulaye Wade laissaient planer dans l’opinion l’idée qu’Idrissa Seck allait renoncer à se présenter, il maintient sa candidature et se retrouve à la deuxième place de la présidentielle avec 14,86 % des suffrages.
A nouveau candidat à l’élection présidentielle du 26 février 2012 sous la bannière de la Coalition "Idy4président", forte de 40 partis politiques et organisations citoyennes, il est cité parmi les favoris.
Son directoire de campagne est confié à Lena Sène, une Sénégalaise diplômée de Harvard et fille d’Ibrahima Sène, responsable au Parti de l’indépendance et du travail (PIT). Entre autres personnalités qui œuvrent à l’élection d’Idrissa Seck à la magistrature suprême, on peut relever Pape Diouf, Oumar Sarr, Oumar Guèye, Samba Bathily, Bacar Dia, etc.
Idrissa Seck pourra compter sur le soutien du parti du Guide religieux Mansour Niasse, fils de Serigne Mamoune Niasse, Premier serviteur du Rassemblement du peuple (RP). D’ailleurs, sa proximité avec les marabouts et les guides religieux fait dire qu’Idrissa Seck est un homme pieux et endurant. Cette piété tirée de ses connaissances du Saint Coran et de sa foi sont, selon ses proches, les sources d’où il puise toute sa force.
Aussi, il a une maîtrise de soi, de l’expression corporelle et comportementale. Ce qui fait qu’il s’avère difficile de le saisir encore moins de connaître ses sentiments à travers son visage qui reste indéchiffrable et hermétique. Autant d’atouts qui le passer pour un communicateur réaliste, pragmatique doublé d’un redoutable négociateur.