DAKARACTU.COM Hier, dimanche 19 février, alors que Dakar prenait feu et que le reste du pays s’embrasait aussi, le pouvoir voulait absolument comprendre la raison de cette insurrection violente, coordonnée et subite. Après avoir récolté un certain nombre d’informations, auprès des services de renseignements et d’autres sources parallèles, la conviction du palais est établie: L’ancien Premier ministre Idrissa Seck, leader de Rewmi, candidat à l’élection présidentielle du 26 février, est bel et bien le « deus ex machina » de toutes ces émeutes qui ont embrasé la capitale ce dimanche. C’est lui, toujours à en croire les sources d’information du pouvoir, qui a recruté 200 anciens soldats démobilisés qu’il paye 20 000 francs par jour. Dans les régions, son modus operandum se fait avec des recrutements de « leaders de quartiers », qui sont chargés de réunir des jeunes gens pour brûler des pneus, dresser des barricades, casser des bâtiments publics, obstruer la voie publique… Le but recherché est de donner l’image d’un pays embrasé, à feu et à sang, dans l’objectif de bloquer le processus électoral actuel. Toujours selon le pouvoir, la responsabilité d’Idrissa Seck est d’autant plus engagée qu’il est le seul candidat à battre campagne exclusivement à Dakar depuis le début, vraisemblablement pour mieux coordonner sa stratégie de sabotage. En outre, à la différence des autres manifestations, celle de ce dimanche a eu lieu sans aucun appel du M23, preuve qu’il y a une main agitatrice derrière. Un très proche d’Abdoulaye Wade confie à dakaractu : « Nous avons les preuves établissant la responsabilité personnelle d’Idrissa Seck et nous n’allons pas nous laisser faire ». Que valent ces accusations contre le candidat de Rewmi ? Que compte faire le pouvoir contre lui ? Comment va-t-il réagir ? Demain n’est pas si loin…
Idrissa Seck est le maître d’œuvre de toutes les émeutes, selon le pouvoir.
Lundi 20 Février 2012
Dakaractu admin