L’ancien Premier ministre Idrissa Seck, en lice pour l’élection présidentielle du 26 février prochain, a déclaré dimanche à Dakar qu’il attache trop de prix à la stabilité de son pays pour travailler à le déstabiliser.
‘’J’attache trop de prix à la stabilité de notre pays pour formuler une quelconque menace de déstabilisation du Sénégal’’, a déclaré M. Seck à l’émission ‘’Point de vue’’ de la chaîne de télévision RTS (publique).
‘’S’il faut déstabiliser le Sénégal parce que tout simplement Abdoulaye Wade veut violer la Constitution, nous sommes prêts à le faire’’, a déclaré Oumar Sarr, un porte-parole du parti d’Idrissa Seck, le 27 novembre sur Radio France Internationale (RFI).
La seule personne qui favorise les ‘’tensions’’ et les ‘’menaces’’ sur la stabilité du pays, c’est celui qui ‘’s’entête à violer la constitution, à solliciter un troisième mandat’’, a dit M. Seck.
‘’Nous sommes pour la paix, la stabilité. Mais, mais nous ferons usage de tous les moyens qu’offre la loi pour nous dresser contre la violation de la Constitution’’, a-t-il soutenu.
‘’C’est lui-même (M. Wade) qui en a donné une bonne interprétation en disant qu’il ne pourrait pas être candidat parce que la Constitution le lui interdisait. […] Le débat est tranché, le candidat sortant n’est pas éligible’’, a fait valoir Idrissa Seck, ancien numéro deux du Parti démocratique sénégalais (PDS).
M. Seck, après avoir quitté le gouvernement en avril 2005, s’est présenté à l’élection présidentielle de février 2007. Il était arrivé deuxième avec 15% des suffrages, derrière le vainqueur du scrutin, M. Wade.
Aujourd’hui, Idrissa Seck et plusieurs leaders de l’opposition, alliés à des organisations de la société civile, s’opposent à la candidature du président Wade à l’élection présidentielle du 26 février prochain.
Ce dernier, qui a annoncé sa candidature à l’élection présidentielle de 2012, a été élu en mars 2000 et réélu en février 2007.
Il a organisé un référendum constitutionnel en janvier 2001, ce qui a donné au Sénégal une nouvelle Constitution diversement interprétée par les juristes, à la question de savoir si en février 2007 il était élu pour un second ou un premier mandat.
Des constitutionnalistes réunis le 21 novembre à Dakar, lors d’un séminaire international organisé par le président Wade et ses alliés de la mouvance présidentielle, ont fait valoir que, selon la Constitution, la candidature du président sortant est recevable.
Une voix discordante, celle de Seydou Madani Sy, un magistrat à la retraite, ancien ministre de la Justice, s’est élevée lors de ce séminaire, pour dire que la candidature du président Wade est anticonstitutionnelle.
( APS )
‘’J’attache trop de prix à la stabilité de notre pays pour formuler une quelconque menace de déstabilisation du Sénégal’’, a déclaré M. Seck à l’émission ‘’Point de vue’’ de la chaîne de télévision RTS (publique).
‘’S’il faut déstabiliser le Sénégal parce que tout simplement Abdoulaye Wade veut violer la Constitution, nous sommes prêts à le faire’’, a déclaré Oumar Sarr, un porte-parole du parti d’Idrissa Seck, le 27 novembre sur Radio France Internationale (RFI).
La seule personne qui favorise les ‘’tensions’’ et les ‘’menaces’’ sur la stabilité du pays, c’est celui qui ‘’s’entête à violer la constitution, à solliciter un troisième mandat’’, a dit M. Seck.
‘’Nous sommes pour la paix, la stabilité. Mais, mais nous ferons usage de tous les moyens qu’offre la loi pour nous dresser contre la violation de la Constitution’’, a-t-il soutenu.
‘’C’est lui-même (M. Wade) qui en a donné une bonne interprétation en disant qu’il ne pourrait pas être candidat parce que la Constitution le lui interdisait. […] Le débat est tranché, le candidat sortant n’est pas éligible’’, a fait valoir Idrissa Seck, ancien numéro deux du Parti démocratique sénégalais (PDS).
M. Seck, après avoir quitté le gouvernement en avril 2005, s’est présenté à l’élection présidentielle de février 2007. Il était arrivé deuxième avec 15% des suffrages, derrière le vainqueur du scrutin, M. Wade.
Aujourd’hui, Idrissa Seck et plusieurs leaders de l’opposition, alliés à des organisations de la société civile, s’opposent à la candidature du président Wade à l’élection présidentielle du 26 février prochain.
Ce dernier, qui a annoncé sa candidature à l’élection présidentielle de 2012, a été élu en mars 2000 et réélu en février 2007.
Il a organisé un référendum constitutionnel en janvier 2001, ce qui a donné au Sénégal une nouvelle Constitution diversement interprétée par les juristes, à la question de savoir si en février 2007 il était élu pour un second ou un premier mandat.
Des constitutionnalistes réunis le 21 novembre à Dakar, lors d’un séminaire international organisé par le président Wade et ses alliés de la mouvance présidentielle, ont fait valoir que, selon la Constitution, la candidature du président sortant est recevable.
Une voix discordante, celle de Seydou Madani Sy, un magistrat à la retraite, ancien ministre de la Justice, s’est élevée lors de ce séminaire, pour dire que la candidature du président Wade est anticonstitutionnelle.
( APS )
Autres articles
-
Communique du conseil des ministres du Mercredi 27 Novembre 2024
-
Réaction de la coordination des étudiants après la décision de fermeture du campus de l'UASZ : « Ce combat est légitime et noble ».
-
Université Assane Seck de Ziguinchor : Fermeture du campus social (CROUS/Z).
-
Affaire Jérôme Bandiaky : Perquisition dans son domicile, les enquêteurs sur la piste des trois armes saisies chez Papis Ka… Ces proches prêts à remettre les documents aux enquêteurs
-
Résultas des élections législatives 2024 : le conseil constitutionnel confirme la victoire du Pastef avec 1.991.770 voix obtenues