Il faut dépasser cette situation de crise qui n’arrange à la limite personne. Selon le secrétaire général du SAES, la tension plane aujourd’hui sur la tête de tous les sénégalais. Et celle qui a été notée en début du mois de juin dans certaines universités au Sénégal, (particulièrement Dakar, Ziguinchor, Kaolack) est l’aboutissement d’un long malaise. Sur les incidents malheureux, David Célestin Faye précise d’abord qu’il faut dépasser cette situation en privilégiant le dialogue et la concertation entre tous les acteurs. « Nous avons tous intérêt à ce que cette situation soit dépassée. Il faut que ces acteurs politiques puissent dialoguer pour apaiser la tension », préconise le syndicaliste.
En effet, les dégâts doivent être d’abord évalués dans les différents campus et voir quel sera leur impact sur la reprise des enseignements. Les dégâts en réalité sont divers, notamment sur le matériel pédagogique, sur les salles de classe, et également les archives. Il faut faire cette évaluation et ensuite, l’état d’avancement des cours.
Selon le secrétaire général du syndicat autonome de l’enseignement supérieur, « il y’a des étudiants qui ont commencé l’année 2022-2023 il y a trois semaines ». Ce qui est grave car, selon le secrétaire général du SAES, le campus, pour rappel avait fermé ses portes lors des dernières élections. Ce qui constitue d’ailleurs une troisième fermeture depuis 2020. Lors de cette année 2020 qui correspondait à l’apparition de la Covid-19, il y avait fermeture du campus, en juillet 2022 suite aux élections législatives et en 2023, les violences à l’université provoquent encore une nouvelle fermeture. Ce qui constitue des perturbations permanentes dans l’espace universitaire.
Ainsi, cette question ne peut pas être réglée simplement par une déclaration du ministre de l’enseignement supérieur, ou même faire uniquement un simple tour de l’Ucad. « C’est plus sérieux que cela », estime notre interlocuteur.
Dans cette brèche, le secrétaire général national du SAES a voulu aussi aborder la question des infrastructures universitaires qui ne sont pas encore livrées, celle du recrutement des enseignants. « Le peu qu’il y a comme infrastructures a été saccagé. Aussi, il y a un déficit criard d’enseignants. Je pense qu’il ne faut pas seulement se limiter aux saccages. Mais le problème est plus profond. Il faut s’intéresser aux déficits et manquements qui caractérisent les universités », fait savoir David Célestin Faye.
Sur la question de la sécurité dans l’espace universitaire, le SG du SAES pousse l’État à être exigeant.
Pour récapituler, il faut revoir la situation d’avant-crise, se concentrer sur les infrastructures, travailler sur le programme de recrutement 2023-2026 à proposer au chef de l’État pour éviter les années en permanent décalage et enfin dialoguer pour dépasser cette situation tendue.
En effet, les dégâts doivent être d’abord évalués dans les différents campus et voir quel sera leur impact sur la reprise des enseignements. Les dégâts en réalité sont divers, notamment sur le matériel pédagogique, sur les salles de classe, et également les archives. Il faut faire cette évaluation et ensuite, l’état d’avancement des cours.
Selon le secrétaire général du syndicat autonome de l’enseignement supérieur, « il y’a des étudiants qui ont commencé l’année 2022-2023 il y a trois semaines ». Ce qui est grave car, selon le secrétaire général du SAES, le campus, pour rappel avait fermé ses portes lors des dernières élections. Ce qui constitue d’ailleurs une troisième fermeture depuis 2020. Lors de cette année 2020 qui correspondait à l’apparition de la Covid-19, il y avait fermeture du campus, en juillet 2022 suite aux élections législatives et en 2023, les violences à l’université provoquent encore une nouvelle fermeture. Ce qui constitue des perturbations permanentes dans l’espace universitaire.
Ainsi, cette question ne peut pas être réglée simplement par une déclaration du ministre de l’enseignement supérieur, ou même faire uniquement un simple tour de l’Ucad. « C’est plus sérieux que cela », estime notre interlocuteur.
Dans cette brèche, le secrétaire général national du SAES a voulu aussi aborder la question des infrastructures universitaires qui ne sont pas encore livrées, celle du recrutement des enseignants. « Le peu qu’il y a comme infrastructures a été saccagé. Aussi, il y a un déficit criard d’enseignants. Je pense qu’il ne faut pas seulement se limiter aux saccages. Mais le problème est plus profond. Il faut s’intéresser aux déficits et manquements qui caractérisent les universités », fait savoir David Célestin Faye.
Sur la question de la sécurité dans l’espace universitaire, le SG du SAES pousse l’État à être exigeant.
Pour récapituler, il faut revoir la situation d’avant-crise, se concentrer sur les infrastructures, travailler sur le programme de recrutement 2023-2026 à proposer au chef de l’État pour éviter les années en permanent décalage et enfin dialoguer pour dépasser cette situation tendue.