Universitaire critique très aimé des populations et très sollicité, Ismaïla Madior Fall est devenu moins adulé depuis qu’il est passé Ministre, conseiller juridique du Président de la République. C’est du moins son commentaire suite à l’effet plus ou moins négatif de ses sorties relativement à la décision du Chef de l’Etat de revenir sur sa décision de réduire son mandat pour se conformer à la « décision » du Conseil Constitutionnel. « Je crois que je n’ai pas changé. Pendant longtemps j’ai été un universitaire critique. Quand vous êtes un universitaire critique en dehors du pouvoir, tout ce que vous dites, même si ce n’est pas forcément pertinent, est applaudi. En revanche, si vous êtes un intellectuel organique, c'est-à-dire un intellectuel qui est à côté du pouvoir, vous êtes légitimement suspecté. On a l’impression que vous êtes complaisant avec le pouvoir. Il n’en est rien! »
L’auteur de « Sénégal, une démocratie ancienne en mal de réformes » et invité de Grand Jury de rappeler au Grand Public qu’il y a des choses qu’il ne peut plus dire en public parce qu’il a une obligation de réserve. Toutefois, Ismaïla Madior Fall ne compte pas reculer. « Ce que le Conseil Constitutionnel a dit est une décision et non un avis ». Il ajoute qu’ « il faut qu’on comprenne que le conseil n’a pas des attributions consultatives. C’est la Cour suprême qui peut donner son avis. L’article 51, c’est le seul cas où le Conseil Constitutionnel est habilité à donner un avis. C’est la loi qui dit qu’il rend des décisions. Formellement, il ne rend pas d’avis. Le Conseil n’a jamais rendu d’arrêt. En l’espèce, on a une décision rendue en matière consultative… Il a donné un avis dans le cadre d’une décision ».
Relativement à la position contraire de 45 professeurs de droit, le conseiller juridique du Président de la République rappelle qu’il ne s’est jamais contredit puisque ses productions antérieures traitant d’avis les décisions du Conseil Constitutionnel, étaient faites sous l’empire de la Charte de 1963.
Ismaëla Madior Fall de signaler que le cas qui s’est posé est unique dans son genre, étant entendu que jamais, par le passé, un Président de la République ne s’est engagé à réduire son mandat. « Je n’avais jamais vu un tel cas. Il n'y avait pas de précédent. Jamais je n’ai entendu un Président dire que je vais réduire mon mandat… Dans un Etat de droit, le dernier mot revient au juge…Le peuple peut tout faire dans le respect de la norme fondamentale. »
L’auteur de « Sénégal, une démocratie ancienne en mal de réformes » et invité de Grand Jury de rappeler au Grand Public qu’il y a des choses qu’il ne peut plus dire en public parce qu’il a une obligation de réserve. Toutefois, Ismaïla Madior Fall ne compte pas reculer. « Ce que le Conseil Constitutionnel a dit est une décision et non un avis ». Il ajoute qu’ « il faut qu’on comprenne que le conseil n’a pas des attributions consultatives. C’est la Cour suprême qui peut donner son avis. L’article 51, c’est le seul cas où le Conseil Constitutionnel est habilité à donner un avis. C’est la loi qui dit qu’il rend des décisions. Formellement, il ne rend pas d’avis. Le Conseil n’a jamais rendu d’arrêt. En l’espèce, on a une décision rendue en matière consultative… Il a donné un avis dans le cadre d’une décision ».
Relativement à la position contraire de 45 professeurs de droit, le conseiller juridique du Président de la République rappelle qu’il ne s’est jamais contredit puisque ses productions antérieures traitant d’avis les décisions du Conseil Constitutionnel, étaient faites sous l’empire de la Charte de 1963.
Ismaëla Madior Fall de signaler que le cas qui s’est posé est unique dans son genre, étant entendu que jamais, par le passé, un Président de la République ne s’est engagé à réduire son mandat. « Je n’avais jamais vu un tel cas. Il n'y avait pas de précédent. Jamais je n’ai entendu un Président dire que je vais réduire mon mandat… Dans un Etat de droit, le dernier mot revient au juge…Le peuple peut tout faire dans le respect de la norme fondamentale. »