Où sont passés les grands pourfendeurs du régime libéral ?
Me Wade avait commis son «Krim» de lèse-majesté. Le Pape du «Sopi» avait fait de son fils le plus puissant ministre d’Etat du Ciel, de l’air et de la Terre, et pour cause. Il était le plus intelligent de tous les Sénégalais. D’où son projet de dévolution monarchique du pouvoir. Son fils ne dirigeait-il pas le pays par procuration? Karim faisait et défaisait ministres et directeurs généraux. Il était au centre de l’appareil d’Etat. Résultat des courses : son père de Président en recevra des vertes et pas des mûres pour vouloir «imposer» son fils au Peuple. Le «Wade bashing» avait même fini de traverser nos frontières. Au finish, Wade père perdra le pouvoir, ratant ainsi une sortie honorable.
Me Wade avait commis son «Krim» de lèse-majesté. Le Pape du «Sopi» avait fait de son fils le plus puissant ministre d’Etat du Ciel, de l’air et de la Terre, et pour cause. Il était le plus intelligent de tous les Sénégalais. D’où son projet de dévolution monarchique du pouvoir. Son fils ne dirigeait-il pas le pays par procuration? Karim faisait et défaisait ministres et directeurs généraux. Il était au centre de l’appareil d’Etat. Résultat des courses : son père de Président en recevra des vertes et pas des mûres pour vouloir «imposer» son fils au Peuple. Le «Wade bashing» avait même fini de traverser nos frontières. Au finish, Wade père perdra le pouvoir, ratant ainsi une sortie honorable.
Aujourd’hui le même scénario se dessine sous l’ère Macky Sall. Sinon pire. Sous Wade, il était question seulement de Karim Wade. Mais là, on parle de la dynastie Faye-Sall-Timbo-Gassama. L’actuel président du Sénégal, né au lendemain des indépendances, est même qualifié de chef d’Etat ethniciste. Cousins, beaux-pères, beaux-frères, gendres, frères etc, gravitent tous autour de l’appareil d’Etat sous le silence coupable des «aboyeurs» de la République d’antan. Ceux-là qui étaient si prompts à dénoncer les dérives du Gouvernement de l'Alternance, à casser du sucre sur le dos de Wade, prétextant de l'intérêt supérieur de la Nation...Les Sénégalais aimeraient bien savoir ce qu'ils pensent aujourd'hui d'un chef d'Etat qui implique sa «dynastie» à la gestion des affaires de l’Etat. Que pensent-ils également d'un chef de l'Etat qui, contrairement aux recommandations des Assises nationales, reste toujours Sg d'un parti politique ? Et d'un ministre de l'Intérieur hyper-partisan qui prétend gérer les élections au Sénégal d’ici à 2017 ou 2019. Sans oublier ces manœuvres insidieuses tendant à revenir sur cette fameuse promesse de campagne, consistant à réduire la durée du mandat présidentiel de 7 à 5 ? Promesse à laquelle tout le monde avait applaudi à tout rompre, en premier les anti-Wadistes primaires, que sont les Abdou Latif Coulibaly, Me Mame Adama Guèye, Penda Mbow, Abdou Aziz Diop, Jacques Habib Sy, etc. Mais, au fait, où sont-ils passés, ces pourfendeurs sélectifs de régimes ? Le Sénégal n'a-t- il plus d'intérêt supérieur à préserver et à défendre? Les Sénégalais assistent, dégoûtés, à un lamentable silence-radio, depuis que ces aboyeurs publics bouffent, tête basse, dans les mains de leur nouveau maître, à l'Avenue Roume. Nostalgiquement vôtre !