La rareté des pluies, le manque de semences et d’engrais inquiètent le coordonnateur de « Arr Sunu Momel », Bachir Bâ et ses membres, malgré les moyens financiers colossaux déboursés par le nouveau régime pour la réussite de cette campagne hivernale 2024.
Selon ces derniers, en dépit de la rareté des pluies cette saison, beaucoup d’entre eux n’ont pas reçu de semences et d’engrais de qualité. « Tout ce que l’on attend de notre ministre de l’agriculture, c’est un audit des 120 milliards que le Président Diomaye a mis sur la table pour booster l’agriculture. Car, beaucoup d’agriculteurs dans le Saloum et un peu partout dans le Sénégal n’ont pas reçu d’engrais ni de semences de bonne qualité. À ce stade de l’hivernage, il y avait beaucoup plus de pluies et la situation était plus prometteuse la saison passée. Jusqu’à présent, plusieurs agriculteurs peinent à se procurer de l’engrais de bonne qualité. « La rareté des pluies inquiète les agriculteurs de Malém Niani (Koumpentoum), dans certaines localités de Kolda, à Fatick dans la commune de Samba Guèye, dans le Gossas, précisément à Patakhli, dans la commune de Tassette (Thiès). À Dagana et Diama (Saint-Louis) certains agriculteurs n’ont reçu que de l’urée et ont enregistré des attaques de chenilles poilues (Kamar awar). À Saly escale, dans le Mbirkilane, dans l’arrondissement de Mabo, les pluies sont devenues rares à ce stade de l’hivernage contrairement à l’année dernière. À Missarah (Koungheul) et dans le département de Malém Hodar, à Dabaly (Nioro) et dans certaines zones à Louga également, les agriculteurs ont enregistré des attaques de rampants très nocifs pour les récoltes », liste-t-il. Ajoutant que « dans la commune de Saly Escale, il y a une commission qui vend l’engrais de maïs à 11.500 FCFA. Dans la commune de Samba Guèye, à Mabo et à Kathiott, l’engrais est une denrée très rare dans ces localités. » Fort de ce constat, Bachir Bâ se pose aussi des questions sur une sortie de la tutelle qui, explique-t-il, dans une télé de place avait déclaré que « sur les 557 communes, 90 % des agriculteurs ont reçu leurs semences et engrais alors qu’ils n’avaient même pas atteint les 25 % dans leur distribution. » Cependant, le coordonnateur de "Arr Sunu Momel" interpelle son ministre de tutelle sur ses manquements et "exige un audit sur la campagne de distribution des semences et des engrais."
"Nous avons décidé d'aller nous plaindre auprès du ministre de l'agriculture et auprès de la Cedeao. Car malgré toutes les mesures prises par l’État, cette présente campagne risque d'être pire que les précédentes", déclare-t-il...
Selon ces derniers, en dépit de la rareté des pluies cette saison, beaucoup d’entre eux n’ont pas reçu de semences et d’engrais de qualité. « Tout ce que l’on attend de notre ministre de l’agriculture, c’est un audit des 120 milliards que le Président Diomaye a mis sur la table pour booster l’agriculture. Car, beaucoup d’agriculteurs dans le Saloum et un peu partout dans le Sénégal n’ont pas reçu d’engrais ni de semences de bonne qualité. À ce stade de l’hivernage, il y avait beaucoup plus de pluies et la situation était plus prometteuse la saison passée. Jusqu’à présent, plusieurs agriculteurs peinent à se procurer de l’engrais de bonne qualité. « La rareté des pluies inquiète les agriculteurs de Malém Niani (Koumpentoum), dans certaines localités de Kolda, à Fatick dans la commune de Samba Guèye, dans le Gossas, précisément à Patakhli, dans la commune de Tassette (Thiès). À Dagana et Diama (Saint-Louis) certains agriculteurs n’ont reçu que de l’urée et ont enregistré des attaques de chenilles poilues (Kamar awar). À Saly escale, dans le Mbirkilane, dans l’arrondissement de Mabo, les pluies sont devenues rares à ce stade de l’hivernage contrairement à l’année dernière. À Missarah (Koungheul) et dans le département de Malém Hodar, à Dabaly (Nioro) et dans certaines zones à Louga également, les agriculteurs ont enregistré des attaques de rampants très nocifs pour les récoltes », liste-t-il. Ajoutant que « dans la commune de Saly Escale, il y a une commission qui vend l’engrais de maïs à 11.500 FCFA. Dans la commune de Samba Guèye, à Mabo et à Kathiott, l’engrais est une denrée très rare dans ces localités. » Fort de ce constat, Bachir Bâ se pose aussi des questions sur une sortie de la tutelle qui, explique-t-il, dans une télé de place avait déclaré que « sur les 557 communes, 90 % des agriculteurs ont reçu leurs semences et engrais alors qu’ils n’avaient même pas atteint les 25 % dans leur distribution. » Cependant, le coordonnateur de "Arr Sunu Momel" interpelle son ministre de tutelle sur ses manquements et "exige un audit sur la campagne de distribution des semences et des engrais."
"Nous avons décidé d'aller nous plaindre auprès du ministre de l'agriculture et auprès de la Cedeao. Car malgré toutes les mesures prises par l’État, cette présente campagne risque d'être pire que les précédentes", déclare-t-il...