Très discret mais toujours un bon client sur les plateaux de télévision, l’ancien attaquant international sénégalais, Henri Camara (46 ans), a livré quelques informations croustillantes, sur sa vie de jeune retraité. Le « lapin flingueur » a profité de la tribune offerte par l’émission After+ sur la 2stv pour évoquer sa relation avec Aliou Cissé, l’histoire autour de sa 100eme sélection qui n’est jamais venue et son absence de la tanière…
Le finaliste de la Coupe d'Afrique des nations de football 2002 (Sénégal) est sorti de sa tanière ce mercredi. Après 20 ans de carrière (1998-2018) Henri savoure enfin la vie loin de la pression quotidienne et du feu des projecteurs. Une situation qui, selon lui convient parfaitement…
« Cela fait quatre ans que j’ai pris ma retraite du football. C’est quelque chose de très récent. Pour le moment j’en profite pour passer le plus de temps possible avec ma famille. La vie d’un footballeur professionnel est très compliquée. Le football de haut niveau est exigeant et nécessite énormément de sacrifices. On n’est pas toujours avec ses proches. Pour l’instant, je ne peux pas dire que le football me manque vraiment… Heureusement, j’ai la chance d’avoir une femme très compréhensive qui me soutien et m’accompagne dans tout ce que j’entreprends. D’ailleurs, c’est avec elle que je discute de la majeure partie de mes investissements et projets » a répondu le quart de finaliste de la Coupe du monde 2002 et ancien recordman de la sélection A avec 29 buts en 99 sélections.
Réputé pour sa vitesse fulgurante et ses crochets dévastateurs, Henri Camara doit sa longévité à une gestion irreprochable de sa carrière, aussi bien sur le plan sportif que financier.
« Vous savez, j’ai joué jusqu’à l’âge de 42 ans ! J’ai énormément donné pour le football. C’est l’une des raisons qui font que je ne suis pas trop enthousiaste quand on m’invite à des matchs de gala etc… Parmi les joueurs de ma génération, il n'y a personne qui a joué aussi longtemps. J’ai toujours eu une hygiène de vie impeccable. Cela m’a permis d’être au top physiquement. Certes, le football me manque un peu, mais je fais en sorte de maintenir une bonne forme. Je suis souvent à la salle de sport et cela me permet de me défouler et de remplacer un peu la compétition. »
Un autre sujet important, a aussi été soulevé en présence de HC7, il s’agit de sa présumée relation très tendue avec l’actuelle sélectionneur des Lions, Aliou Cissé. Mais également la distance qu’il a prise par rapport à la tanière. Sans langue de bois, il interpelle l’opinion en ces termes…
« Est-ce que je suis obligé d'être dans la tanière ou autour de l’équipe nationale de football ? Je n’ai de problèmes avec personne. Si on m’appelle je répondrai présent. Dans le cas contraire, je continue tranquillement mes activités. Si Je voulais intégrer le staff de l’équipe nationale je l’aurais fait depuis longtemps. Juste avant la CAN 2022, Augustin Senghor est venu me voir chez moi. On a discuté, il m’a demandé mon avis et comment je voyais les choses. Aliou Cissé me dit toujours que les Lions sont enthousiastes à l’idée de me voir dans la tanière. Mais, personnellement je ne suis pas encore prêt à rejoindre l’équipe. C’est une décision personnelle. A la veille des matchs, il m’arrive d’envoyer des messages à certains joueurs avec qui je suis proche. Donc tout ce passe bien » a-t-il révélé.
Après avoir roulé sa bosse un peu partout en Europe et en Angleterre (20 clubs en 20 ans de carrière) avant de finir en Grèce, Henri n’aura jamais sa 100eme sélection. Une petite frustration pour « Boy Karak » qui est revenu sur cet épisode.
« Si je voulais vraiment avoir une centième sélection avec l’équipe nationale, à l’époque, je savais exactement par où passer et comment m’y prendre. J’avoue qu’avec Aliou Cissé on a une fois parlé de ça… Mais je ne suis pas du genre à quémander ou demander des faveurs. Dieu sait que si je l’avais voulu je l’aurais eu car je sais par où passer en usant de mon statut. Mais je ne l’ai pas fait. Avec tout ce que j’ai donné pour mon pays, ce n’est pas à moi d’aller demander ce genre de choses, ma dignité ne me le permet même pas. J’estime que ça devait venir de l’autre partie. Seulement, il me semble que ce soit trop leur demander. Ce n’est pas grave » a regretté l’ancien buteur des Lions.
Par ailleurs, en tant qu’ancien footballeur professionnel il a adressé un précieux conseil à la sensation du football senegalais…
« Si Amara Diouf n’a pas un bon entourage, sa carrière sera compliquée. Vous savez tout va très vite dans le football. Et, ce dont je suis sûr, c’est qu’un bon entourage peut faire toute la différence surtout pour un jeune joueur. Avec tout l’engouement médiatique qu’il y a autour de lui ça va être compliqué. Vous savez parfois les footballeurs subissent une très forte pression sociale. Ils vivent des situations très difficiles avec leur entourage. On ne le sait pas parce que la plupart d'entre eux préfèrent garder ça pour … »
Mouhamadou Moustapha GAYE
Le finaliste de la Coupe d'Afrique des nations de football 2002 (Sénégal) est sorti de sa tanière ce mercredi. Après 20 ans de carrière (1998-2018) Henri savoure enfin la vie loin de la pression quotidienne et du feu des projecteurs. Une situation qui, selon lui convient parfaitement…
« Cela fait quatre ans que j’ai pris ma retraite du football. C’est quelque chose de très récent. Pour le moment j’en profite pour passer le plus de temps possible avec ma famille. La vie d’un footballeur professionnel est très compliquée. Le football de haut niveau est exigeant et nécessite énormément de sacrifices. On n’est pas toujours avec ses proches. Pour l’instant, je ne peux pas dire que le football me manque vraiment… Heureusement, j’ai la chance d’avoir une femme très compréhensive qui me soutien et m’accompagne dans tout ce que j’entreprends. D’ailleurs, c’est avec elle que je discute de la majeure partie de mes investissements et projets » a répondu le quart de finaliste de la Coupe du monde 2002 et ancien recordman de la sélection A avec 29 buts en 99 sélections.
Réputé pour sa vitesse fulgurante et ses crochets dévastateurs, Henri Camara doit sa longévité à une gestion irreprochable de sa carrière, aussi bien sur le plan sportif que financier.
« Vous savez, j’ai joué jusqu’à l’âge de 42 ans ! J’ai énormément donné pour le football. C’est l’une des raisons qui font que je ne suis pas trop enthousiaste quand on m’invite à des matchs de gala etc… Parmi les joueurs de ma génération, il n'y a personne qui a joué aussi longtemps. J’ai toujours eu une hygiène de vie impeccable. Cela m’a permis d’être au top physiquement. Certes, le football me manque un peu, mais je fais en sorte de maintenir une bonne forme. Je suis souvent à la salle de sport et cela me permet de me défouler et de remplacer un peu la compétition. »
Un autre sujet important, a aussi été soulevé en présence de HC7, il s’agit de sa présumée relation très tendue avec l’actuelle sélectionneur des Lions, Aliou Cissé. Mais également la distance qu’il a prise par rapport à la tanière. Sans langue de bois, il interpelle l’opinion en ces termes…
« Est-ce que je suis obligé d'être dans la tanière ou autour de l’équipe nationale de football ? Je n’ai de problèmes avec personne. Si on m’appelle je répondrai présent. Dans le cas contraire, je continue tranquillement mes activités. Si Je voulais intégrer le staff de l’équipe nationale je l’aurais fait depuis longtemps. Juste avant la CAN 2022, Augustin Senghor est venu me voir chez moi. On a discuté, il m’a demandé mon avis et comment je voyais les choses. Aliou Cissé me dit toujours que les Lions sont enthousiastes à l’idée de me voir dans la tanière. Mais, personnellement je ne suis pas encore prêt à rejoindre l’équipe. C’est une décision personnelle. A la veille des matchs, il m’arrive d’envoyer des messages à certains joueurs avec qui je suis proche. Donc tout ce passe bien » a-t-il révélé.
Après avoir roulé sa bosse un peu partout en Europe et en Angleterre (20 clubs en 20 ans de carrière) avant de finir en Grèce, Henri n’aura jamais sa 100eme sélection. Une petite frustration pour « Boy Karak » qui est revenu sur cet épisode.
« Si je voulais vraiment avoir une centième sélection avec l’équipe nationale, à l’époque, je savais exactement par où passer et comment m’y prendre. J’avoue qu’avec Aliou Cissé on a une fois parlé de ça… Mais je ne suis pas du genre à quémander ou demander des faveurs. Dieu sait que si je l’avais voulu je l’aurais eu car je sais par où passer en usant de mon statut. Mais je ne l’ai pas fait. Avec tout ce que j’ai donné pour mon pays, ce n’est pas à moi d’aller demander ce genre de choses, ma dignité ne me le permet même pas. J’estime que ça devait venir de l’autre partie. Seulement, il me semble que ce soit trop leur demander. Ce n’est pas grave » a regretté l’ancien buteur des Lions.
Par ailleurs, en tant qu’ancien footballeur professionnel il a adressé un précieux conseil à la sensation du football senegalais…
« Si Amara Diouf n’a pas un bon entourage, sa carrière sera compliquée. Vous savez tout va très vite dans le football. Et, ce dont je suis sûr, c’est qu’un bon entourage peut faire toute la différence surtout pour un jeune joueur. Avec tout l’engouement médiatique qu’il y a autour de lui ça va être compliqué. Vous savez parfois les footballeurs subissent une très forte pression sociale. Ils vivent des situations très difficiles avec leur entourage. On ne le sait pas parce que la plupart d'entre eux préfèrent garder ça pour … »
Mouhamadou Moustapha GAYE
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