Répondant aux interpellations des parlementaires se rapportant aux considérations générales de la loi de finances de l’année 2024, le ministre des Finances et du Budget, Mouhamadou Moustapha Ba a clarifié ce 18 novembre, dans l’hémicycle, certains points jugés essentiels avec un focus sur la dette publique, les recettes et le budget des pouvoirs publics.
D’emblée, il a rappelé le budget de l’État en 2024 portant sur 7003,6 milliards Fcfa avec une hausse de 592,1 milliards Fcfa en valeur absolue et 9,2% en valeur relative.
« C’est 298% de hausse en 12 ans. C’est quand même le signe d’un pays qui avance », a expliqué le ministre.
Se référant au Projet de loi de finances pour 2012 adopté au mois de décembre 2011, il a renseigné que la procedure dans la méthode de comptabilité n’a pas changé. L’autorité a fait une comparaison entre les budgets de 2000, 2012 et 2024.
« Par un souci de transparence en indiquant pour des soucis de comparabilité de 1960 à maintenant, nous utilisons la même méthode comptable, la loi 2001-09 du 15 octobre 2001.
Mouhamadou Moustapha Ba a également tenu à préciser aux parlementaires que le changement intervient depuis 2020 avec l’entrée en vigueur de la loi 2020-07 du 26 février 2020.
« La loi n’intègre pas dans la budgétisation les ressources de trésorerie telles que l’amortissement de la dette. 2020, 2021, 2022 et 2023, les budgets sous l’emprise de cette loi n’intègrent pas les ressources de trésorerie », a souligné le ministre.
Sur la dette publique, Moustapha Ba a renseigné qu’en 2024, l’État aura à payer 578,3 milliards Fcfa de charge financière de la dette qui comporte les intérêts et les commissions.
« C’est une hausse de 36% par rapport à 2023. C’est beaucoup, nous ne cherchons pas à le nier, mais l'essentiel est de comprendre ce qui l'explique. La banque mondiale pour lutter contre l’inflation a augmenté ses taux directeurs 4 fois dans l’année. En terme simple, l’argent est devenu plus rare, donc plus cher », a dit le ministre.
D’emblée, il a rappelé le budget de l’État en 2024 portant sur 7003,6 milliards Fcfa avec une hausse de 592,1 milliards Fcfa en valeur absolue et 9,2% en valeur relative.
« C’est 298% de hausse en 12 ans. C’est quand même le signe d’un pays qui avance », a expliqué le ministre.
Se référant au Projet de loi de finances pour 2012 adopté au mois de décembre 2011, il a renseigné que la procedure dans la méthode de comptabilité n’a pas changé. L’autorité a fait une comparaison entre les budgets de 2000, 2012 et 2024.
« Par un souci de transparence en indiquant pour des soucis de comparabilité de 1960 à maintenant, nous utilisons la même méthode comptable, la loi 2001-09 du 15 octobre 2001.
Mouhamadou Moustapha Ba a également tenu à préciser aux parlementaires que le changement intervient depuis 2020 avec l’entrée en vigueur de la loi 2020-07 du 26 février 2020.
« La loi n’intègre pas dans la budgétisation les ressources de trésorerie telles que l’amortissement de la dette. 2020, 2021, 2022 et 2023, les budgets sous l’emprise de cette loi n’intègrent pas les ressources de trésorerie », a souligné le ministre.
Sur la dette publique, Moustapha Ba a renseigné qu’en 2024, l’État aura à payer 578,3 milliards Fcfa de charge financière de la dette qui comporte les intérêts et les commissions.
« C’est une hausse de 36% par rapport à 2023. C’est beaucoup, nous ne cherchons pas à le nier, mais l'essentiel est de comprendre ce qui l'explique. La banque mondiale pour lutter contre l’inflation a augmenté ses taux directeurs 4 fois dans l’année. En terme simple, l’argent est devenu plus rare, donc plus cher », a dit le ministre.