L’homosexualité ou « Gorjigen » au Sénégal refait à nouveau surface sur la place publique. Considérée comme un crime dans la conscience collective du citoyen Sénégalais, l’homosexualité continue de se vivre au Sénégal. Malgré la fermeté diplomatique de nos gouvernants devant leurs hôtes : (Macky devant Trudeau, Obama et sur une Tv française, Sonko devant Mélenchon), les pratiques contre-nature continuent de progresser au Sénégal devant l’impuissance des populations qui continuent de dénoncer. L’on se rappelle Maniang Kassé considéré comme le premier homo sénégalais connu de tous. Mais depuis 20 ans, c’est-à-dire depuis le libéralisme intégral, les associations de tous genres commencent à émerger et le ministère de l’Intérieur a enregistré des mouvements à but social, mais qui flirte avec l’homosexualité… On ne donnera pas de nom, mais elles existent à gogo. Pourtant, dans les audiences au tribunal, l’on assiste à la condamnation de personnes arrêtées pour actes contre-nature.
À noter que la communauté internationale place la cause LGBTI+ (Lesbienne, gay, bisexuel, transgenre et intersexe) au centre de ses priorités. Elle a introduit cette cause dans son combat pour les droits des minorités. Une question fortement décriée par l'écrasante majorité au Sénégal, toutes confessions confondues.
Ainsi, le président Macky Sall, pour la première fois en a parlé officiellement devant l’ancien président Américain à Dakar, Barack Obama. Fraîchement élu président de la République du Sénégal, il répondait à une pique lancée par son homologue américain en juin 2013. « Fondamentalement, c'est une question de société. Il ne saurait y avoir un modèle fixe dans tous les pays. Les cultures sont différentes, tout comme les religions et les traditions. La dépénalisation de l'homosexualité, c'est comme la peine de mort, les avis sont partagés là-dessus. Nous avons aboli la peine de mort depuis des années au Sénégal, mais d'autres pays non », balanca-t-il à la figure d’une journaliste américaine autrice de la question.
Comme si la réponse du président Sall n'était pas claire aux oreilles des français qui veulent vaille que vaille sa légalisation au Sénégal, il se voit encore posé la même question. Toujours droit dans ses bottes, le président Sall à l’occasion d’une visite en 2015 en France, a été cette fois-ci questionnée sur le plateau d'iTélé sur le refus du Sénégal de dépénaliser l'homosexualité. Sa réponse est sans équivoque. « Au nom de quoi, parce qu'ailleurs l'homosexualité est dépénalisée, cela doit être une loi universelle ? Nous avons des homosexuels chez nous. Les associations n'ont pas de difficultés avec le gouvernement, mais est-ce qu'elles n'auront pas de difficultés avec la société ? Ça, c'est une autre affaire. Les gens doivent avoir la modestie de comprendre que tous les pays ne sont pas les mêmes, n'ont pas les mêmes histoires, n'ont pas les mêmes évolutions », répondra le président Sall.
Une réponse similaire servie par le président du parti au pouvoir, Ousmane Sonko, jeudi 16 mai 2024 à son hôte lui aussi, Jean-Luc Mélenchon à l’université Cheikh Anta Diop de Dakar. « Si le phénomène n’est pas accepté au Sénégal, il est toléré et le plus grand danger que peuvent encourir les membres de cette communauté, c’est la propagande qu’on veut nous imposer parce que depuis l’aube des temps, les sociétés ont vécu avec ces phénomènes et il n’y a jamais eu de persécution ni ici au Sénégal ni nulle part en Afrique. Chaque peuple a connu ces comportements jusqu’à leur trouver des concordances sémantiques. Ici au Sénégal, on dit gorjigen. Nous l’avons géré et nous continuons à le gérer à notre façon et selon nos réalités socio-culturelles. Pour ces considérations, nous appelons pour une fois le monde occidental au respect, à la réciprocité et à la tolérance. Nous aussi avons notre mode de vie. Un mode de vie ne peut pas être uniforme, ni universel. Ils doivent souffrir de quelques exceptions çà et là. Sur ce phénomène, le Sénégal et beaucoup de pays africains ne peuvent accepter une quelconque velléité de leur exiger la légalisation de ce phénomène… », a répondu le chef de file de Pastef.
Le président Macky Sall a encore été interpellé par un journaliste le mercredi 12 février 2020 à l’occasion de la visite du Premier ministre gay canadien à Dakar. Là aussi, sans ambages, il rétorque : « Les lois de notre pays obéissent à des normes qui sont le condensé de nos valeurs de culture et de civilisation. Cela n'a rien à voir avec l'homophobie. Ceux qui ont une orientation sexuelle de leur choix ne font pas l'objet d’exclusion. » La réponse n’étant pas claire dans la conscience d’une journaliste, cette dernière rebondit en disant qu’en quoi l'interdiction de l'homosexualité n'est pas de l'homophobie. Le président s’agace et répond sèchement : « On ne peut pas demander au Sénégal de dire : “Demain, on légalise l'homosexualité, et demain, c'est la gay parade”. Ça, ce n'est pas possible parce que notre société ne l'accepte pas. La société, elle va évoluer, ça prendra le temps que ça prendra. Chaque pays a son propre métabolisme », répond-il.
En tout état de cause, les réponses semblent être claires sur le refus du Sénégal de légaliser l’homosexualité qui est radicalement et littéralement bannie par la société sénégalaise et s’y ajoutent les religions musulmanes et le catholicisme. Le Sénégal n’étant pas un pays athée, sa population bannit les pratiques contre-nature...
À noter que la communauté internationale place la cause LGBTI+ (Lesbienne, gay, bisexuel, transgenre et intersexe) au centre de ses priorités. Elle a introduit cette cause dans son combat pour les droits des minorités. Une question fortement décriée par l'écrasante majorité au Sénégal, toutes confessions confondues.
Ainsi, le président Macky Sall, pour la première fois en a parlé officiellement devant l’ancien président Américain à Dakar, Barack Obama. Fraîchement élu président de la République du Sénégal, il répondait à une pique lancée par son homologue américain en juin 2013. « Fondamentalement, c'est une question de société. Il ne saurait y avoir un modèle fixe dans tous les pays. Les cultures sont différentes, tout comme les religions et les traditions. La dépénalisation de l'homosexualité, c'est comme la peine de mort, les avis sont partagés là-dessus. Nous avons aboli la peine de mort depuis des années au Sénégal, mais d'autres pays non », balanca-t-il à la figure d’une journaliste américaine autrice de la question.
Comme si la réponse du président Sall n'était pas claire aux oreilles des français qui veulent vaille que vaille sa légalisation au Sénégal, il se voit encore posé la même question. Toujours droit dans ses bottes, le président Sall à l’occasion d’une visite en 2015 en France, a été cette fois-ci questionnée sur le plateau d'iTélé sur le refus du Sénégal de dépénaliser l'homosexualité. Sa réponse est sans équivoque. « Au nom de quoi, parce qu'ailleurs l'homosexualité est dépénalisée, cela doit être une loi universelle ? Nous avons des homosexuels chez nous. Les associations n'ont pas de difficultés avec le gouvernement, mais est-ce qu'elles n'auront pas de difficultés avec la société ? Ça, c'est une autre affaire. Les gens doivent avoir la modestie de comprendre que tous les pays ne sont pas les mêmes, n'ont pas les mêmes histoires, n'ont pas les mêmes évolutions », répondra le président Sall.
Une réponse similaire servie par le président du parti au pouvoir, Ousmane Sonko, jeudi 16 mai 2024 à son hôte lui aussi, Jean-Luc Mélenchon à l’université Cheikh Anta Diop de Dakar. « Si le phénomène n’est pas accepté au Sénégal, il est toléré et le plus grand danger que peuvent encourir les membres de cette communauté, c’est la propagande qu’on veut nous imposer parce que depuis l’aube des temps, les sociétés ont vécu avec ces phénomènes et il n’y a jamais eu de persécution ni ici au Sénégal ni nulle part en Afrique. Chaque peuple a connu ces comportements jusqu’à leur trouver des concordances sémantiques. Ici au Sénégal, on dit gorjigen. Nous l’avons géré et nous continuons à le gérer à notre façon et selon nos réalités socio-culturelles. Pour ces considérations, nous appelons pour une fois le monde occidental au respect, à la réciprocité et à la tolérance. Nous aussi avons notre mode de vie. Un mode de vie ne peut pas être uniforme, ni universel. Ils doivent souffrir de quelques exceptions çà et là. Sur ce phénomène, le Sénégal et beaucoup de pays africains ne peuvent accepter une quelconque velléité de leur exiger la légalisation de ce phénomène… », a répondu le chef de file de Pastef.
Le président Macky Sall a encore été interpellé par un journaliste le mercredi 12 février 2020 à l’occasion de la visite du Premier ministre gay canadien à Dakar. Là aussi, sans ambages, il rétorque : « Les lois de notre pays obéissent à des normes qui sont le condensé de nos valeurs de culture et de civilisation. Cela n'a rien à voir avec l'homophobie. Ceux qui ont une orientation sexuelle de leur choix ne font pas l'objet d’exclusion. » La réponse n’étant pas claire dans la conscience d’une journaliste, cette dernière rebondit en disant qu’en quoi l'interdiction de l'homosexualité n'est pas de l'homophobie. Le président s’agace et répond sèchement : « On ne peut pas demander au Sénégal de dire : “Demain, on légalise l'homosexualité, et demain, c'est la gay parade”. Ça, ce n'est pas possible parce que notre société ne l'accepte pas. La société, elle va évoluer, ça prendra le temps que ça prendra. Chaque pays a son propre métabolisme », répond-il.
En tout état de cause, les réponses semblent être claires sur le refus du Sénégal de légaliser l’homosexualité qui est radicalement et littéralement bannie par la société sénégalaise et s’y ajoutent les religions musulmanes et le catholicisme. Le Sénégal n’étant pas un pays athée, sa population bannit les pratiques contre-nature...