En suivant le match ayant opposé le Brésil au Sénégal, ce jeudi 10 septembre 2019, qui s’est déroulé à Singapour, je fus interpellé aux confluents de ma conscience de sportif, au regard du talent de ce grand Sénégalais, ce virtuose du ballon rond, ce numéro dix exceptionnel qui est en train de vivre les affres d’une injustice à connotation antisportive, voire raciste, l’écartant du classement du meilleur trio mondial de l’année. Alors qu’il a affolé toutes les statistiques relatives au football. Un pincement au cœur me mit la puce l’oreille, m’instruisant d’user illico de mon ordinateur portable et de taper ces mots pour le glorifier, le soutenir, dans ce combat qui n’est rien d’autre que celui de la sportivité. Ainsi, je décidai d’écrire ce texte, j’allais dire, de rendre hommage à cet éminent compatriote, cette fierté de tout un peuple, pour ses hauts faits reconnus dans la sphère du football mondial.
Au demeurant, il est vrai, qu’Il est dans l’histoire, des icônes qui se singularisent dans leurs disciplines et qui parfois, font l’objet d’enseignement pour la postérité. Que ce soit dans les sciences, la politique, dans le sport ou que sais - je, leurs œuvres font tache d’huile et percent l’environnement du réel. Je n’irai pas loin pour donner des exemples. Je citerai le professeur Souleyemane Bachir DIAGNE, un des plus grands penseurs du siècle, l’éminent savant Cheikh Anta DIOP, adulé et vénéré partout dans le monde, Amadou Mahtar MBOW, premier africain directeur général de l’UNESCO, Léopold Sédar SENGHOR, le général De GAULLE, le champion du monde de boxe Mbarik FALL allias Battling SIKI, l’athlète Amadou Dia BȂ, vice-champion olympique du quatre – cent – mètres - haies de 1988, à Séoul, derrière l’américain Edwin MOSES, Oumar Gueye SÈNE, l’élégance personnifiée, l’une des plus belles touches de balle du football au monde.
Ce dernier, un virtuose du ballon que son compère de l’équipe nationale du Sénégal des années 80, Roger MENDY, un des meilleurs libéros au monde de l’époque, s’il ne l’était pas, disait dans une interview, qu’il s’en est fallu de peu pour que cet ancien capitaine du Paris Saint Germain fasse parler un ballon de football. Il avait signé en fanfare son entrée officielle dans le landerneau du football sénégalais, en inscrivant sept buts lors d’un certain match de coupe du Sénégal, ayant opposé son club de formation, l’Union Sportive de Gorée à l’équipe de Djignabo de Ziguinchor, en 1979, alors qu’il venait boucler ses 19 ans.
Sadio MANÉ, le meilleur ailier de Liverpool ces trente dernières années, une révélation des voix autorisées du football anglais, n’en est pas moins le meilleur buteur du prestigieux championnat, durant l’année 2018 – 2019. L’enfant de Bambaly, ancien joueur de Génération – foot, de Salzbourg et de Southampton, a inscrit son nom en lettres d’or dans les annales de l’histoire du football mondial.
Sadio MANÉ fait partie de ce lot. Il est tout simplement sublime parce qu’il est, pour ne citer que cette prouesse, l’unique footballeur dans l’histoire de la premerleague, à avoir marqué dans un match officiel trois buts en deux minutes et cinquante - six secondes, sous les couleurs du club Southamptom, devant Aston villa. Cet exploit – oui, car il l’est – pour ceux qui savent un tant soit peu du sport – roi, nécessite des qualités physiques et techniques exceptionnelles, hors de portée du footballeur lambda.
Le roi Pelé, meilleur footballeur de tous les temps, auteur de plus de mille – deux – cents buts dans sa carrière, de son club Santos au Cosmos de New York, « el pibé de oro » Diégo Armando MARADONA, l’extraterrestre Lionel MESSI, ou Christiano Ronaldo, en dépit de leur virtuosité sans commune mesure, ne l’ont point réalisé. Tout en n’oubliant pas que le polonais Robert Léwandowski du Bayern de Munich, a, dans un match de championnat de la Bundesliga, contre Wolfsbourg, marqué cinq buts en neuf minutes.
Sadio MANÉ a prouvé au monde du football et sous plusieurs angles, qu’il a sa place dans n’importe équipe de la planète. Je me permettrais, outre mesure, sans risque de me faire démentir, que notre star fait partie de cette race de footballeurs si rapides avec la balle, au dribbles diaboliques et au talent très au - dessus de la moyenne, qu’aucun défenseur, faut-il Thiago SILVA, BOATENG, Dani ALVEZ ou autre, ne peut arrêter, dès lors qu’il lui fait face dans un contre. Avec un arbitre alerte, notre star vaut au moins un pénalty ou n coup – francs en bordure de la surface de préparation adverse par match, car, dans ses œuvres, personne ne peut l’arrêter balle au pied.
Sadio MANÉ, pour paraphraser un excellent chroniqueur sportif sénégalais, parlant d’un génie de notre football, Mbaye FALL du Diaraf de Dakar, un talent énorme, qui aurait pu, aujourd’hui, indubitablement, jouer au Réal de Madrid, au FC Barcelone ou à Manchester City, avec la balle, gambade comme une biche dévalant des espaces dans la forêt.
Sadio MANÉ, est aujourd’hui évincé du groupe des cinq meilleurs footballeurs du monde de l’année, d’après le classement de la FIFA, alors que nul ne l’ignore, il a été, durant deux années successives, finaliste de la ligue européenne des clubs champions avec Liverpool, avec à la clé un titre de champion d’Europe et de la Super coupe d’Europe en 2018 – 2019. Enorme fut la surprise du monde du football tant il est vrai qu’il a tout reversé dans la conquête de ces prestigieux titres en faisant parler toute sa classe dans une triomphale et spectaculaire « remontada » devant le FC Barcelone de Lionel MESSI, par le score de quatre buts à zéro.
Sadio MANÉ, au summum de sa gloire, demeure une star lucide, aux antipodes de la grosse tête, altruiste et généreux, ce footballeur à l’instinct de buteur alerte, n’hésite pas offrir sur un plateau d’argent à son coéquipier l’occasion de but qui lui est plus difficile à rater qu’à marquer. C’est la marque des hommes au cœur d’or. Qui plus est, écouter son interview est synonyme de mesure des qualités qui sommeillent en lui. Il ne faut jamais oublier d’où l’on vient, a – t – il l’habitude d’asséner dans ses propos.
Sadio MANÉ, sans complexe, a démontré à la face de la planète – foot, qu’il est le favori du ballon d’or africain. Pas plus tard que lors du match de gala Brésil – Sénégal, ce jeudi 10 septembre 2019, il a été élu homme du match. En grand joueur de rupture, il a pris ses responsabilités pour exploser la défense du Brésil, mettant dans le vent Marquinhos et Dani ALVEZ. Avant d’offrir le pénalty de l’égalisation à l’équipe du Sénégal. Que dire de sa méticuleuse frappe enroulée de l’intérieur du pied droit qui a catapulté la balle sur le poteau, à la quatre - vingt - quatrième minute et qui aurait donné la victoire aux lions ?
Sadio MANÉ, à l’orée du choix du meilleur joueur africain de l’année, mérite le soutien et la communication à outrance nécessaire, qui sous – tendent les lobbyings tous azimuts et qui engendrent ce choix. Amateurs, militants et acteurs du football doivent, de concert, debout comme un seul homme, œuvrer pour que sa maestria soit récompensée à sa juste valeur.
Sadio MANÉ, aussi, faut - il le dire, ou le rappeler aux anciens, a réussi à faire oublier le mythique ballon d’or européen des « red », Kévin KEEGAN, meilleur ailier européen de l’époque, Steve Heiway, et sans risque de verser dans le nombrilisme, a égalé la popularité de la légende Steven GIRARD, qui ne tarit pas d’éloges sur lui. Et comme il est de coutume chez les grands clubs européens, à l’image du Benfica de Lisbonne, qui a érigé la silhouette du demi – dieu du football Eusebio en statue dans l’enceinte de son stade, notre star continentale en mérite autant, pour avoir, entre autres, hissé son club sur le toit de l’Europe.
Sadio MANÉ a, malgré sa modestie reconnue de tous, qualifié la FIFA de farce, sitôt que le classement des cinq meilleurs joueurs fût publié. Parce que déçu, alors que les puristes, les militants du football l’y attendaient. Et cela est un clin d’œil à leur endroit. Aussi me semble t – il que les louanges lancées par le capitaine de l’équipe du Brésil Thiago SILVZA et de son entraineur à son endroit, à la fin du match Brésil – Sénégal, nous confirment dans notre conviction.
Pour ma part, je pense que les instances du football gagneraient à décliner clairement les critères de choix de leurs meilleurs joueurs, afin de rester dans le cadre spécifique de la sportivité ; en d’autres termes, pour que force reste à la performance, au talent, à la compétence et tutti – quanti. S’agissent – ils de performances collectives ou individuelles ? Notre lanterne doit, en tous les cas, être éclairée d’avantage, afin d’en d’éviter ces désagréments et frustrations qui gangrènent le football. Comment comprendre qu’un Samuel Éto, auteur de trente - sept buts dans une saison espagnole et détenteur de la ligue des champions avec le FC Barcelone, en 2009, puisse être écarté de la course au ballon d’or européen ? Quid à l’Inter de Milan en 2010, où il a récidivé en remportant la coupe d’Italie, la série A, la ligue des champions, comme auparavant au club catalan, où il a marqué cent trente buts au total ? Le seul joueur de l’histoire à gagner ces deux triplés, en deux années successives et qui a osé dire, à la cérémonie « The best of FIFA », pour moi : « C’est Sadio MANÉ et SALAH. ».
Extirpons de nos pensées toutes sortes de complexes vis-à-vis des autres et qui tendent toujours à relayer au second plan les nôtres, pendant qu’ils sont les meilleurs. Makhtar NIANG, Mbaye FALL, Roger MENDY, Oumar Gueye SÈNE, El Hadj DIOUF, le malien Salif KEITA dit Domingo, le camerounais Samuel Éto, le nigérian Jay Jay OKOCHA, l’algérien Rabah MADJER, et j’en passe, avaient – j’en suis sûr - le talent pour figurer dans une équipe type de la FIFA, voire, pour ceux qui ne l’ont pas eu, pour décrocher le ballon d’or africain, hélas, Dieu, dans son omnipotence, a décidé que c’est Sadio MANÉ, qui est en passe de l’être. Que le Créateur l’y conduise !
Vive Sadio MANÉ !
Vive le football !
Mame Abdoulaye TOUNKARA
Citoyen sénégalais
Au demeurant, il est vrai, qu’Il est dans l’histoire, des icônes qui se singularisent dans leurs disciplines et qui parfois, font l’objet d’enseignement pour la postérité. Que ce soit dans les sciences, la politique, dans le sport ou que sais - je, leurs œuvres font tache d’huile et percent l’environnement du réel. Je n’irai pas loin pour donner des exemples. Je citerai le professeur Souleyemane Bachir DIAGNE, un des plus grands penseurs du siècle, l’éminent savant Cheikh Anta DIOP, adulé et vénéré partout dans le monde, Amadou Mahtar MBOW, premier africain directeur général de l’UNESCO, Léopold Sédar SENGHOR, le général De GAULLE, le champion du monde de boxe Mbarik FALL allias Battling SIKI, l’athlète Amadou Dia BȂ, vice-champion olympique du quatre – cent – mètres - haies de 1988, à Séoul, derrière l’américain Edwin MOSES, Oumar Gueye SÈNE, l’élégance personnifiée, l’une des plus belles touches de balle du football au monde.
Ce dernier, un virtuose du ballon que son compère de l’équipe nationale du Sénégal des années 80, Roger MENDY, un des meilleurs libéros au monde de l’époque, s’il ne l’était pas, disait dans une interview, qu’il s’en est fallu de peu pour que cet ancien capitaine du Paris Saint Germain fasse parler un ballon de football. Il avait signé en fanfare son entrée officielle dans le landerneau du football sénégalais, en inscrivant sept buts lors d’un certain match de coupe du Sénégal, ayant opposé son club de formation, l’Union Sportive de Gorée à l’équipe de Djignabo de Ziguinchor, en 1979, alors qu’il venait boucler ses 19 ans.
Sadio MANÉ, le meilleur ailier de Liverpool ces trente dernières années, une révélation des voix autorisées du football anglais, n’en est pas moins le meilleur buteur du prestigieux championnat, durant l’année 2018 – 2019. L’enfant de Bambaly, ancien joueur de Génération – foot, de Salzbourg et de Southampton, a inscrit son nom en lettres d’or dans les annales de l’histoire du football mondial.
Sadio MANÉ fait partie de ce lot. Il est tout simplement sublime parce qu’il est, pour ne citer que cette prouesse, l’unique footballeur dans l’histoire de la premerleague, à avoir marqué dans un match officiel trois buts en deux minutes et cinquante - six secondes, sous les couleurs du club Southamptom, devant Aston villa. Cet exploit – oui, car il l’est – pour ceux qui savent un tant soit peu du sport – roi, nécessite des qualités physiques et techniques exceptionnelles, hors de portée du footballeur lambda.
Le roi Pelé, meilleur footballeur de tous les temps, auteur de plus de mille – deux – cents buts dans sa carrière, de son club Santos au Cosmos de New York, « el pibé de oro » Diégo Armando MARADONA, l’extraterrestre Lionel MESSI, ou Christiano Ronaldo, en dépit de leur virtuosité sans commune mesure, ne l’ont point réalisé. Tout en n’oubliant pas que le polonais Robert Léwandowski du Bayern de Munich, a, dans un match de championnat de la Bundesliga, contre Wolfsbourg, marqué cinq buts en neuf minutes.
Sadio MANÉ a prouvé au monde du football et sous plusieurs angles, qu’il a sa place dans n’importe équipe de la planète. Je me permettrais, outre mesure, sans risque de me faire démentir, que notre star fait partie de cette race de footballeurs si rapides avec la balle, au dribbles diaboliques et au talent très au - dessus de la moyenne, qu’aucun défenseur, faut-il Thiago SILVA, BOATENG, Dani ALVEZ ou autre, ne peut arrêter, dès lors qu’il lui fait face dans un contre. Avec un arbitre alerte, notre star vaut au moins un pénalty ou n coup – francs en bordure de la surface de préparation adverse par match, car, dans ses œuvres, personne ne peut l’arrêter balle au pied.
Sadio MANÉ, pour paraphraser un excellent chroniqueur sportif sénégalais, parlant d’un génie de notre football, Mbaye FALL du Diaraf de Dakar, un talent énorme, qui aurait pu, aujourd’hui, indubitablement, jouer au Réal de Madrid, au FC Barcelone ou à Manchester City, avec la balle, gambade comme une biche dévalant des espaces dans la forêt.
Sadio MANÉ, est aujourd’hui évincé du groupe des cinq meilleurs footballeurs du monde de l’année, d’après le classement de la FIFA, alors que nul ne l’ignore, il a été, durant deux années successives, finaliste de la ligue européenne des clubs champions avec Liverpool, avec à la clé un titre de champion d’Europe et de la Super coupe d’Europe en 2018 – 2019. Enorme fut la surprise du monde du football tant il est vrai qu’il a tout reversé dans la conquête de ces prestigieux titres en faisant parler toute sa classe dans une triomphale et spectaculaire « remontada » devant le FC Barcelone de Lionel MESSI, par le score de quatre buts à zéro.
Sadio MANÉ, au summum de sa gloire, demeure une star lucide, aux antipodes de la grosse tête, altruiste et généreux, ce footballeur à l’instinct de buteur alerte, n’hésite pas offrir sur un plateau d’argent à son coéquipier l’occasion de but qui lui est plus difficile à rater qu’à marquer. C’est la marque des hommes au cœur d’or. Qui plus est, écouter son interview est synonyme de mesure des qualités qui sommeillent en lui. Il ne faut jamais oublier d’où l’on vient, a – t – il l’habitude d’asséner dans ses propos.
Sadio MANÉ, sans complexe, a démontré à la face de la planète – foot, qu’il est le favori du ballon d’or africain. Pas plus tard que lors du match de gala Brésil – Sénégal, ce jeudi 10 septembre 2019, il a été élu homme du match. En grand joueur de rupture, il a pris ses responsabilités pour exploser la défense du Brésil, mettant dans le vent Marquinhos et Dani ALVEZ. Avant d’offrir le pénalty de l’égalisation à l’équipe du Sénégal. Que dire de sa méticuleuse frappe enroulée de l’intérieur du pied droit qui a catapulté la balle sur le poteau, à la quatre - vingt - quatrième minute et qui aurait donné la victoire aux lions ?
Sadio MANÉ, à l’orée du choix du meilleur joueur africain de l’année, mérite le soutien et la communication à outrance nécessaire, qui sous – tendent les lobbyings tous azimuts et qui engendrent ce choix. Amateurs, militants et acteurs du football doivent, de concert, debout comme un seul homme, œuvrer pour que sa maestria soit récompensée à sa juste valeur.
Sadio MANÉ, aussi, faut - il le dire, ou le rappeler aux anciens, a réussi à faire oublier le mythique ballon d’or européen des « red », Kévin KEEGAN, meilleur ailier européen de l’époque, Steve Heiway, et sans risque de verser dans le nombrilisme, a égalé la popularité de la légende Steven GIRARD, qui ne tarit pas d’éloges sur lui. Et comme il est de coutume chez les grands clubs européens, à l’image du Benfica de Lisbonne, qui a érigé la silhouette du demi – dieu du football Eusebio en statue dans l’enceinte de son stade, notre star continentale en mérite autant, pour avoir, entre autres, hissé son club sur le toit de l’Europe.
Sadio MANÉ a, malgré sa modestie reconnue de tous, qualifié la FIFA de farce, sitôt que le classement des cinq meilleurs joueurs fût publié. Parce que déçu, alors que les puristes, les militants du football l’y attendaient. Et cela est un clin d’œil à leur endroit. Aussi me semble t – il que les louanges lancées par le capitaine de l’équipe du Brésil Thiago SILVZA et de son entraineur à son endroit, à la fin du match Brésil – Sénégal, nous confirment dans notre conviction.
Pour ma part, je pense que les instances du football gagneraient à décliner clairement les critères de choix de leurs meilleurs joueurs, afin de rester dans le cadre spécifique de la sportivité ; en d’autres termes, pour que force reste à la performance, au talent, à la compétence et tutti – quanti. S’agissent – ils de performances collectives ou individuelles ? Notre lanterne doit, en tous les cas, être éclairée d’avantage, afin d’en d’éviter ces désagréments et frustrations qui gangrènent le football. Comment comprendre qu’un Samuel Éto, auteur de trente - sept buts dans une saison espagnole et détenteur de la ligue des champions avec le FC Barcelone, en 2009, puisse être écarté de la course au ballon d’or européen ? Quid à l’Inter de Milan en 2010, où il a récidivé en remportant la coupe d’Italie, la série A, la ligue des champions, comme auparavant au club catalan, où il a marqué cent trente buts au total ? Le seul joueur de l’histoire à gagner ces deux triplés, en deux années successives et qui a osé dire, à la cérémonie « The best of FIFA », pour moi : « C’est Sadio MANÉ et SALAH. ».
Extirpons de nos pensées toutes sortes de complexes vis-à-vis des autres et qui tendent toujours à relayer au second plan les nôtres, pendant qu’ils sont les meilleurs. Makhtar NIANG, Mbaye FALL, Roger MENDY, Oumar Gueye SÈNE, El Hadj DIOUF, le malien Salif KEITA dit Domingo, le camerounais Samuel Éto, le nigérian Jay Jay OKOCHA, l’algérien Rabah MADJER, et j’en passe, avaient – j’en suis sûr - le talent pour figurer dans une équipe type de la FIFA, voire, pour ceux qui ne l’ont pas eu, pour décrocher le ballon d’or africain, hélas, Dieu, dans son omnipotence, a décidé que c’est Sadio MANÉ, qui est en passe de l’être. Que le Créateur l’y conduise !
Vive Sadio MANÉ !
Vive le football !
Mame Abdoulaye TOUNKARA
Citoyen sénégalais