L’ancien Premier ministre Habib Thiam, décédé lundi à Dakar à l’âge de 84 ans, connu pour avoir été un sprinter de renom, fut en plus le père du plan qui a permis de relancer l’athlétisme sénégalais au début des années 1990, a rappelé Jean Gomis, ancien directeur technique national (DTN) de l’athlétisme, dans un entretien avec l’APS.
"Il avait décidé de mettre sur pied ce plan au sortir d’une piètre prestation des athlètes sénégalais au meeting de l’unité, organisé à Dakar en 1992 et qui a scellé le retour de l’Afrique du Sud dans la famille de l’athlétisme mondial", a rappelé l’ancien DTN.
Habib Thiam, alors Premier ministre, avait pour ce faire "commandité une étude et organisé un conseil interministériel" sur cette question, s’est souvenu Jean Gomis, rappelant que Abdoulaye Makhtar Diop était à l’époque ministre du Sport.
"J’ai eu l’honneur de plancher sur les documents de réflexion, et c’est ce plan qui avait donné naissance aux écoles fédérales et au groupe de performance", a précisé celui qui était à l’époque directeur adjoint des sports.
"Le PM a demandé l’application des directives contenues dans ce document dont le nom officiel est Plan de réhabilitation de l’athlétisme", a poursuivi Jean Gomis, selon qui les premiers résultats escomptés n’avaient "pas tardé à tomber".
Le Sénégal réussit alors "une belle moisson" aux Championnats d’Afrique de Yaoundé (Cameroun) en 1996 et devient finaliste olympique à Atlanta (Etats Unis d’Amérique) du 4X400m la même année.
"Il y a une très belle génération avec les Ibou Faye, Hachim Ndiaye, Aboubacry Ndiaye et Ibrahima Wade qui était forfait à ces JO", une absence qui, aux yeux de l’ancien DTN, avait coûté au Sénégal "une place sur le podium".
"Il y a également la génération dorée des dames avec les Mame Tacko Diouf, Aida Diop, Aminata Diouf sans oublier Amy Mbacké Thiam, championne du monde 2001 à Edmonton (Canada) du 400m", a ajouté Jean Gomis.
"Comme les garçons, le relais féminin a décroché des médailles d’or en Afrique et a été finaliste des Mondiaux à Paris en 2003", a rappelé M. Gomis avec fierté. Selon l’ancien DTN, au-delà de l’athlétisme, il avait été demandé d’élargir ce plan de relance à toutes les fédérations.
Mais si des fédérations ont eu à bénéficier de ce plan, a-t-il précisé, il a été finalement supprimé par le ministère des Sports au milieu des années 2000.
"Il avait décidé de mettre sur pied ce plan au sortir d’une piètre prestation des athlètes sénégalais au meeting de l’unité, organisé à Dakar en 1992 et qui a scellé le retour de l’Afrique du Sud dans la famille de l’athlétisme mondial", a rappelé l’ancien DTN.
Habib Thiam, alors Premier ministre, avait pour ce faire "commandité une étude et organisé un conseil interministériel" sur cette question, s’est souvenu Jean Gomis, rappelant que Abdoulaye Makhtar Diop était à l’époque ministre du Sport.
"J’ai eu l’honneur de plancher sur les documents de réflexion, et c’est ce plan qui avait donné naissance aux écoles fédérales et au groupe de performance", a précisé celui qui était à l’époque directeur adjoint des sports.
"Le PM a demandé l’application des directives contenues dans ce document dont le nom officiel est Plan de réhabilitation de l’athlétisme", a poursuivi Jean Gomis, selon qui les premiers résultats escomptés n’avaient "pas tardé à tomber".
Le Sénégal réussit alors "une belle moisson" aux Championnats d’Afrique de Yaoundé (Cameroun) en 1996 et devient finaliste olympique à Atlanta (Etats Unis d’Amérique) du 4X400m la même année.
"Il y a une très belle génération avec les Ibou Faye, Hachim Ndiaye, Aboubacry Ndiaye et Ibrahima Wade qui était forfait à ces JO", une absence qui, aux yeux de l’ancien DTN, avait coûté au Sénégal "une place sur le podium".
"Il y a également la génération dorée des dames avec les Mame Tacko Diouf, Aida Diop, Aminata Diouf sans oublier Amy Mbacké Thiam, championne du monde 2001 à Edmonton (Canada) du 400m", a ajouté Jean Gomis.
"Comme les garçons, le relais féminin a décroché des médailles d’or en Afrique et a été finaliste des Mondiaux à Paris en 2003", a rappelé M. Gomis avec fierté. Selon l’ancien DTN, au-delà de l’athlétisme, il avait été demandé d’élargir ce plan de relance à toutes les fédérations.
Mais si des fédérations ont eu à bénéficier de ce plan, a-t-il précisé, il a été finalement supprimé par le ministère des Sports au milieu des années 2000.