Le ministre guinéen de la Justice a assuré que le colonel Claude Pivi, fugitif le plus recherché du pays, a été extradé après son arrestation mardi au Liberia, mais selon son avocat, son client est introuvable à Conakry.
M. Pivi a été condamné en août à la prison à vie pour crimes contre l'humanité pour son implication dans le massacre du 28 septembre 2009.
"Le mardi 17 septembre 2024, les efforts conjoints des Forces de défense et de sécurité ont permis d’arrêter le fugitif. Il a été ramené à la maison centrale pour purger sa peine conformément à la loi", a dit le ministre Yaya Kaïraba Kaba dans un communiqué reçu jeudi par l'AFP.
Mais selon son avocat, Me Abdourahmane Dabo, Claude Pivi est pour le moment introuvable.
"J’ai envoyé quelqu’un à la prison centrale de Conakry il n’y est pas. J’ai envoyé des gens à l’aéroport, on me dit qu’on ne l’y a pas vu. A 6h00 ce matin (locales et GMT), une source qui suit le dossier m’a confirmé qu’il est encore à Monrovia", a-t-il dit à l'AFP.
Me Dabo avait dit mercredi à l'AFP que son client avait été arrêté au Liberia, sans être en mesure de donner des détails.
Depuis dix mois et son évasion retentissante de la maison centrale de Conakry, l'ancien ministre de la Sécurité présidentielle était en cavale. Les autorités avaient offert une forte récompense pour sa capture. Son arrestation a été accueilli avec un vif soulagement par les associations de victimes du massacre du 28 septembre 2009.
Ce jour-là, au moins 156 personnes ont été tuées, par balle, au couteau, à la machette ou à la baïonnette, et des centaines d'autres blessées dans la répression d'un rassemblement de l'opposition dans un stade de Conakry et ses environs, selon le rapport d'une commission d'enquête internationale mandatée par l'ONU. Au moins 109 femmes ont été violées.
Les exactions ont continué plusieurs jours contre des femmes séquestrées et des détenus torturés dans ce qui est considéré comme l'un des épisodes les plus sombres de l'histoire contemporaine de la Guinée.
M. Pivi a été condamné en août à la prison à vie pour crimes contre l'humanité pour son implication dans le massacre du 28 septembre 2009.
"Le mardi 17 septembre 2024, les efforts conjoints des Forces de défense et de sécurité ont permis d’arrêter le fugitif. Il a été ramené à la maison centrale pour purger sa peine conformément à la loi", a dit le ministre Yaya Kaïraba Kaba dans un communiqué reçu jeudi par l'AFP.
Mais selon son avocat, Me Abdourahmane Dabo, Claude Pivi est pour le moment introuvable.
"J’ai envoyé quelqu’un à la prison centrale de Conakry il n’y est pas. J’ai envoyé des gens à l’aéroport, on me dit qu’on ne l’y a pas vu. A 6h00 ce matin (locales et GMT), une source qui suit le dossier m’a confirmé qu’il est encore à Monrovia", a-t-il dit à l'AFP.
Me Dabo avait dit mercredi à l'AFP que son client avait été arrêté au Liberia, sans être en mesure de donner des détails.
Depuis dix mois et son évasion retentissante de la maison centrale de Conakry, l'ancien ministre de la Sécurité présidentielle était en cavale. Les autorités avaient offert une forte récompense pour sa capture. Son arrestation a été accueilli avec un vif soulagement par les associations de victimes du massacre du 28 septembre 2009.
Ce jour-là, au moins 156 personnes ont été tuées, par balle, au couteau, à la machette ou à la baïonnette, et des centaines d'autres blessées dans la répression d'un rassemblement de l'opposition dans un stade de Conakry et ses environs, selon le rapport d'une commission d'enquête internationale mandatée par l'ONU. Au moins 109 femmes ont été violées.
Les exactions ont continué plusieurs jours contre des femmes séquestrées et des détenus torturés dans ce qui est considéré comme l'un des épisodes les plus sombres de l'histoire contemporaine de la Guinée.