Un collectif de la société civile, moteur de la contestation en Guinée ces dernières années, a menacé mardi de reprendre les manifestations si la junte ne s'engage pas à rendre le pouvoir d'ici à la fin de l'année.
"Nous nous opposerons fermement à toute idée de glissement de la transition par tous les moyens légaux, y compris les manifestations dans les rues et sur les places publiques", a déclaré devant la presse à Conakry Ibrahima Diallo, représentant du Front national pour la défense de la Constitution (FNDC), dissous par les autorités.
La junte qui a pris le pouvoir par la force en 2021 avait accepté sous la pression de la Communauté des Etats ouest-africains de partir d'ici à fin 2024, au terme d'une période dite de "transition" au cours de laquelle elle disait vouloir mener de profondes réformes.
Mais le nouveau Premier ministre Amadou Oury Bah a reconnu ces dernières semaines que la junte ne pourrait tenir cet objectif, comme pressenti de longue date, et qu'elle devrait rester à la tête du pays au moins jusqu'en 2025. Le chef de la junte, le général Mamadi Doumbouya, est resté silencieux sur le sujet.
La Guinée connaît "une situation socio-économique précaire où l'électricité se raréfie, où l'eau potable manque dans les robinets, où le chômage est endémique", et "prolonger la transition" dans ces conditions instables "revient à prolonger la souffrance du peuple de Guinée", a estimé Ibrahima Diallo pour le FNDC.
Le FNDC va engager des consultations avec les partis, la société civile et les syndicats de la presse en vue d'une reprise des manifestations, a-t-il dit, en pressant le général Doumbouya de renouer le dialogue avec l'opposition.
Samedi déjà, une coalition de l'opposition, l'Alliance nationale pour l'alternance et la démocratie (Anad) a appelé à des manifestations.
Le FNDC, fer de lance de la contestation contre l'ex-président Alpha Condé renversé en 2021, a initié plusieurs journées de mobilisation sous la junte pour la pousser à partir.
La Guinée, dirigée pendant des décennies par des régimes dictatoriaux ou autoritaires, est coutumière des manifestations qui prennent une tournure violente.
La répression des manifestations y a fait au moins 47 morts depuis 2021, écrit Amnesty International dans un rapport publié en mai.
La junte a interdit toute manifestation depuis 2022, et fait arrêter, engagé des poursuites contre ou poussé à l'exil un certain nombre de dirigeants de l'opposition, dont des membres du FNDC.
"Nous nous opposerons fermement à toute idée de glissement de la transition par tous les moyens légaux, y compris les manifestations dans les rues et sur les places publiques", a déclaré devant la presse à Conakry Ibrahima Diallo, représentant du Front national pour la défense de la Constitution (FNDC), dissous par les autorités.
La junte qui a pris le pouvoir par la force en 2021 avait accepté sous la pression de la Communauté des Etats ouest-africains de partir d'ici à fin 2024, au terme d'une période dite de "transition" au cours de laquelle elle disait vouloir mener de profondes réformes.
Mais le nouveau Premier ministre Amadou Oury Bah a reconnu ces dernières semaines que la junte ne pourrait tenir cet objectif, comme pressenti de longue date, et qu'elle devrait rester à la tête du pays au moins jusqu'en 2025. Le chef de la junte, le général Mamadi Doumbouya, est resté silencieux sur le sujet.
La Guinée connaît "une situation socio-économique précaire où l'électricité se raréfie, où l'eau potable manque dans les robinets, où le chômage est endémique", et "prolonger la transition" dans ces conditions instables "revient à prolonger la souffrance du peuple de Guinée", a estimé Ibrahima Diallo pour le FNDC.
Le FNDC va engager des consultations avec les partis, la société civile et les syndicats de la presse en vue d'une reprise des manifestations, a-t-il dit, en pressant le général Doumbouya de renouer le dialogue avec l'opposition.
Samedi déjà, une coalition de l'opposition, l'Alliance nationale pour l'alternance et la démocratie (Anad) a appelé à des manifestations.
Le FNDC, fer de lance de la contestation contre l'ex-président Alpha Condé renversé en 2021, a initié plusieurs journées de mobilisation sous la junte pour la pousser à partir.
La Guinée, dirigée pendant des décennies par des régimes dictatoriaux ou autoritaires, est coutumière des manifestations qui prennent une tournure violente.
La répression des manifestations y a fait au moins 47 morts depuis 2021, écrit Amnesty International dans un rapport publié en mai.
La junte a interdit toute manifestation depuis 2022, et fait arrêter, engagé des poursuites contre ou poussé à l'exil un certain nombre de dirigeants de l'opposition, dont des membres du FNDC.