Alpha Condé, le président de la Guinée, a renouvelé dimanche son offre de dialogue politique à l'opposition, après les manifestations du 27 septembre. Un dialogue auquel l'opposition n’est pas hostile mais sous certaines conditions. Elle demande ainsi la libération des manifestants récemment arrêtés et que le pouvoir reconsidère les conditions d'organisation du scrutin législatif prévu, en théorie, le 29 décembre prochain.
Alpha Condé l'a répété dimanche dernier. Il souhaite des législatives transparentes et inclusives. Mais l'opposition a des doutes. Elle veut bien un dialogue politique avec le chef de l'Etat mais à deux conditions. D'une part, que les manifestants arrêtés depuis les marches du 27 septembre soient libérés, et d'autre part, que la Commission électorale cesse les opérations de recensement entamées sans consultation. Sidya Touré, le président de l’Union de forces républicaines (UFR), expose les problèmes rencontrés.
« Le problème de fond, c’est qu’une nouvelle société a été recrutée sans appel d’offre, pour faire le recensement, alors que ce qui est prévu par la loi, c’est une révision du fichier électoral qui a servi à l’élection du président de la République. Ensuite, cette Céni a signé un protocole d’accord en l’absence des partis politiques qui transfère pratiquement la totalité de ses pouvoirs au ministère de l’Administration du territoire. »
« Un hold-up électoral »
Pour Cellou Dalein Diallo, le président de l’Union des forces démocratiques de Guinée (UFDG), le chef de l’Etat est de mauvaise foi et prépare « un hold-up électoral ».
« Le gouvernement de Monsieur Alpha Condé tient toujours à faire ce recensement intégral. Je vous rappelle que le gouvernement ne veut pas de cette liste, bien que c’est celle-là qui a permis à Alpha Condé d’être élu. Mais ils veulent faire une autre liste qui leur permettra justement d’organiser un hold-up électoral lors des législatives ».
L’opposition a d'ores et déjà prévenu l'ex-Groupe de contact pour la Guinée, qui regroupe l'ensemble des partenaires étrangers. Si le dialogue n'aboutit pas, elle boycottera les élections.
( RFI )
Alpha Condé l'a répété dimanche dernier. Il souhaite des législatives transparentes et inclusives. Mais l'opposition a des doutes. Elle veut bien un dialogue politique avec le chef de l'Etat mais à deux conditions. D'une part, que les manifestants arrêtés depuis les marches du 27 septembre soient libérés, et d'autre part, que la Commission électorale cesse les opérations de recensement entamées sans consultation. Sidya Touré, le président de l’Union de forces républicaines (UFR), expose les problèmes rencontrés.
« Le problème de fond, c’est qu’une nouvelle société a été recrutée sans appel d’offre, pour faire le recensement, alors que ce qui est prévu par la loi, c’est une révision du fichier électoral qui a servi à l’élection du président de la République. Ensuite, cette Céni a signé un protocole d’accord en l’absence des partis politiques qui transfère pratiquement la totalité de ses pouvoirs au ministère de l’Administration du territoire. »
« Un hold-up électoral »
Pour Cellou Dalein Diallo, le président de l’Union des forces démocratiques de Guinée (UFDG), le chef de l’Etat est de mauvaise foi et prépare « un hold-up électoral ».
« Le gouvernement de Monsieur Alpha Condé tient toujours à faire ce recensement intégral. Je vous rappelle que le gouvernement ne veut pas de cette liste, bien que c’est celle-là qui a permis à Alpha Condé d’être élu. Mais ils veulent faire une autre liste qui leur permettra justement d’organiser un hold-up électoral lors des législatives ».
L’opposition a d'ores et déjà prévenu l'ex-Groupe de contact pour la Guinée, qui regroupe l'ensemble des partenaires étrangers. Si le dialogue n'aboutit pas, elle boycottera les élections.
( RFI )
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