Le président guinéen Alpha Condé a amnistié le 15 août trente-sept partisans de l'opposant et candidat malheureux à la présidentielle Cellou Dalein Diallo, président de l'UFDG. Ils avaient été arrêtés et condamnés à des peines allant de six mois avec sursis à deux ans de prison fermes, après leur interpellation, le 3 avril dernier, alors qu'ils se rendaient à l'aéroport de Conakry pour accueillir le leader de l'UFDG, de retour au pays après une absence de quatre mois.
Parmi les trente-sept personnes amnistiées lundi, il y a trois militaires. Il s’agit entre autres, de l’adjudant-chef Abdoulaye Diallo, de l’adjudant Alpha Abdoulaye Sow et du caporal Boubacar Bah. Le délit est participation à une manifestation interdite, actes de vandalisme et violence.
Ils étaient tous les trois affectés suite aux accords d’Ouagadougou du 15 janvier 2010 à la protection rapprochée de l’ancien Premier ministre et président de l'UFDG, Cellou Dalein Diallo. C’est pourquoi le 3 avril, ils sont allés à l’aéroport de Conakry attendre le chef de l’opposition qui rentrait en Guinée après plus de quatre mois passés à l’étranger. Tout comme d’ailleurs des milliers d’autres militants et sympathisants de l’UFDG.
Certains dont les militaires ont été arrêtés sur le parking de l’aéroport et d’autres dans le quartier de Bambeto, d’autres encore chez eux à leur domicile. Une quarantaine ont été jugés et condamnés le 12 mai à des peines allant de six mois avec sursis à deux ans de prison fermes, pour participation à une manifestation interdite.
Dans la foulée, les militaires ont été également radiés des effectifs de l’armée par les nouvelles autorités guinéennes. Après avoir donc croupi pendant quatre mois à la prison centrale de Conakry et à la suite d’une demande de pardon exprimée par leurs familles respectives, selon le communiqué officiel, Alpha Condé leur a accordé sa grâce le 15 août. Ce qui leur permettra de fêter la fin du ramadan dans deux semaines en famille.
( Avec RFI )
Parmi les trente-sept personnes amnistiées lundi, il y a trois militaires. Il s’agit entre autres, de l’adjudant-chef Abdoulaye Diallo, de l’adjudant Alpha Abdoulaye Sow et du caporal Boubacar Bah. Le délit est participation à une manifestation interdite, actes de vandalisme et violence.
Ils étaient tous les trois affectés suite aux accords d’Ouagadougou du 15 janvier 2010 à la protection rapprochée de l’ancien Premier ministre et président de l'UFDG, Cellou Dalein Diallo. C’est pourquoi le 3 avril, ils sont allés à l’aéroport de Conakry attendre le chef de l’opposition qui rentrait en Guinée après plus de quatre mois passés à l’étranger. Tout comme d’ailleurs des milliers d’autres militants et sympathisants de l’UFDG.
Certains dont les militaires ont été arrêtés sur le parking de l’aéroport et d’autres dans le quartier de Bambeto, d’autres encore chez eux à leur domicile. Une quarantaine ont été jugés et condamnés le 12 mai à des peines allant de six mois avec sursis à deux ans de prison fermes, pour participation à une manifestation interdite.
Dans la foulée, les militaires ont été également radiés des effectifs de l’armée par les nouvelles autorités guinéennes. Après avoir donc croupi pendant quatre mois à la prison centrale de Conakry et à la suite d’une demande de pardon exprimée par leurs familles respectives, selon le communiqué officiel, Alpha Condé leur a accordé sa grâce le 15 août. Ce qui leur permettra de fêter la fin du ramadan dans deux semaines en famille.
( Avec RFI )