Pour une première participation, le Général Umaro Sissoco Embalo a mis à terre le géant Parti africain pour l'Indépendance de la Guinée et du Cap-Vert (PAIGC). Une prouesse que l'ancien Premier ministre de José Mario Vaz doit à son opiniâtreté, mais aussi au soutien que lui ont apporté les candidats arrivés 3e, 4e et 5e au premier tour. Dans cette catégorie, on peut trouver le président sortant, José Mario Vaz dit Jomav. Avec seulement 12% des voix, il s'est classé quatrième après Nuno Gomes Nabiam. Candidat à sa propre succession, Jomav n'a donc pas pu prolonger son bail avec le peuple bissau-guinéen.
Élu en 2014 sous la bannière du PAIGC, il sera exclu de cette formation politique après qu'il a démis de ses fonctions de Premier ministre, Domingos Simoes Pereira. La majorité connaît dès lors une fronde. Des députés qui n'étaient pas en phase avec les agissements de DSP, vont créer le Mouvement pour l'Alternance démocratique (MADEM G15).
Proche de cette mouvance, José Mario Vaz espérait être son candidat à la présidentielle. Sauf qu'il ne réussira pas remplir les conditions pour être investi par le Madem. Le premier parti de l'opposition a plutôt misé sur l'ancien Premier ministre Umaro Sissoco Embalo pour faire face au PAIGC qui a naturellement investi Domingos Simoes Pereira. Jomav n'avait d'autre choix que de participer aux élections, en tant qu'Indépendant.
Sans appareil politique sophistiqué, les dés étaient déjà pipés pour le président sortant qui avait déjà fourni beaucoup d’énergie dans son bras de fer avec le PAIGC et la communauté internationale. À l'issue du premier tour, il n'obtient que 12% des suffrages valablement exprimés et voit ses chances de rempiler s'envoler. Mais il restait une autre carte à jouer pour cet homme du sérail.
Dans l'entre deux tours, il prend le temps de réflexion nécessaire avant d'officialiser son soutien à Umaro Sissoco Embalo. Il expliquait ce choix par la nécessité pour lui d'avoir un profil à même de perpétuer son œuvre. Mais pour le président sortant, il fallait aussi prendre sa revanche sur Domingos Simoes Pereira. Avec la victoire d'Umaro Sissoco Embalo, Jomav a gagné son pari. Une victoire détournée, mais une victoire quand même !
Élu en 2014 sous la bannière du PAIGC, il sera exclu de cette formation politique après qu'il a démis de ses fonctions de Premier ministre, Domingos Simoes Pereira. La majorité connaît dès lors une fronde. Des députés qui n'étaient pas en phase avec les agissements de DSP, vont créer le Mouvement pour l'Alternance démocratique (MADEM G15).
Proche de cette mouvance, José Mario Vaz espérait être son candidat à la présidentielle. Sauf qu'il ne réussira pas remplir les conditions pour être investi par le Madem. Le premier parti de l'opposition a plutôt misé sur l'ancien Premier ministre Umaro Sissoco Embalo pour faire face au PAIGC qui a naturellement investi Domingos Simoes Pereira. Jomav n'avait d'autre choix que de participer aux élections, en tant qu'Indépendant.
Sans appareil politique sophistiqué, les dés étaient déjà pipés pour le président sortant qui avait déjà fourni beaucoup d’énergie dans son bras de fer avec le PAIGC et la communauté internationale. À l'issue du premier tour, il n'obtient que 12% des suffrages valablement exprimés et voit ses chances de rempiler s'envoler. Mais il restait une autre carte à jouer pour cet homme du sérail.
Dans l'entre deux tours, il prend le temps de réflexion nécessaire avant d'officialiser son soutien à Umaro Sissoco Embalo. Il expliquait ce choix par la nécessité pour lui d'avoir un profil à même de perpétuer son œuvre. Mais pour le président sortant, il fallait aussi prendre sa revanche sur Domingos Simoes Pereira. Avec la victoire d'Umaro Sissoco Embalo, Jomav a gagné son pari. Une victoire détournée, mais une victoire quand même !
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