Selon l’organisateur El Hadji Gorgui Wade Ndoye, le Gingembre littéraire de cette année s’est déroulé en deux lieux, deux temps. Dans son interview avec la presse, l’initiateur a évoqué que les idées seront proposées au gouvernement et aux partenaires du développement. Clôturé à Ziguinchor en Casamance qui est une terre de brassage culturelle, terre des femmes surtout terre de civilisation, il convient pour lui de parler de renaissance des langues nationales. Ce qui justifie la présence du grand écrivain Boubacar Boris Diop pour parler de l’écriture romanesque dans les langues nationales. Si l’on se fie à ses dires, le mémo sera proposé au Président de la République. Selon lui, « ce pays-là doit s’armer et l’armement le plus sûr, c’est l’armement culturel ».