Le Fonds monétaire international trouve que le Sénégal dispose encore d’une bonne signature, mais il invite les autorités de Dakar à ne pas franchir la ligne rouge.
"Jusqu’à ce jour, le risque d’endettement du Sénégal reste faible. Tout de même, il est important que le gouvernement continue à gérer sa dette avec prudence", a déclaré la représentante-résidente de cette institution, dans les colonnes du journal Sud Quotidien (édition du jour).
"Pour que le Sénégal conserve son faible risque de surendettement, il faudra traiter les problèmes structurels liés au besoin de financement global du secteur public, lequel n’est pas entièrement reflété par le déficit budgétaire global", a ajouté Cemille Sancak.
Cette dernière recommande à l’Etat de poursuivre les réformes à la Poste, à la Caisse de retraite de la fonction publique, ainsi que la limitation de l’utilisation des comptes de dépôts en dehors des affectations de l’exercice budgétaire en cours.
"Il y a toujours des possibilités d’emprunter davantage pour le Sénégal, mais le plafond limite le niveau d’endettement", relève la représentante-résidente. Pour elle : "ce qui est important dans un programme, c’est le plafond relatif au déficit budgétaire global, et plus globalement, le plafond en termes de financement global du secteur public".