DAKARACTU.COM Après la controverse suscitée par l’article de dakaractu sur le CNG, Gaston Mbengue apporte, avec l’assentiment de cette structure, sa part de vérité sur les différentes questions soulevées par l’article.
« Les subventions de la Fila, de la Confejes et de la Cedeao »
Je suis formel : le CNG, qui a des dettes, n’a pas reçu les subventions annoncées. Certaines subventions peuvent être annoncées sans être effectivement versées. Je peux même témoigner que, pour le cas de la Cedeao, le Dr Alioune Sarr a dû interrompre le dernier tournoi et refuser de laisser démarrer les compétitions pour obtenir que cette structure lui verse les frais d’organisation. Et n’a dû le reprendre qu’après avoir eu l’engagement du représentant du Niger.
« Le Grand Prix du chef de l’Etat »
Il y a eu des moments où le chef de l’Etat a remis 15 millions pour l’organisation de cet évènement. Mais il y a d’autres où il a donné beaucoup moins : 7 millions, par exemple.
« Les licences des lutteurs, managers et promoteurs »
Il y a un gap important entre les chiffres déclarés et ceux réels. S’il y a 6 000 lutteurs, seuls 300 ont des combats. Et les lutteurs ne paient en général leur licence que s’ils signent un contrat pour un combat. Quant aux managers, ils sont 47 même si officiellement il y a quelque 200 écuries. Parmi les promoteurs, seuls 5 montent véritablement des combats. Seuls 19 promoteurs ont acheté leurs licences. Ces données révisent les chiffres à la baisse et par conséquent les droits payés.
« Les droits d’organisation »
Je ne peux parler que du stade Demba Diop que je connais car je n’ai jamais organisé de combat à Iba Mar Diop. A Demba Diop, les droits d’organisation varient entre 500 000 et 5 millions de francs cfa. Mais les promoteurs, en fonction de leurs contraintes, négocient avec le CNG qui se montre souvent compréhensif. Je défie n’importe qui de prouver qu’il a une seule fois payé 5 millions. Cela n’a jamais existé.
« Les retenues sur les lutteurs »
Le CNG a apporté de la discipline à la lutte. L’arène était un véritable foutoir. Aujourd’hui que la lutte est devenue un business, et que surgissent des enjeux énormes, il fallait la réglementer et la professionnaliser. C’est ce que le CNG a fait, à partir de constats quotidiens. Les sorties de l’enceinte ont, par exemple, été réglementées après le combat opposant Yékini à Moustapha Guèye qui a vu ce dernier en abuser. Et puis, par-dessus tout, la question est simple : le règlement est ce qu’il est, il faut s’y conformer au lieu de le décrier. Dura lex sed lex.
« La gestion comptable du CNG »
Le CNG n’est pas une fédération. Elle n’a à rendre compte qu’au ministre des Sports qui lui renouvelle son contrat chaque année.
« La destination de l’argent du CNG »
Le CNG fait beaucoup de choses sans pouvoir le dire. Elle fait énormément de social à l’occasion de décès et maladies de lutteurs. Elle prend en charge l’équipe nationale, organise le Grand Prix du chef de l’Etat, souscrit à l’assurance des lutteurs à l’occasion des combats... C’est Axa, qui est à côté de la lutte depuis la période des vaches maigres, qui a été conservée comme assureur par le CNG.
Plus globalement, je ne défends ni Alioune Sarr ni le CNG. Mais si cette structure était mal gérée, je n’allais pas leur confier mes fonds à chaque combat. D’ailleurs à la fin de ce mandat de 4 ans de Dr Sarr, je quitterai la lutte.
Propos recueillis par Cheikh Yérim Seck.
« Les subventions de la Fila, de la Confejes et de la Cedeao »
Je suis formel : le CNG, qui a des dettes, n’a pas reçu les subventions annoncées. Certaines subventions peuvent être annoncées sans être effectivement versées. Je peux même témoigner que, pour le cas de la Cedeao, le Dr Alioune Sarr a dû interrompre le dernier tournoi et refuser de laisser démarrer les compétitions pour obtenir que cette structure lui verse les frais d’organisation. Et n’a dû le reprendre qu’après avoir eu l’engagement du représentant du Niger.
« Le Grand Prix du chef de l’Etat »
Il y a eu des moments où le chef de l’Etat a remis 15 millions pour l’organisation de cet évènement. Mais il y a d’autres où il a donné beaucoup moins : 7 millions, par exemple.
« Les licences des lutteurs, managers et promoteurs »
Il y a un gap important entre les chiffres déclarés et ceux réels. S’il y a 6 000 lutteurs, seuls 300 ont des combats. Et les lutteurs ne paient en général leur licence que s’ils signent un contrat pour un combat. Quant aux managers, ils sont 47 même si officiellement il y a quelque 200 écuries. Parmi les promoteurs, seuls 5 montent véritablement des combats. Seuls 19 promoteurs ont acheté leurs licences. Ces données révisent les chiffres à la baisse et par conséquent les droits payés.
« Les droits d’organisation »
Je ne peux parler que du stade Demba Diop que je connais car je n’ai jamais organisé de combat à Iba Mar Diop. A Demba Diop, les droits d’organisation varient entre 500 000 et 5 millions de francs cfa. Mais les promoteurs, en fonction de leurs contraintes, négocient avec le CNG qui se montre souvent compréhensif. Je défie n’importe qui de prouver qu’il a une seule fois payé 5 millions. Cela n’a jamais existé.
« Les retenues sur les lutteurs »
Le CNG a apporté de la discipline à la lutte. L’arène était un véritable foutoir. Aujourd’hui que la lutte est devenue un business, et que surgissent des enjeux énormes, il fallait la réglementer et la professionnaliser. C’est ce que le CNG a fait, à partir de constats quotidiens. Les sorties de l’enceinte ont, par exemple, été réglementées après le combat opposant Yékini à Moustapha Guèye qui a vu ce dernier en abuser. Et puis, par-dessus tout, la question est simple : le règlement est ce qu’il est, il faut s’y conformer au lieu de le décrier. Dura lex sed lex.
« La gestion comptable du CNG »
Le CNG n’est pas une fédération. Elle n’a à rendre compte qu’au ministre des Sports qui lui renouvelle son contrat chaque année.
« La destination de l’argent du CNG »
Le CNG fait beaucoup de choses sans pouvoir le dire. Elle fait énormément de social à l’occasion de décès et maladies de lutteurs. Elle prend en charge l’équipe nationale, organise le Grand Prix du chef de l’Etat, souscrit à l’assurance des lutteurs à l’occasion des combats... C’est Axa, qui est à côté de la lutte depuis la période des vaches maigres, qui a été conservée comme assureur par le CNG.
Plus globalement, je ne défends ni Alioune Sarr ni le CNG. Mais si cette structure était mal gérée, je n’allais pas leur confier mes fonds à chaque combat. D’ailleurs à la fin de ce mandat de 4 ans de Dr Sarr, je quitterai la lutte.
Propos recueillis par Cheikh Yérim Seck.