« Le gouvernement gambien a rappelé douze ambassadeurs après avoir mis fin à leurs fonctions, a déclaré une source au ministère ayant requis l’anonymat. Je ne sais pas pourquoi le président Yaya Jammeh les a limogés. Mais je peux vous dire que ce sont des ambassadeurs qui ont félicité le président élu Adama Barrow pour sa victoire. »
Il s’agit des ambassadeurs aux États-Unis, au Sénégal, aux Nations unies, en Chine, en Russie, en Grande-Bretagne, en Turquie, en Belgique, en Espagne, à Cuba, en Guinée-Bissau et en Éthiopie. Ces diplomates avaient adressé fin décembre à Yaya Jammeh une lettre lui demandant de céder le pouvoir.
Mauvais perdant ?
La Gambie traverse une crise née de l’élection présidentielle du 1er décembre. Dans un premier temps, Yaya Jammeh avait félicité son opposant Adama Barrow pour sa victoire. Mais le 9 décembre, le président en exercice, qui dirige le pays d’une main de fer depuis 22 ans, a annoncé qu’il contestait désormais les résultats.
Battu de quelque 19 000 voix, Jammeh a porté l’affaire en justice. Le 13 décembre, son parti a saisi la Cour suprême d’une demande d’annulation de l’élection, arguant d’irrégularités dans la comptabilisation des votes et l’organisation du scrutin. Deux autres recours ont également été déposés le 3 janvier, dont une émanant du chef de l’État lui-même.
Depuis son revirement, Jammeh est mis sous pression pour quitter le pouvoir le 19 janvier, après l’expiration de son mandat. La Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cédéao, 15 pays), a notamment dépêché une mission de dirigeants à Banjul le 13 décembre, sans succès, et multiplie les réunions sur le dossier.
Malgré ces pressions, Yaya Jammeh a assuré le 20 décembre qu’il ne céderait pas le pouvoir tant que la Cour suprême n’aurait pas statué sur ses recours électoraux. Cette juridiction doit se réunir ce mardi 10 janvier. Mais des incertitudes planent sur l’audience, plusieurs juges non gambiens n’ayant pas officiellement accepté d’y siéger. Ex-colonie britannique de moins de deux millions d’habitants, la Gambie fait souvent appel à des magistrats d’autres pays anglophones, notamment en provenance du Nigeria, pour renforcer son système judiciaire.
Il s’agit des ambassadeurs aux États-Unis, au Sénégal, aux Nations unies, en Chine, en Russie, en Grande-Bretagne, en Turquie, en Belgique, en Espagne, à Cuba, en Guinée-Bissau et en Éthiopie. Ces diplomates avaient adressé fin décembre à Yaya Jammeh une lettre lui demandant de céder le pouvoir.
Mauvais perdant ?
La Gambie traverse une crise née de l’élection présidentielle du 1er décembre. Dans un premier temps, Yaya Jammeh avait félicité son opposant Adama Barrow pour sa victoire. Mais le 9 décembre, le président en exercice, qui dirige le pays d’une main de fer depuis 22 ans, a annoncé qu’il contestait désormais les résultats.
Battu de quelque 19 000 voix, Jammeh a porté l’affaire en justice. Le 13 décembre, son parti a saisi la Cour suprême d’une demande d’annulation de l’élection, arguant d’irrégularités dans la comptabilisation des votes et l’organisation du scrutin. Deux autres recours ont également été déposés le 3 janvier, dont une émanant du chef de l’État lui-même.
Depuis son revirement, Jammeh est mis sous pression pour quitter le pouvoir le 19 janvier, après l’expiration de son mandat. La Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cédéao, 15 pays), a notamment dépêché une mission de dirigeants à Banjul le 13 décembre, sans succès, et multiplie les réunions sur le dossier.
Malgré ces pressions, Yaya Jammeh a assuré le 20 décembre qu’il ne céderait pas le pouvoir tant que la Cour suprême n’aurait pas statué sur ses recours électoraux. Cette juridiction doit se réunir ce mardi 10 janvier. Mais des incertitudes planent sur l’audience, plusieurs juges non gambiens n’ayant pas officiellement accepté d’y siéger. Ex-colonie britannique de moins de deux millions d’habitants, la Gambie fait souvent appel à des magistrats d’autres pays anglophones, notamment en provenance du Nigeria, pour renforcer son système judiciaire.