L'opposant historique au Gabon Pierre Mamboundou, leader de l'Union du peuple gabonais (UPG) et trois fois candidat à l'élection présidentielle, est décédé samedi soir, a affirmé dimanche à l'AFP Fidèle Waura, secrétaire général de l'UPG.
"Il est décédé vers 23H00 (22H00 GMT). Il avait travaillé samedi toute la journée et semblait en pleine forme", a indiqué M. Waura à propos de M. Mamboundou, 65 ans, qui a passé toute sa vie politique dans l'opposition.
M. Mamboundou avait séjourné pendant près de six mois en France pour des raisons médicales en 2010, et était revenu au Gabon en novembre 2010.
Il avait notamment participé le 1er octobre à une manifestation de plusieurs leaders de l'opposition demandant le report en 2012 des législatives prévues en décembre prochain pour pouvoir introduire la biométrie dans le processus électoral.
Opposant radical, il s'était présenté à la présidentielle contre Omar Bongo en 1998 et en 2005, revendiquant à chaque fois la victoire et criant à la fraude électorale.
En 2009 après le décès d'Omar Bongo, il s'était présenté contre son fils Ali Bongo Ondimba. Initialement classé troisième derrière Ali Bongo et André Mba Obame, il avait ensuite été classé deuxième après l'officialisation des résultats là aussi contestés par toute l'opposition.
Il avait rencontré le président Ali Bongo en septembre 2010, et la presse ainsi que des membres de son parti avaient alors évoqué une possible entrée de l'UPG au gouvernement. Les négociations n'avaient finalement pas abouti et Mamboundou n'a finalement jamais participé à un gouvernement.
D'ethnie Punu, ingénieur en communication, Mamboundou était le fondateur de l'Union du peuple gabonais (UPG). De haute taille, il portait toujours au moins un élément rouge sur lui (la couleur de son parti pour "carton rouge" au pouvoir).
( AFP )
"Il est décédé vers 23H00 (22H00 GMT). Il avait travaillé samedi toute la journée et semblait en pleine forme", a indiqué M. Waura à propos de M. Mamboundou, 65 ans, qui a passé toute sa vie politique dans l'opposition.
M. Mamboundou avait séjourné pendant près de six mois en France pour des raisons médicales en 2010, et était revenu au Gabon en novembre 2010.
Il avait notamment participé le 1er octobre à une manifestation de plusieurs leaders de l'opposition demandant le report en 2012 des législatives prévues en décembre prochain pour pouvoir introduire la biométrie dans le processus électoral.
Opposant radical, il s'était présenté à la présidentielle contre Omar Bongo en 1998 et en 2005, revendiquant à chaque fois la victoire et criant à la fraude électorale.
En 2009 après le décès d'Omar Bongo, il s'était présenté contre son fils Ali Bongo Ondimba. Initialement classé troisième derrière Ali Bongo et André Mba Obame, il avait ensuite été classé deuxième après l'officialisation des résultats là aussi contestés par toute l'opposition.
Il avait rencontré le président Ali Bongo en septembre 2010, et la presse ainsi que des membres de son parti avaient alors évoqué une possible entrée de l'UPG au gouvernement. Les négociations n'avaient finalement pas abouti et Mamboundou n'a finalement jamais participé à un gouvernement.
D'ethnie Punu, ingénieur en communication, Mamboundou était le fondateur de l'Union du peuple gabonais (UPG). De haute taille, il portait toujours au moins un élément rouge sur lui (la couleur de son parti pour "carton rouge" au pouvoir).
( AFP )
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