Dans le but de réaffirmer son engagement à se mobiliser pour défendre la République dont les valeurs fondamentales se trouvent, disent-ils, « gravement menacées par les agissements du pouvoir Pastef », les acteurs de l’opposition du Sénégal ont mis en place une nouvelle alliance politique dénommée : Front pour La Défense de la Démocratie et de la République (FDR).
Khalifa Sall, Anta Babacar Ngom, Oumar Sarr, Modou Diagne Fada et d’autres acteurs de l’opposition qui se sont réuni ce dimanche, ont estimé que « l’accession au pouvoir de Pastef se singularise par une nette rupture du processus de consolidation de la démocratie sénégalaise qui s’est toujours inscrit autour de règles du jeu politique élaborées de manière consensuelle par tous les acteurs ».
Dans son propos liminaire, le FDR qui est désormais formé indique que « le pouvoir Pastef s'enlise dans une logique de règlement de comptes et une volonté de liquidation des libertés démocratiques si chèrement conquises par des décennies de lutte du peuple ». « Journalistes et opposants injustement emprisonnés ou poursuivis en justice en raison de leurs opinions, le maire de Dakar a été démis de ses fonctions dans des conditions indignes d’un pays démocratique, l’immunité parlementaire d’un député scandaleusement levée, des manifestations pacifiques des populations systématiquement interdites… », sont des aspects soulignés par le Front qui se désole d’une « situation inédite dans le pays ». Le FDR note « une désillusion qui a commencé à s’installer partout dans le pays ».
La vocation du FDR est de « rassembler l’ensemble des forces vives de la nation en vue de donner forme et contenu à la résistance du peuple sénégalais contre les politiques néfastes du pouvoir Pastef et en engageant dans les prochaines semaines, des actions décisives autour de plusieurs exigences. Il s’agira de la défense des libertés et droits démocratiques, notamment la « libération immédiate et inconditionnelle de tous les prisonniers politiques et la fin des persécutions contre les opposants, les journalistes et les voix critiques ». Mais également, « le respect effectif des droits constitutionnels, en particulier la liberté de manifestation pacifique et la liberté d'expression ».
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