Les sympathisants de gauche sont invités, dimanche 9 octobre 2011, à voter pour le premier tour de la primaire socialiste. Il suffit d’être inscrit sur les listes électorales, de signer une charte des valeurs de gauche et de s’acquitter d’un euro. Les Français de l’étranger peuvent voter par correspondance. Le PS a pris de nombreuses mesures pour assurer la fiabilité du scrutin.
Pour participer à la primaire, pas besoin d'être adhérent du PS. Il suffit d'être inscrit sur les listes électorales et de se rendre, muni d'une pièce d'identité, dans l'un des 9 000 bureaux de vote, souvent les lieux habituels, répartis dans toute la France. Le site internet dédié permet de trouver facilement le bureau dont chacun dépend.
Les Français de l'étranger peuvent voter par correspondance s'ils se sont inscrits avant le 13 juillet. Des bureaux de vote sont installés dans les capitales et les grandes villes de 24 pays, notamment en Europe.
Une fois sur place, il faudra payer au moins un euro de participation aux frais d'organisation et signer une charte d'adhésion aux valeurs de la gauche. Le vote est secret avec isoloir et bulletin sous enveloppe. Les listes d'émargement seront placées sous scellés avant le scrutin et incinérées ensuite, le tout sous contrôle d'huissier.
Enfin, dans un parti dont la dernière organisation de vote reste le très contesté congrès de Reims en 2008, un luxe de précautions a été pris. Les résultats remonteront à l'organisation centrale par trois voies différentes : procès verbal classique, stylo électronique qui numérise les résultats et également via un serveur téléphonique. Le but étant de déceler les incohérences et d’éviter les manipulations. L'ensemble de la procédure a été validée par la Commission nationale informatique et libertés (Cnil) et par le Conseil constitutionnel.
Un succès inespéré
La révélation a eu lieu le 14 septembre2011. Ce soir-là, cinq millions de personnes suivent le premier débat télé entre les six candidats à la primaire. Stupeur. Les Français aiment encore la politique, surtout quand elle sérieuse.
La campagne s’est tenue sur le fond, et n’a jamais dérapé. « Je nous ai connus plus sauvages, concède un porte-flingue socialiste habitué des congrès fratricides. Mais la volonté de gagner la présidentielle a primé ». Le désir d’alternance est plus fort que tout, chez les dirigeants, comme chez les sympathisants. Alors combien seront-ils à voter pour ce scrutin inédit ? « 500,000, ce serait un échec, analyse le conseiller d'un candidat. Un million, un succès, et au-delà, une victoire...»
Les yeux rivés sur le million, les socialistes savourent déjà leur réussite. En quelques semaines, la primaire s'est imposée dans le paysage politique français. Après l’avoir longtemps critiquée jusqu'à cet été, la droite se rend à l’évidence, et veut en 2017 elle aussi jouer dans la cour de la primaire. « Un processus moderne, un événement politique majeur », selon les mots non pas d'un socialiste, mais du premier ministre François Fillon
Pour participer à la primaire, pas besoin d'être adhérent du PS. Il suffit d'être inscrit sur les listes électorales et de se rendre, muni d'une pièce d'identité, dans l'un des 9 000 bureaux de vote, souvent les lieux habituels, répartis dans toute la France. Le site internet dédié permet de trouver facilement le bureau dont chacun dépend.
Les Français de l'étranger peuvent voter par correspondance s'ils se sont inscrits avant le 13 juillet. Des bureaux de vote sont installés dans les capitales et les grandes villes de 24 pays, notamment en Europe.
Une fois sur place, il faudra payer au moins un euro de participation aux frais d'organisation et signer une charte d'adhésion aux valeurs de la gauche. Le vote est secret avec isoloir et bulletin sous enveloppe. Les listes d'émargement seront placées sous scellés avant le scrutin et incinérées ensuite, le tout sous contrôle d'huissier.
Enfin, dans un parti dont la dernière organisation de vote reste le très contesté congrès de Reims en 2008, un luxe de précautions a été pris. Les résultats remonteront à l'organisation centrale par trois voies différentes : procès verbal classique, stylo électronique qui numérise les résultats et également via un serveur téléphonique. Le but étant de déceler les incohérences et d’éviter les manipulations. L'ensemble de la procédure a été validée par la Commission nationale informatique et libertés (Cnil) et par le Conseil constitutionnel.
Un succès inespéré
La révélation a eu lieu le 14 septembre2011. Ce soir-là, cinq millions de personnes suivent le premier débat télé entre les six candidats à la primaire. Stupeur. Les Français aiment encore la politique, surtout quand elle sérieuse.
La campagne s’est tenue sur le fond, et n’a jamais dérapé. « Je nous ai connus plus sauvages, concède un porte-flingue socialiste habitué des congrès fratricides. Mais la volonté de gagner la présidentielle a primé ». Le désir d’alternance est plus fort que tout, chez les dirigeants, comme chez les sympathisants. Alors combien seront-ils à voter pour ce scrutin inédit ? « 500,000, ce serait un échec, analyse le conseiller d'un candidat. Un million, un succès, et au-delà, une victoire...»
Les yeux rivés sur le million, les socialistes savourent déjà leur réussite. En quelques semaines, la primaire s'est imposée dans le paysage politique français. Après l’avoir longtemps critiquée jusqu'à cet été, la droite se rend à l’évidence, et veut en 2017 elle aussi jouer dans la cour de la primaire. « Un processus moderne, un événement politique majeur », selon les mots non pas d'un socialiste, mais du premier ministre François Fillon