C'est l'épilogue d'un feuilleton judiciaire qui aura duré une dizaine d'années. L'ancien secrétaire d'État à la fonction publique dans le gouvernement de François Fillon et ex-député, Georges Tron, 63 ans, a été condamné, mercredi soir 17 février, en appel à cinq ans de prison, dont trois ferme et à six ans d'inéligibilité pour viol et agressions sexuelles en réunion sur une collaboratrice alors qu'il était maire de Draveil, dans l'Essonne. Des faits qui remontent à 2009-2010.
Deux ex-employées de la commune de Draveil accusaient Georges Tron et Brigitte Gruel de les avoir agressées sexuellement et violées à plusieurs reprises notamment dans le bureau du maire. Mais la Cour d'assises de Paris n'a cru que l'une des deux plaignantes. Les faits « sont établis par les déclarations constantes et circonstanciées de la victime » peut-on lire dans le verdict prononcé au terme de 11 heures de délibéré. Un verdict plus sévère que ce demandait le Parquet général, nous renseigne RFI.
L'ancien maire LR de Draveil et Brigitte Gruel, son adjointe à la Culture, ont toujours nié toute relation sexuelle avec les plaignantes ou même entre eux, parlant de « mensonges » dans le cadre d'un complot politique. Une ligne de défense qui n'avait déjà pas convaincu la Cour d'assises de Seine-Saint-Denis, en 2018 qui avait estimé que des ébats avaient bien eu lieu, mais que l'existence d'une contrainte n'avait pas été démontrée. D'où l'acquittement.
Cette fois, en plein débat sur les violences sexuelles et les rapports de domination entre hommes et femmes, la Cour d'assises de Paris en a décidé autrement, en tout cas, pour l'une des plaignantes. À l'issue de l'audience, Georges Tron a été conduit en prison.
Sa co-accusée, Brigitte Gruel, a elle écopé de deux ans de prison avec sursis. En première instance, ils avaient tous les deux été acquittés.
Deux ex-employées de la commune de Draveil accusaient Georges Tron et Brigitte Gruel de les avoir agressées sexuellement et violées à plusieurs reprises notamment dans le bureau du maire. Mais la Cour d'assises de Paris n'a cru que l'une des deux plaignantes. Les faits « sont établis par les déclarations constantes et circonstanciées de la victime » peut-on lire dans le verdict prononcé au terme de 11 heures de délibéré. Un verdict plus sévère que ce demandait le Parquet général, nous renseigne RFI.
L'ancien maire LR de Draveil et Brigitte Gruel, son adjointe à la Culture, ont toujours nié toute relation sexuelle avec les plaignantes ou même entre eux, parlant de « mensonges » dans le cadre d'un complot politique. Une ligne de défense qui n'avait déjà pas convaincu la Cour d'assises de Seine-Saint-Denis, en 2018 qui avait estimé que des ébats avaient bien eu lieu, mais que l'existence d'une contrainte n'avait pas été démontrée. D'où l'acquittement.
Cette fois, en plein débat sur les violences sexuelles et les rapports de domination entre hommes et femmes, la Cour d'assises de Paris en a décidé autrement, en tout cas, pour l'une des plaignantes. À l'issue de l'audience, Georges Tron a été conduit en prison.
Sa co-accusée, Brigitte Gruel, a elle écopé de deux ans de prison avec sursis. En première instance, ils avaient tous les deux été acquittés.
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