C’est sous l’égide de l’Institut africain de la Finance Islamique que s’est tenue la 9ème édition du forum sur la finance islamique. En partenariat avec la Banque islamique de développement (BID), la Banque islamique (BIS) et d’autres accompagnateurs, les participants ont échangé sur les opportunités de la finance islamique comme levier de développement à la souveraineté alimentaire. Ce qui, d’ailleurs, justifie le thème de cette année intitulé Finance Islamique et Souveraineté Alimentaire en Afrique de l’Ouest : secteurs Agriculture, Elevage et agro -industrie.
Selon Mouhamadou Lamine Mbacké, président de l’Institut Africain de la finance islamique, cette importante rencontre sur la finance islamique a pour objet de travailler à l’édification d’une industrie forte de la finance islamique en Afrique de l’Ouest avec un Sénégal comme hub de la finance islamique. Cette 9ème édition axée sur les opportunités de financement sur la souveraineté alimentaire a permis aux participants d’échanger à travers des panels organisés avec les acteurs concernés. En collaboration avec la Banque islamique du Sénégal, partenaire de premier plan de ce forum tout comme la BID qui ont les mêmes objectifs, l’initiateur de cet évènement n’a pas manqué de les remercier pour leur accompagnement dans cette mission noble qu’est le développement de la finance islamique en Afrique de l’Ouest. Compte tenu de la très forte demande en terme de produits islamiques au niveau mondial et local, il reste selon lui, à bâtir une industrie de la finance islamique tout en renforçant les capacités des ressources humaines par la formation au niveau des banques, des régulateurs.
D’après les chiffres statistiques élaborés par la directrice générale de la banque islamique (BIS), Mme Aminata Faye Seck, 15 % de la population de l’Afrique de l’Ouest souffre de sous-alimentation chronique. Cela signifie que 15 personnes sur cent n’ont pas suffisamment de calories et de nutriments essentiels pour mener une vie saine et décente. Plus de 50 millions de personnes soit une personne sur 10 dans la sous -région ont des difficultés pour accéder à une alimentation calorique et nutritive pendant la période de soudure c’est -à -dire un intervalle entre deux réserves juin et août 2024. Celle-ci affirme que ses chiffres montrent la pertinence du thème de la 9ème édition portant sur la finance islamique. Dans ce sillage, elle a tenu à rappeler cet enjeu intégré par les nouvelles autorités de Sénégal par le biais de la tutelle. À ses yeux, la finance islamique constitue un puissant levier à actionner là où la finance conventionnelle va couvrir ses risques et incertitudes par une exigence plus forte car la finance islamique va opposer son approche participative et non spéculative qui repose sur l’éthique. Ainsi, la BIS a mis en place une enveloppe destinée à financer les projets dans le secteur agricole avec un décaissement de 27 milliards de FCFA pour la conquête de la souveraineté alimentaire.
Le représentant du président du groupe de la banque islamique de développement (BID), Nabi Khaled a remercié les organisateurs pour son invitation à cet événement. Devant l’assistance, il a rappelé ce partenariat entre la BID et les acteurs qui date de longtemps. Car, dès sa création en 1973, le groupe BID a enrichi les économies des pays de la sous -région avec une gamme diversifiée (routes et autoroutes, centrales et réseaux électriques, port et aéroport, centre de santé, école, aménagement, infrastructures, agriculture et sécurité alimentaire etc…).
Au niveau d’établissement financier de la place, le groupe de la BID a toujours été présent dans l’actionnariat de la banque islamique du Sénégal et celui de nouvelle institution de la microfinance. En effet, les défis actuels causés par la pandémie, par le conflit géopolitique, mettent en évidence l’urgence de garantir la souveraineté alimentaire pour les pays membres.
Selon Mouhamadou Lamine Mbacké, président de l’Institut Africain de la finance islamique, cette importante rencontre sur la finance islamique a pour objet de travailler à l’édification d’une industrie forte de la finance islamique en Afrique de l’Ouest avec un Sénégal comme hub de la finance islamique. Cette 9ème édition axée sur les opportunités de financement sur la souveraineté alimentaire a permis aux participants d’échanger à travers des panels organisés avec les acteurs concernés. En collaboration avec la Banque islamique du Sénégal, partenaire de premier plan de ce forum tout comme la BID qui ont les mêmes objectifs, l’initiateur de cet évènement n’a pas manqué de les remercier pour leur accompagnement dans cette mission noble qu’est le développement de la finance islamique en Afrique de l’Ouest. Compte tenu de la très forte demande en terme de produits islamiques au niveau mondial et local, il reste selon lui, à bâtir une industrie de la finance islamique tout en renforçant les capacités des ressources humaines par la formation au niveau des banques, des régulateurs.
D’après les chiffres statistiques élaborés par la directrice générale de la banque islamique (BIS), Mme Aminata Faye Seck, 15 % de la population de l’Afrique de l’Ouest souffre de sous-alimentation chronique. Cela signifie que 15 personnes sur cent n’ont pas suffisamment de calories et de nutriments essentiels pour mener une vie saine et décente. Plus de 50 millions de personnes soit une personne sur 10 dans la sous -région ont des difficultés pour accéder à une alimentation calorique et nutritive pendant la période de soudure c’est -à -dire un intervalle entre deux réserves juin et août 2024. Celle-ci affirme que ses chiffres montrent la pertinence du thème de la 9ème édition portant sur la finance islamique. Dans ce sillage, elle a tenu à rappeler cet enjeu intégré par les nouvelles autorités de Sénégal par le biais de la tutelle. À ses yeux, la finance islamique constitue un puissant levier à actionner là où la finance conventionnelle va couvrir ses risques et incertitudes par une exigence plus forte car la finance islamique va opposer son approche participative et non spéculative qui repose sur l’éthique. Ainsi, la BIS a mis en place une enveloppe destinée à financer les projets dans le secteur agricole avec un décaissement de 27 milliards de FCFA pour la conquête de la souveraineté alimentaire.
Le représentant du président du groupe de la banque islamique de développement (BID), Nabi Khaled a remercié les organisateurs pour son invitation à cet événement. Devant l’assistance, il a rappelé ce partenariat entre la BID et les acteurs qui date de longtemps. Car, dès sa création en 1973, le groupe BID a enrichi les économies des pays de la sous -région avec une gamme diversifiée (routes et autoroutes, centrales et réseaux électriques, port et aéroport, centre de santé, école, aménagement, infrastructures, agriculture et sécurité alimentaire etc…).
Au niveau d’établissement financier de la place, le groupe de la BID a toujours été présent dans l’actionnariat de la banque islamique du Sénégal et celui de nouvelle institution de la microfinance. En effet, les défis actuels causés par la pandémie, par le conflit géopolitique, mettent en évidence l’urgence de garantir la souveraineté alimentaire pour les pays membres.
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