Fin de règne de maître ’’njomboor’’ à " Ndumbelaan '' ! (Fall Papa Malick)


« En politique les vertus ne sont pas toujours récompensées, mais les erreurs se payent cash »


La nouvelle de la défaite d'Abdoulaye Wade est accueillie chez les wadistes comme un coup de massue. "Ndoumbélane’’ jadis réputé pour ses tohu- Bohu, ses scènes de ‘’ndëp’’, ses défilés d’opportunistes et ses bals d’hypocrites, s’est vite transformé en une cité mortuaire.
Subitement, le royaume de ‘’ Ndumbelan’’ ou ‘’ njomboor ’’ régnait en maître s'est vidé de tous ses rapaces, ses assoiffés, ses carnivores, ses fauves qui se partageaient le butin et troublaient la quiétude des poules et des pintades.
D'habitude on les entendait crier, piailler sur tous les plateaux télé en serviteur bon et fidèle louant leur maître.
Mais diable où sont passés tous les sbires d'Abdoulaye Wade?
Où est passé le prince Konrime Wade, ''le ministre du ciel et de la terre''?
Où est passé Farba Senghor, le fou du roi qui agissait sans réfléchir?
Où est passé Ousmane Ngom, ‘’le ministre de l'intérêt’’ d'Abdoulaye Wade qui, avec ses milices, semait le désordre dans le pays?
Où est passé Serigne Mbacké Ndiaye, le perroquet du roi qui parlait sans savoir?
Où est passé Aida Mboji, la gazelle de la cour qui s'était greffée des cornes ?
Où sont passés tous ceux ou celles du clan d'Abdoulaye Wade qui se croyaient investis d'une mission divine ?
Le verdict sorti des urnes le dimanche 25 mars 2012 n’est que la manifestation de l’indignation et de la colère du peuple sénégalais.
Pendant douze ans, Abdoulaye Wade a été au service de sa famille et de ses amis, restant sourd, muet et aveugle aux aspirations légitimes et aux intérêts du peuple sénégalais. Tout un système était mis en place pour servir un seul homme et le conforter dans son pouvoir.
La patience des sénégalais n’a que trop durée face à cette provocation qui traduit un profond manque de décence. Les populations ruminaient leur colère, espérant, peut être, avoir des miettes du gâteau que se partageaient les sbires, les bouffons et les courtisans des Wade : un clan au service de la promotion des cancres et des médiocres, voulant instaurer une république où le mérite et la compétence ne seront plus des gages de réussite; une bande de charognards qui voulaient saper certaines valeurs et vertus qui constituent le socle de la société sénégalaise. Une république de distraction et de folklore était instaurée. On préférait pervertir, divertir pour mieux asservir : monuments, théâtre, FESMAN, des projets qui ont englouti des milliards qui auraient pu satisfaire les demandes légitimes des populations à savoir l’électricité, l’emploi, la vie chère et autant d’autres priorités.
Hélas ! La saga des Wade continuait de plus belle et sans scrupule, ni humilité, faisant la sourde oreille à la détresse du peuple, qui loin d’être soumis, fait preuve de patience. Mais la patience comme disait Plutarque "a beaucoup plus de pouvoir que la force" et il y’a un temps pour chaque chose. L’indifférence, le mépris, les humeurs d’un roi, les caprices de sa famille et l’arrogance de son clan ont fini par lasser les populations. Tous les ingrédients d’une chute étaient réunis. Le cocktail qu’ils ont eux même concocté à fini par exploser.
Apres douze ans de troubles, ‘’ Ndumbelan’’ retrouve enfin son calme paisible où se côtoient riches et pauvres, forts et faibles dans la solidarité, le respect et l’entente cordiale.
Pourvu simplement que des ‘’transhumants-politi-chiens’’ à la recherche de prairies plus vertes ne viennent à nouveau troubler le pâturage ! Encore faut-il les contraindre à restituer les biens mal acquis.
C’est le peuple qui l’exige ! Rendez à César ce qui est à César.


Fall Papa Malick

’Il n’y a pas de liberté sans dignité’

Mouvement Notre Sénégal / TRESJUSTE (pour le travail, l’émergence du Sénégal, la justice, l’unité, et la solidarité territoriale)
Samedi 31 Mars 2012
FALL PAPA MALICK