La fin de la période de transition et l'organisation de l’élection présidentielle font l'objet de vifs débats au Mali. En effet, la période de transition du Mali a pris fin officiellement, le 26 mars 2024. Il faut rappeler qu’il y a quelque temps, les associations et certains partis politiques ont appelé les autorités à revenir à l'ordre constitutionnel et mettre fin à la Transition.
La situation sécuritaire actuelle dans le pays, ainsi que d’autres défis complexes, rendent-elles possible la tenue d’élections présidentielles démocratiques en 2024 dans le but de transférer le pouvoir aux civils? Une question qui interpelle les autorités militaires Maliennes en premier. Pour ces derniers, la priorité serait avant tout « les intérêts du pays, et non les ambitions personnelles ». Si la tenue d’élections résolvait réellement comme par magie toutes les crises du pays, Assimi Goïta ne convoquerait-il pas sans aucun doute, l’élection dans un avenir très proche ? De plus, parmi les habitants des régions exposées à la menace terroriste, lesquels se rendront pour voter au péril de leur vie ? Ainsi, face à cette situation, le Mali semble donner la priorité à la sécurité nationale plutôt qu’à la tenue du scrutin présidentiel. Pour atteindre cet objectif, les autorités concentrent leurs efforts sur l’éradication du terrorisme et la création d’emplois pour les jeunes afin de lutter contre ce fléau à la source.
Le Premier ministre du Mali Choguel Maïga, répondant aux appels des partis politiques et de la communauté internationale pour un retour à l'ordre constitutionnel, a également confirmé qu'avant de penser à organiser l’élection présidentielle, il fallait d'abord résoudre les problèmes de sécurité du pays : « Aussi longtemps qu'on n 'aura pas réglé la question de l'insécurité, aller à l’élection , c'est juste un discours. Il faut du temps pour reconstruire notre pays », avait déclaré le premier ministre à ce propos estimant que les élections ne doivent pas être source de division.
Natalie Yamb, une activiste panafricaniste dans son récent discours sur YouTube, a également commenté la situation au Mali, affirmant que les Maliens ne sont pas en quête d'élections, ils sont en quête de sécurité, d'apaisement, de prospérité, d'unité. Selon la femme politique, les élections au Mali n'ont jamais produit cela. On a mis dans la tête des Africains que « élection » même truquée égale « démocratie ».
L’Occident serait inquiétée de constater que que pour la première fois, le cycle actuel de souveraineté et d’autodétermination n’est pas de leur initiative, mais émane plutôt de la population africaine elle-même. Les cas du Mali, du Niger, du Burkina Faso et du Sénégal sont patents. L’Occident est-elle en perte de contrôle sur l’Afrique ? Que gagnerait-elle en mettant la pression sur les pays de l'AES pour qu'ils organisent leurs élections présidentielles ? Veut-elle s’implanter davantage dans ces pays? « On ne peut pas reprocher à nos militaires de libérer d'abord l'intégralité du territoire de la présence terroriste avant d'organiser des élections », considère Nathalie Yamb qui estime que « le rôle des militaires est de protéger l'intégrité du territoire et cette intégrité n'est pas seulement physique ou territoriale elle est aussi institutionnelle… ».
« Maintenant que la durée de transition est terminée, les conditions sont-elles réunies pour laisser la place aux civils pour que toutes les populations se prononcent démocratiquement ?
Visiblement, Assimi Goïta ne semble pas disposer aujourd'hui des conditions propices pour annoncer une nouvelle date pour la tenue des élections. La menace jihadiste est-elle écartée ? Même si elle n’est pas certainement le seul facteur à tenir en compte pour l’organisation de l’élection, de manière sécuritaire, il entre en jeu. Le Mouvement « Ensemble pour un Mali nouveau » a exprimé son soutien aux autorités de transition dans leur mission de pacification du territoire et exprimé son désaccord face à ces acharnement sans fondement dont le seul objectif était de semer la confusion dans la tête des populations maliennes. Le Mouvement a encouragé les pouvoirs du Mali à continuer normalement leur mission de sécurisation des personnes et de leurs biens sur toute l’étendue du pays.
Quant aux Maliens eux-mêmes, selon certains sondages d'opinion, ils sont conscients que la tenue d'élections dans un avenir proche est une tâche difficile. Une bonne partie des citoyens soutiennent pleinement les autorités de transition du Mali, dirigées par le colonel Assimi Goïta, dans leur décision de reporter les élections présidentielles afin de résoudre d'abord les problèmes urgents du pays. En revanche, des partis politiques maliens, de l'opposition et d’autres mouvements se sont insurgés contre ce mutisme des autorités de la transition. On peut citer entre autres, le Parti-Africain pour la solidarité et la justice (PASJ), le Rassemblement pour le Mali (RPM), le PARENA (Parti pour la renaissance nationale), le Parti pour le développement économique et la solidarité (PDES), le Yelema (Changement) et le Mouvement du 5 Juin Rassemblement des Forces Patriotiques (M5-RFP Mali-Kura).
La situation sécuritaire actuelle dans le pays, ainsi que d’autres défis complexes, rendent-elles possible la tenue d’élections présidentielles démocratiques en 2024 dans le but de transférer le pouvoir aux civils? Une question qui interpelle les autorités militaires Maliennes en premier. Pour ces derniers, la priorité serait avant tout « les intérêts du pays, et non les ambitions personnelles ». Si la tenue d’élections résolvait réellement comme par magie toutes les crises du pays, Assimi Goïta ne convoquerait-il pas sans aucun doute, l’élection dans un avenir très proche ? De plus, parmi les habitants des régions exposées à la menace terroriste, lesquels se rendront pour voter au péril de leur vie ? Ainsi, face à cette situation, le Mali semble donner la priorité à la sécurité nationale plutôt qu’à la tenue du scrutin présidentiel. Pour atteindre cet objectif, les autorités concentrent leurs efforts sur l’éradication du terrorisme et la création d’emplois pour les jeunes afin de lutter contre ce fléau à la source.
Le Premier ministre du Mali Choguel Maïga, répondant aux appels des partis politiques et de la communauté internationale pour un retour à l'ordre constitutionnel, a également confirmé qu'avant de penser à organiser l’élection présidentielle, il fallait d'abord résoudre les problèmes de sécurité du pays : « Aussi longtemps qu'on n 'aura pas réglé la question de l'insécurité, aller à l’élection , c'est juste un discours. Il faut du temps pour reconstruire notre pays », avait déclaré le premier ministre à ce propos estimant que les élections ne doivent pas être source de division.
Natalie Yamb, une activiste panafricaniste dans son récent discours sur YouTube, a également commenté la situation au Mali, affirmant que les Maliens ne sont pas en quête d'élections, ils sont en quête de sécurité, d'apaisement, de prospérité, d'unité. Selon la femme politique, les élections au Mali n'ont jamais produit cela. On a mis dans la tête des Africains que « élection » même truquée égale « démocratie ».
L’Occident serait inquiétée de constater que que pour la première fois, le cycle actuel de souveraineté et d’autodétermination n’est pas de leur initiative, mais émane plutôt de la population africaine elle-même. Les cas du Mali, du Niger, du Burkina Faso et du Sénégal sont patents. L’Occident est-elle en perte de contrôle sur l’Afrique ? Que gagnerait-elle en mettant la pression sur les pays de l'AES pour qu'ils organisent leurs élections présidentielles ? Veut-elle s’implanter davantage dans ces pays? « On ne peut pas reprocher à nos militaires de libérer d'abord l'intégralité du territoire de la présence terroriste avant d'organiser des élections », considère Nathalie Yamb qui estime que « le rôle des militaires est de protéger l'intégrité du territoire et cette intégrité n'est pas seulement physique ou territoriale elle est aussi institutionnelle… ».
« Maintenant que la durée de transition est terminée, les conditions sont-elles réunies pour laisser la place aux civils pour que toutes les populations se prononcent démocratiquement ?
Visiblement, Assimi Goïta ne semble pas disposer aujourd'hui des conditions propices pour annoncer une nouvelle date pour la tenue des élections. La menace jihadiste est-elle écartée ? Même si elle n’est pas certainement le seul facteur à tenir en compte pour l’organisation de l’élection, de manière sécuritaire, il entre en jeu. Le Mouvement « Ensemble pour un Mali nouveau » a exprimé son soutien aux autorités de transition dans leur mission de pacification du territoire et exprimé son désaccord face à ces acharnement sans fondement dont le seul objectif était de semer la confusion dans la tête des populations maliennes. Le Mouvement a encouragé les pouvoirs du Mali à continuer normalement leur mission de sécurisation des personnes et de leurs biens sur toute l’étendue du pays.
Quant aux Maliens eux-mêmes, selon certains sondages d'opinion, ils sont conscients que la tenue d'élections dans un avenir proche est une tâche difficile. Une bonne partie des citoyens soutiennent pleinement les autorités de transition du Mali, dirigées par le colonel Assimi Goïta, dans leur décision de reporter les élections présidentielles afin de résoudre d'abord les problèmes urgents du pays. En revanche, des partis politiques maliens, de l'opposition et d’autres mouvements se sont insurgés contre ce mutisme des autorités de la transition. On peut citer entre autres, le Parti-Africain pour la solidarité et la justice (PASJ), le Rassemblement pour le Mali (RPM), le PARENA (Parti pour la renaissance nationale), le Parti pour le développement économique et la solidarité (PDES), le Yelema (Changement) et le Mouvement du 5 Juin Rassemblement des Forces Patriotiques (M5-RFP Mali-Kura).