Ndèye Fatou Soumah a menacé, dimanche à Daegu (Corée du Sud), de changer de nationalité sportive et d’abandonner les couleurs sénégalaises pour celles d’un autre pays à cause du manque de soutien dont elle se dit victime.
‘’Je me bats toute seule dans mon coin. N’eût été la bourse de la CONFEJES, je n’en serais pas là et, aujourd’hui, je n’ai vu aucun dirigeant de la Fédération (sénégalaise d’athlétisme) pour savoir ma série’’, a déclaré la pensionnaire du CIAD (Centre international d’athlétisme de Dakar) à la fin de sa course.
Eliminée en demi-finale du 400m où elle est arrivé 5-ème de sa série avec un temps de 52s 10, Ndèye Fatou Soumah en a gros sur le cœur ‘’des mauvaises conditions de travail et d’existence’’.
‘’Aujourd’hui, même si c’est un pays africain, n’importe lequel, qui se présentait, me tendait la perche, je vais la saisir et aller défendre les couleurs de ce pays’’, a-t-elle dit, s’interrogeant sur les raisons qui ont amené l’instance dirigeante de l’athlétisme a refusé la demande guinéenne.
Selon elle, la Fédération guinéenne d’athlétisme qui avait formulé il y a quatre ans une demande pour sa naturalisation, s’est heurtée au refus de la Fédération sénégalaise.
‘’Je me demande pourquoi les dirigeants qui ne font pas grand-chose pour moi, ont-ils refusé’’, s’est-elle interrogée accusant la FSA d’avoir institué une discrimination entre les athlètes.
La pensionnaire du CIAD a révélé que ‘’le président de la FSA (Iba Cissé) lui a remis 1000 euros (plus de 650 000 francs cfa) alors qu’Amy Sène a reçu 1500 euros (un million de francs cfa’’.
‘’Ce n’est pas normal de créer une différence entre les athlètes défendant les mêmes couleurs’’, s’est-elle insurgée, affirmant que Amy Sène est la première à s’offusquer de cette différence de traitement.
La sociétaire de l’AS Douanes accuse les dirigeants FSA d’avoir voulu lui retirer sa bourse au profit d’un autre athlète.
‘’Ce sont des pratiques qui ne les honore pas’’, a-t-elle tonné dans la zone mixte du stade de Daegu indiquant qu’à l’exception du SG de la FSA, Jean Gomis et de l’entraîneur national, Fatou Cissokho, aucun dirigeant ne demande de ses nouvelles depuis deux semaines.
Et de conclure en disant que tout est fait pour décourager et dégoûter les athlètes.
( APS )
‘’Je me bats toute seule dans mon coin. N’eût été la bourse de la CONFEJES, je n’en serais pas là et, aujourd’hui, je n’ai vu aucun dirigeant de la Fédération (sénégalaise d’athlétisme) pour savoir ma série’’, a déclaré la pensionnaire du CIAD (Centre international d’athlétisme de Dakar) à la fin de sa course.
Eliminée en demi-finale du 400m où elle est arrivé 5-ème de sa série avec un temps de 52s 10, Ndèye Fatou Soumah en a gros sur le cœur ‘’des mauvaises conditions de travail et d’existence’’.
‘’Aujourd’hui, même si c’est un pays africain, n’importe lequel, qui se présentait, me tendait la perche, je vais la saisir et aller défendre les couleurs de ce pays’’, a-t-elle dit, s’interrogeant sur les raisons qui ont amené l’instance dirigeante de l’athlétisme a refusé la demande guinéenne.
Selon elle, la Fédération guinéenne d’athlétisme qui avait formulé il y a quatre ans une demande pour sa naturalisation, s’est heurtée au refus de la Fédération sénégalaise.
‘’Je me demande pourquoi les dirigeants qui ne font pas grand-chose pour moi, ont-ils refusé’’, s’est-elle interrogée accusant la FSA d’avoir institué une discrimination entre les athlètes.
La pensionnaire du CIAD a révélé que ‘’le président de la FSA (Iba Cissé) lui a remis 1000 euros (plus de 650 000 francs cfa) alors qu’Amy Sène a reçu 1500 euros (un million de francs cfa’’.
‘’Ce n’est pas normal de créer une différence entre les athlètes défendant les mêmes couleurs’’, s’est-elle insurgée, affirmant que Amy Sène est la première à s’offusquer de cette différence de traitement.
La sociétaire de l’AS Douanes accuse les dirigeants FSA d’avoir voulu lui retirer sa bourse au profit d’un autre athlète.
‘’Ce sont des pratiques qui ne les honore pas’’, a-t-elle tonné dans la zone mixte du stade de Daegu indiquant qu’à l’exception du SG de la FSA, Jean Gomis et de l’entraîneur national, Fatou Cissokho, aucun dirigeant ne demande de ses nouvelles depuis deux semaines.
Et de conclure en disant que tout est fait pour décourager et dégoûter les athlètes.
( APS )