Exhumer et brûler le corps d’un humain : une honteuse barbarie, à éradiquer (Par Moustapha Diakhaté)


L’exhumation d’un corps est soumise à la règle de droit. Elle ne peut être faite qu’à la demande de la famille du défunt, de la mairie propriétaire des cimetières ou de la justice.

Un corps d’un supposé homosexuel a été exhumé à Kaolack, traîné dans la rue et brûlé. Ces actes relèvent d’une barbarie abjecte. 

Les exécuteurs ainsi que leurs commanditaires doivent être recherchés, arrêtés et condamnés conformément à nos lois. 

De plus en plus, des populations se comportent comme des hors-la-loi . Elles croient qu’elles ne sont pas soumises aux Lois et règlements de la République. 

Cette culture de défiance et d’incivisme doit être éradiquée.
Malheureusement jusque-là les auteurs de pareils actes ne sont jamais inquiétés. 

Il n’y a guère longtemps, les corps d’un homosexuel présumé et d’un griot ont été exhumés dans la région de Thiès.

Ces barbaries constituent une véritable honte pour notre pays.

Les fanatiques impliqués dans ces sauvageries doivent payer jusqu’à la fin de leurs jours.

Contrairement à leur habitude, les organisations de la société civile rentière des droits de l’homme, face à ces barbaries, se sont faitess remarquer par un indigne et assourdissant silence. 

Le conglomérat droit de l’hommiste, manifestement, préfère uniquement dénoncer les violations présumées des droits des politiciens et se terre lorsque les victimes , de la barbarie au nom de la religion, sont de simples citoyens.

Ce qui s’est passé à Kaolack est inacceptable. 

Il y a urgence, pour la sécurité des personnes et des biens, de mettre un terme à l’impunité des polices de la foi et combattre le fanatisme et l’obscurantisme qui sont les plus graves dangers auxquels est confrontée la République du Sénégal.

Pour l’amour de notre pays,

Vive la République !

Vive le Sénégal !
Dimanche 29 Octobre 2023
Dakaractu