La possibilité d’une intervention armée de la CEDEAO en Gambie pour pousser Yahya Jammeh à la sortie après son refus de passer les commandes à Adama Barrow suscite peur et incertitude. Pour éviter une surprise désagréable, des milliers de Gambiens, mais aussi d’autres nationalités qui vivaient dans ce pays ont pris la fuite pour se réfugier dans les villes sénégalaises avec lesquelles la Gambie partage une frontière. Situé dans le département de Foundiougne, à Fatick, Karang en fait partie.
Selon son maire, Dioguine Gomis interviewé en exclusivité par Dakaractu, 1275 personnes y ont trouvé refuge depuis le début de la crise gambienne jusqu’au 13 janvier dernier. Parmi ces réfugiés qui ont déposé leurs bagages à Karang, 1030 sont des Gambiens pour 170 Sénégalais. On compte aussi 50 Guinéens et 25 ressortissants mauritaniens.
Ils ont trouvé des familles d'accueil dans les 07 quartiers que compte la commune de Karang, dans des conditions plus ou moins bonnes. L’appui de l’Etat et de la communauté internationale est sollicité avant que la situation n’atteigne des proportions inattendues.
Selon son maire, Dioguine Gomis interviewé en exclusivité par Dakaractu, 1275 personnes y ont trouvé refuge depuis le début de la crise gambienne jusqu’au 13 janvier dernier. Parmi ces réfugiés qui ont déposé leurs bagages à Karang, 1030 sont des Gambiens pour 170 Sénégalais. On compte aussi 50 Guinéens et 25 ressortissants mauritaniens.
Ils ont trouvé des familles d'accueil dans les 07 quartiers que compte la commune de Karang, dans des conditions plus ou moins bonnes. L’appui de l’Etat et de la communauté internationale est sollicité avant que la situation n’atteigne des proportions inattendues.