Les tirailleurs sénégalais ont été de braves hommes, ils ont beaucoup servi notre pays, mais aussi nos colonisateurs dans de nombreuses guerres. Le père de l’ancien caïd Bouba Chinois fit partie des hommes sollicités par les français pour la guerre du Vietnam.
Cette guerre qui dura 12 ans (1963 à 1975), remonte à l’époque où la France avait colonisé l’Indochine. Pendant la deuxième guerre mondiale, le Japon profitera de la discorde en Europe pour attaquer et occuper l’Indochine. Finie la guerre, le Japon abdique et permet à la France de récupérer son territoire, mais très vite les mouvements communistes au sein des pays de l’Indochine réclament l’indépendance. Avec l’opposition de la France, une nouvelle guerre se déclare. L’État colonial mobilisa une grande armée composée des forces françaises et des tirailleurs sénégalais.
Au Vietnam, la guerre sera très sanglante avec d’énormes pertes en vies humaines. Les combats se poursuivent quatre longues années durant avant que la France ne décide de créer un état indépendant appelé le Vietnam. Au sud de celui-ci, la France va ensuite créer une armée vietnamienne pour que les Vietnamiens combattent la guérilla communiste du nord à la place des soldats français et des tirailleurs.
En 1954, après avoir perdu la bataille de Dien Bien Phu, la France signe son retrait et replie ses troupes. Parmi les tirailleurs sénégalais ayant pris part à cette guerre, figure le père de l’ancien caïd Bouba Chinois qui retourna en France avec son épouse vietnamienne et leurs enfants.
Entre-temps, le Sénégal devient indépendant, ce dernier décide de revenir dans son pays natal où il reste jusqu’à sa mort. Une de ses petites sœurs vit encore en terre sénégalaise.
À la rue 10, précisément à la Mosquée hijab, c’est là-bas que nous allons, en compagnie de Cheikh Ahmadou Bamba Sy, un petit frère à Bouba chinois. Il nous mènera chez la sœur cadette de son père. En cours de route, il nous exprime les chances de retrouver son grand frère sur place.
Juste après notre arrivée, on a pu apercevoir Bouba qui revenait à peine de la mosquée.
Sur place, presque tous les cousins et nièces de Bouba étaient présents.
Mame Penda, malgré le poids des ans, a bien voulu nous rappeler l'enfant terrible qu'était Bouba.
« J'ai toujours fortement prié pour que Bouba se repente, je remercie Dieu », nous dit-elle.
Malgré sa volonté de pouvoir aider sa famille, Bouba n’a pas chaque jour les moyens. Toutefois, avec le peu qu’il gagne chaque jour avec son seul bras gauche, Bouba rend le sourire à sa tante.
Cependant, cette dernière a beaucoup insisté pour qu’on lui vienne en aide, afin qu’il puisse s’épanouir pour le reste de sa vie étant donné qu’il s’est reconverti...
Cette guerre qui dura 12 ans (1963 à 1975), remonte à l’époque où la France avait colonisé l’Indochine. Pendant la deuxième guerre mondiale, le Japon profitera de la discorde en Europe pour attaquer et occuper l’Indochine. Finie la guerre, le Japon abdique et permet à la France de récupérer son territoire, mais très vite les mouvements communistes au sein des pays de l’Indochine réclament l’indépendance. Avec l’opposition de la France, une nouvelle guerre se déclare. L’État colonial mobilisa une grande armée composée des forces françaises et des tirailleurs sénégalais.
Au Vietnam, la guerre sera très sanglante avec d’énormes pertes en vies humaines. Les combats se poursuivent quatre longues années durant avant que la France ne décide de créer un état indépendant appelé le Vietnam. Au sud de celui-ci, la France va ensuite créer une armée vietnamienne pour que les Vietnamiens combattent la guérilla communiste du nord à la place des soldats français et des tirailleurs.
En 1954, après avoir perdu la bataille de Dien Bien Phu, la France signe son retrait et replie ses troupes. Parmi les tirailleurs sénégalais ayant pris part à cette guerre, figure le père de l’ancien caïd Bouba Chinois qui retourna en France avec son épouse vietnamienne et leurs enfants.
Entre-temps, le Sénégal devient indépendant, ce dernier décide de revenir dans son pays natal où il reste jusqu’à sa mort. Une de ses petites sœurs vit encore en terre sénégalaise.
À la rue 10, précisément à la Mosquée hijab, c’est là-bas que nous allons, en compagnie de Cheikh Ahmadou Bamba Sy, un petit frère à Bouba chinois. Il nous mènera chez la sœur cadette de son père. En cours de route, il nous exprime les chances de retrouver son grand frère sur place.
Juste après notre arrivée, on a pu apercevoir Bouba qui revenait à peine de la mosquée.
Sur place, presque tous les cousins et nièces de Bouba étaient présents.
Mame Penda, malgré le poids des ans, a bien voulu nous rappeler l'enfant terrible qu'était Bouba.
« J'ai toujours fortement prié pour que Bouba se repente, je remercie Dieu », nous dit-elle.
Malgré sa volonté de pouvoir aider sa famille, Bouba n’a pas chaque jour les moyens. Toutefois, avec le peu qu’il gagne chaque jour avec son seul bras gauche, Bouba rend le sourire à sa tante.
Cependant, cette dernière a beaucoup insisté pour qu’on lui vienne en aide, afin qu’il puisse s’épanouir pour le reste de sa vie étant donné qu’il s’est reconverti...