DAKARACTU.COM Le Mouvement des forces vives du 23 juin (M23) a fait récemment le tour des Etats bailleurs et regardants de la marche de notre démocratie, pour aller dire sa bonne parole et montrer du doigt les empêcheurs d’alterner en rond que seraient Abdoulaye Wade et son camp.
Alioune Tine, Cheikh Tidiane Gadio, Bara Tall et Arona Coumba Ndoffène Diouf ont sillonné les Etats Unis d’abord, et pris langue avec la Maison Blanche, le département d’Etat, le NDI, les Nations Unies pour présenter leurs dispositions prises au lendemain d’une espérée victoire de leur camp mais aussi pour redire à leurs interlocuteurs leur position quant à la non recevabilité de la candidature de Wade à la prochaine élection présidentielle de 2012. En France, cette délégation a fait le tour des points d’influence habituels, qui scrutent la marche de notre démocratie, à savoir l’Elysée, le Quai d’Orsay, et l’Organisation internationale de la Francophonie. Selon nos sources, partout ils ont été interrogés sur le sort qui serait réservé à Abdoulaye Wade en cas de victoire de l’opposition. Toujours la même question : Quel traitement réservez-vous à Wade et à sa famille ? De Washington à Paris, on leur a toujours fait savoir qu’il ne serait pas convenable de toucher à Abdoulaye Wade, eu égard à ce qu’il représente dans l’histoire de nos démocraties africaines. Le M23 a rassuré ses interlocuteurs quant au respect dû à son rang et au statut d’ancien président de la République qui lui sera reconnu.
Par contre le sort de son fils Karim Wade et du reste de sa famille a suscité plus de débats et de discussions. Les avis des interlocuteurs du M23 comme des membres de cette délégation sont partagés. Pour les Américains, si Karim est convaincu de prévarication et autres crimes économiques graves, il doit être poursuivi. Les Français, eux, sont plus circonspects, et plus modérés, pensant qu’il ne serait pas gênant de le laisser en paix si ce devait être le prix à payer pour que la transition se fasse en douceur. Même au sein du M23, ce débat est ouvert, avec la ligne modérée incarnée, ô surprise !!!, par Bara Tall, qui pense que dès lors qu’on parvient à libérer l’économie et à rétablir les conséquences des supposés crimes économiques qu’aurait pu commettre Karim Wade, il ne serait plus nécessaire de le poursuivre.
La ligne dure qui ne veut d’aucun arrangement si une responsabilité de Karim Wade était avérée, est incarnée, ce n’est pas une surprise, par l’ancien ministre des Affaires étrangères de Wade, Cheikh Tidiane Gadio. Lequel assure que pour assurer la crédibilité de nos institutions et la nouvelle volonté politique de redresser le Sénégal, sanctionner les fautes de Karim Wade serait un pas dans la bonne direction.
Il est clair que tout le débat sur la succession de Wade tourne autour de cette question : qu’adviendra-t-il de son fils en particulier ? Peut-être qu’il fallait y penser plus tôt pour éviter la situation actuelle où Abdoulaye Wade veuille rempiler en dépit de son âge et des réserves de la Constitution sur un troisième mandat.
Alioune Tine, Cheikh Tidiane Gadio, Bara Tall et Arona Coumba Ndoffène Diouf ont sillonné les Etats Unis d’abord, et pris langue avec la Maison Blanche, le département d’Etat, le NDI, les Nations Unies pour présenter leurs dispositions prises au lendemain d’une espérée victoire de leur camp mais aussi pour redire à leurs interlocuteurs leur position quant à la non recevabilité de la candidature de Wade à la prochaine élection présidentielle de 2012. En France, cette délégation a fait le tour des points d’influence habituels, qui scrutent la marche de notre démocratie, à savoir l’Elysée, le Quai d’Orsay, et l’Organisation internationale de la Francophonie. Selon nos sources, partout ils ont été interrogés sur le sort qui serait réservé à Abdoulaye Wade en cas de victoire de l’opposition. Toujours la même question : Quel traitement réservez-vous à Wade et à sa famille ? De Washington à Paris, on leur a toujours fait savoir qu’il ne serait pas convenable de toucher à Abdoulaye Wade, eu égard à ce qu’il représente dans l’histoire de nos démocraties africaines. Le M23 a rassuré ses interlocuteurs quant au respect dû à son rang et au statut d’ancien président de la République qui lui sera reconnu.
Par contre le sort de son fils Karim Wade et du reste de sa famille a suscité plus de débats et de discussions. Les avis des interlocuteurs du M23 comme des membres de cette délégation sont partagés. Pour les Américains, si Karim est convaincu de prévarication et autres crimes économiques graves, il doit être poursuivi. Les Français, eux, sont plus circonspects, et plus modérés, pensant qu’il ne serait pas gênant de le laisser en paix si ce devait être le prix à payer pour que la transition se fasse en douceur. Même au sein du M23, ce débat est ouvert, avec la ligne modérée incarnée, ô surprise !!!, par Bara Tall, qui pense que dès lors qu’on parvient à libérer l’économie et à rétablir les conséquences des supposés crimes économiques qu’aurait pu commettre Karim Wade, il ne serait plus nécessaire de le poursuivre.
La ligne dure qui ne veut d’aucun arrangement si une responsabilité de Karim Wade était avérée, est incarnée, ce n’est pas une surprise, par l’ancien ministre des Affaires étrangères de Wade, Cheikh Tidiane Gadio. Lequel assure que pour assurer la crédibilité de nos institutions et la nouvelle volonté politique de redresser le Sénégal, sanctionner les fautes de Karim Wade serait un pas dans la bonne direction.
Il est clair que tout le débat sur la succession de Wade tourne autour de cette question : qu’adviendra-t-il de son fils en particulier ? Peut-être qu’il fallait y penser plus tôt pour éviter la situation actuelle où Abdoulaye Wade veuille rempiler en dépit de son âge et des réserves de la Constitution sur un troisième mandat.