Ancien directeur général des impôts et des domaines, ancien ministre des finances, ancien ministre des affaires étrangères, ancien Premier ministre du Sénégal! Il fallait beaucoup de courage pour surmonter les défis dans le monde professionnel et étatique de l'époque. Actuel candidat à la prochaine élection présidentielle, Amadou Bâ accorde plus d’une trentaine de minutes au média Senepeople dans sa rubrique « Instant T », pour évoquer son parcours depuis l’Ecole nationale d’administration (ENA) qui était de 1975 à 1995, l’école nationale d’administration et de la magistrature (ENAM). « Après la maîtrise, j’ai décidé de faire le concours de l’ENA. Comme tous les jeunes à l’époque, je me suis inscrit au 3e cycle en France et ici au Sénégal, en 3e année de droit et au 3e cycle en économie. Mais en même temps, j’étais à la recherche de travail aux phosphates de Taïba et j’attendais leur appel. Mais quand j’ai obtenu une bourse de 3e cycle il fallait aussi savoir que la France a introduit une réforme qui exige de disposer d’une pré inscription avant de partir pour les études. Et moi, je n’avais pas le choix il fallait attendre ma pré inscription. J’en ai finalement reçu deux: un établissement public français spécialisé dans les sciences des organisations et de la décision (management, finance, économie, droit, sciences sociales, mathématique, informatique et journalisme) et Clermont Ferrand » confie l’ancien Premier ministre tout en poursuivant son argumentaire.
En effet, Amadou Bâ est loin de nous raconter un conte de fée. Mais une histoire qui l’a visiblement marqué. Et Taïba convoqua Amadou Bâ. « Ils m’ont appelé et à l’époque, il n’y avait que les messages de télégramme. Je devais commencer le lundi mais je perds le télégramme. Et le concours de l’ENA devait commencer le mardi. Peut-être que si je n’avais pas perdu le télégramme, j’allais partir à Taïba et par conséquent, je ne pourrai pas faire le concours de l'ENA. Les gens de Taîba se demandaient où est-ce que j’étais alors que le mardi, je suis parti faire le concours de l’ENA qui se tenait sur deux jours. Mais ce qui est le plus frappant dans ce concours, quand nous étions en révision, j’étais avec un de mes voisins Alioune Badara Diané qui est aujourd’hui professeur d’université. Il y avait des élèves qui étaient venus le voir pour préparer le Baccalauréat. Il y avait un sujet qu’il développait avec ses élèves et par simple curiosité, j’ai regardé et j’ai essayé de capté le sujet. Ironie du sort, le lendemain, c’est ce sujet qu’on a donné à l’ENA. Le lendemain, sur le deuxième sujet également, c’était un article sur la dette africaine que je maîtrisais bien qui était donné aux candidats. Et là encore, je me suis retrouvé à l’aise. Avant de partir le lendemain, à Taîba. 15 jours après, je suis admis. À cela s’ajoute la réception de la pré inscription que j’attendais aussi…donc, d’une situation de chômeur, je me sui retrouvé avec trois offres » expliquait l’ancien Premier ministre, nostalgique de la veille époque.
En effet, Amadou Bâ est loin de nous raconter un conte de fée. Mais une histoire qui l’a visiblement marqué. Et Taïba convoqua Amadou Bâ. « Ils m’ont appelé et à l’époque, il n’y avait que les messages de télégramme. Je devais commencer le lundi mais je perds le télégramme. Et le concours de l’ENA devait commencer le mardi. Peut-être que si je n’avais pas perdu le télégramme, j’allais partir à Taïba et par conséquent, je ne pourrai pas faire le concours de l'ENA. Les gens de Taîba se demandaient où est-ce que j’étais alors que le mardi, je suis parti faire le concours de l’ENA qui se tenait sur deux jours. Mais ce qui est le plus frappant dans ce concours, quand nous étions en révision, j’étais avec un de mes voisins Alioune Badara Diané qui est aujourd’hui professeur d’université. Il y avait des élèves qui étaient venus le voir pour préparer le Baccalauréat. Il y avait un sujet qu’il développait avec ses élèves et par simple curiosité, j’ai regardé et j’ai essayé de capté le sujet. Ironie du sort, le lendemain, c’est ce sujet qu’on a donné à l’ENA. Le lendemain, sur le deuxième sujet également, c’était un article sur la dette africaine que je maîtrisais bien qui était donné aux candidats. Et là encore, je me suis retrouvé à l’aise. Avant de partir le lendemain, à Taîba. 15 jours après, je suis admis. À cela s’ajoute la réception de la pré inscription que j’attendais aussi…donc, d’une situation de chômeur, je me sui retrouvé avec trois offres » expliquait l’ancien Premier ministre, nostalgique de la veille époque.