L'étude menée par l’ONG ChildFund Sénégal sur la mobilité des enfants et des jeunes vient d’être publiée. Cette étude réalisée dans le contexte d’une cartographie communautaire axée sur la mobilité des enfants et jeunes en mobilité (EJM) permet d’identifier les différentes formes de mobilité, les risques et vulnérabilité qui ont un impact direct sur les droits fondamentaux de ces enfants et jeunes en déplacement ainsi que des communautés concernées.
Le but est de comprendre les besoins, les défis et les stratégies d’adaptation (résilience, participation, engagement) des enfants et des jeunes en mouvement au Sénégal.
Dans cette étude, ChildFund Sénégal a relevé les caractéristiques suivantes : la tranche d’âge des enfants et des jeunes en mobilité varie de 5 à 23 ans dont un taux de pourcentage de 22,1% pour les filles domestiques avec un service (y compris le commerce de 14,7%. Pour ce qui est des enfants exploités mendiants, le pourcentage est de 13,8% contre 7% qui sont sans occupation. Ceux qui font l’apprentissage d’un métier font 6,3%, 5,5% pour le travail dans les mines, 2,5% sont des artistes de rue et 1,8% pour les filles qui sont dans le rang des prostituées.
Le rapport concerne 10 départements que sont : Dakar, Pikine, Kaffrine, Malem Hodar, Kédougou, Saraya, Kolda, Vélingara, Ziguinchor et Oussouye. En tout, 1004 enfants, 170 acteurs communautaires et 35 représentants institutionnels ont répondu à des interrogations faites sous forme d’entretiens individuels et des discussions de groupe complétés par une revue documentaire. Parmi eux, on trouve des enfants qui sont âgés de 5 à 9 ans (8.5%), de 10 à 14 ans (22.1%), 15 à 17 ans (31.8%) et de 18 à 23 ans (37.6%). Si c’est par sexe, 43.6% sont notés au niveau des filles tandis que les garçons font 56.4%.
Dans ses différentes régions, la traite des enfants se fait soit par des coups et blessures, l' exploitation par le travail, l'exploitation sexuelle, la violence sexuelle, les violences non sexuelles, la vie dans la rue, non spécifié. En ce qui concerne la région de Dakar, 3,70% des enfants subissent des coups et blessures, contre 44,40% par l’exploitation par le travail et 49,00% par l’exploitation sexuelle, 0,00% des violences non sexuelles, et 14,80% qui vivent dans la rue. Les non spécifiés font un pourcentage de 18,50%.
Seulement 2,3% des migrants ont bénéficié des services à leur arrivée, principalement sous forme d’aide alimentaire fournie par des personnes appelées « yayou daara », révèle le rapport dont la restitution a été faite, le jeudi 1er Août 2024.
Le but est de comprendre les besoins, les défis et les stratégies d’adaptation (résilience, participation, engagement) des enfants et des jeunes en mouvement au Sénégal.
Dans cette étude, ChildFund Sénégal a relevé les caractéristiques suivantes : la tranche d’âge des enfants et des jeunes en mobilité varie de 5 à 23 ans dont un taux de pourcentage de 22,1% pour les filles domestiques avec un service (y compris le commerce de 14,7%. Pour ce qui est des enfants exploités mendiants, le pourcentage est de 13,8% contre 7% qui sont sans occupation. Ceux qui font l’apprentissage d’un métier font 6,3%, 5,5% pour le travail dans les mines, 2,5% sont des artistes de rue et 1,8% pour les filles qui sont dans le rang des prostituées.
Le rapport concerne 10 départements que sont : Dakar, Pikine, Kaffrine, Malem Hodar, Kédougou, Saraya, Kolda, Vélingara, Ziguinchor et Oussouye. En tout, 1004 enfants, 170 acteurs communautaires et 35 représentants institutionnels ont répondu à des interrogations faites sous forme d’entretiens individuels et des discussions de groupe complétés par une revue documentaire. Parmi eux, on trouve des enfants qui sont âgés de 5 à 9 ans (8.5%), de 10 à 14 ans (22.1%), 15 à 17 ans (31.8%) et de 18 à 23 ans (37.6%). Si c’est par sexe, 43.6% sont notés au niveau des filles tandis que les garçons font 56.4%.
Dans ses différentes régions, la traite des enfants se fait soit par des coups et blessures, l' exploitation par le travail, l'exploitation sexuelle, la violence sexuelle, les violences non sexuelles, la vie dans la rue, non spécifié. En ce qui concerne la région de Dakar, 3,70% des enfants subissent des coups et blessures, contre 44,40% par l’exploitation par le travail et 49,00% par l’exploitation sexuelle, 0,00% des violences non sexuelles, et 14,80% qui vivent dans la rue. Les non spécifiés font un pourcentage de 18,50%.
Seulement 2,3% des migrants ont bénéficié des services à leur arrivée, principalement sous forme d’aide alimentaire fournie par des personnes appelées « yayou daara », révèle le rapport dont la restitution a été faite, le jeudi 1er Août 2024.