Le Premier ministre, Ousmane Sonko, a présidé ce mardi une réunion interministérielle sur l’état civil. Une analyse approfondie de la problématique de l’état civil au Sénégal a été présentée devant le chef du gouvernement et les ministres concernés. Il en ressort qu’un total de 409 789 élèves des cycles préscolaire et élémentaire sont sans acte de naissance en 2024. Ces élèves sont recensés dans le secteur de l’Éducation, où l’on constate une absence de synergie entre les acteurs étatiques et non étatiques, un coût élevé des jugements supplétifs et des audiences foraines, ainsi que des difficultés d’accès à l’état civil en raison de locaux inadéquats, ne répondant pas aux besoins des usagers, que ce soit à l’intérieur du pays ou au niveau de la diaspora.
Parmi les problèmes majeurs identifiés figurent le manque de notifications des naissances et des décès, ainsi que le défaut d’interopérabilité entre les services, notamment entre les départements en charge de la Famille et de la Santé. Par ailleurs, le fléau de la fraude documentaire dans l’état civil a été souligné, avec 1,72 % des demandes de cartes nationales d’identité rejetées en raison de la présentation de faux extraits de naissance (source : DAF). D’autres défis persistent, tels que l’insuffisance du personnel des centres d’état civil, souvent non formé et mal rémunéré, ainsi que le faible taux d’enregistrement des mariages et des décès, particulièrement dans les régions de Kolda, Sédhiou et Kaffrine.
Parmi les problèmes majeurs identifiés figurent le manque de notifications des naissances et des décès, ainsi que le défaut d’interopérabilité entre les services, notamment entre les départements en charge de la Famille et de la Santé. Par ailleurs, le fléau de la fraude documentaire dans l’état civil a été souligné, avec 1,72 % des demandes de cartes nationales d’identité rejetées en raison de la présentation de faux extraits de naissance (source : DAF). D’autres défis persistent, tels que l’insuffisance du personnel des centres d’état civil, souvent non formé et mal rémunéré, ainsi que le faible taux d’enregistrement des mariages et des décès, particulièrement dans les régions de Kolda, Sédhiou et Kaffrine.
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