La fédération sénégalaise de football s’active pour trouver un entraîneur capable de faire des résultats honorables pour les échéances à venir. Un grand nombre de techniciens au chômage ont jeté leur dévolue sur la tanière en envoyant massivement leur CV à la FSF. La tanière, ce géant au pied d’argile attire encore toutes les convoitises. La preuve, 54 dossiers venant de partout ont atterri sur la table de la fédé et parmi eux figurent seulement 4 techniciens sénégalais. Certains fédéraux et conseillers veulent peser de tout leur poids pour nous imposer des entraîneurs. C’est le cas de Saer Seck, conseiller influent auprès de la FSF. Son obstination à vouloir parrainer la candidature d’Hassan Shehata soulève quelques doutes et cacherait des objectifs inavoués.
Si on prend en considération les critères définis par la fédération sénégalaise de football pour occuper le poste, Seck n’a pas tout à fait tort de nous proposer Shehata. D’ailleurs le président de la fédération sénégalaise de football , maître Augustin Ndong a soutenu que « nous avons besoin d’un entraîneur qui remplisse un certain nombre de critères, c’est-à-dire la compétence, l’expérience du haut niveau, du charisme nécessaire pour diriger le type de joueur que nous avons aujourd’hui en Equipe nationale, c’est-à-dire des joueurs qui sont en compétition dans les plus grands championnats, qui jouent dans des clubs où ils sont avec les meilleurs et qui, aujourd’hui, ont besoin d’une personnalité forte pour pouvoir les mener vers l’objectif que nous leur avons fixé » .
Le technicien Egyptiens répond en partie aux critères définis par la fédération. Il a un parcours exceptionnel et un palmarès qui plaide en sa faveur. Double champion d’Afrique avec les Pharaons en 2006 et 2008, Shehata est incontestablement l’un des meilleurs techniciens du continent. Mais cela ne fait pas de lui le messie attendu au chevet des lions. C’est est un entraineur qui s’est toujours servi du football local égyptien pour bâtir une équipe nationale conquérante. Donc l’effet mimétisme n’a pas sa raison d’être car nous ne sommes pas dans la configuration avec L’Egypte. Il est inconcevable aujourd’hui de comparer le championnat Egyptien, l’un des meilleurs en Afrique au champion sénégalais qui peine encore à sortir la tête de l’eau. La seule alternative qui nous reste est de continuer le projet de la DTN en misant pour le moment sur des joueurs performants qui évoluent régulièrement dans leur club.
L’autre élément qui invaliderait de facto la candidature de Shehata est la barrière linguistique. Shehata ne parle pas français, et c’est un handicap de taille pour lui. L’équipe nationale du basket en avait fait les frais lors de l’Afro basket 2007 en choisissant un anglophone qui avait toutes les peines à dérouler ses mises en place tactiques parce que tout simplement la majorité des joueurs ne comprenaient pas l’anglais.
A cela s’ajoute la réputation du bonhomme, entachée par ses prises de positions aux relents politiques et racistes quand il était pressenti pour diriger la sélection israélienne. « Je préfère mourir de famine que de penser entraîner un jour la sélection d’Israël. Je comprends cette jalousie de la part des Israéliens suite à notre consécration, mais il m’est impossible même de visiter un jour Israël ou driver sa sélection même si elle sera la seule sélection au monde qui réclamera mes services.» avait-il fulminé. Des propos irresponsables et regrettables surtout venant d’un éducateur qui a du mal à faire la distinction entre sport et engagement politique.
La FSF doit être vigilante et pragmatique dans le choix du futur sélectionneur pour éviter les erreurs du passé.
Ousseynou Mbaye
Ousseynou3000@yahoo.fr
Si on prend en considération les critères définis par la fédération sénégalaise de football pour occuper le poste, Seck n’a pas tout à fait tort de nous proposer Shehata. D’ailleurs le président de la fédération sénégalaise de football , maître Augustin Ndong a soutenu que « nous avons besoin d’un entraîneur qui remplisse un certain nombre de critères, c’est-à-dire la compétence, l’expérience du haut niveau, du charisme nécessaire pour diriger le type de joueur que nous avons aujourd’hui en Equipe nationale, c’est-à-dire des joueurs qui sont en compétition dans les plus grands championnats, qui jouent dans des clubs où ils sont avec les meilleurs et qui, aujourd’hui, ont besoin d’une personnalité forte pour pouvoir les mener vers l’objectif que nous leur avons fixé » .
Le technicien Egyptiens répond en partie aux critères définis par la fédération. Il a un parcours exceptionnel et un palmarès qui plaide en sa faveur. Double champion d’Afrique avec les Pharaons en 2006 et 2008, Shehata est incontestablement l’un des meilleurs techniciens du continent. Mais cela ne fait pas de lui le messie attendu au chevet des lions. C’est est un entraineur qui s’est toujours servi du football local égyptien pour bâtir une équipe nationale conquérante. Donc l’effet mimétisme n’a pas sa raison d’être car nous ne sommes pas dans la configuration avec L’Egypte. Il est inconcevable aujourd’hui de comparer le championnat Egyptien, l’un des meilleurs en Afrique au champion sénégalais qui peine encore à sortir la tête de l’eau. La seule alternative qui nous reste est de continuer le projet de la DTN en misant pour le moment sur des joueurs performants qui évoluent régulièrement dans leur club.
L’autre élément qui invaliderait de facto la candidature de Shehata est la barrière linguistique. Shehata ne parle pas français, et c’est un handicap de taille pour lui. L’équipe nationale du basket en avait fait les frais lors de l’Afro basket 2007 en choisissant un anglophone qui avait toutes les peines à dérouler ses mises en place tactiques parce que tout simplement la majorité des joueurs ne comprenaient pas l’anglais.
A cela s’ajoute la réputation du bonhomme, entachée par ses prises de positions aux relents politiques et racistes quand il était pressenti pour diriger la sélection israélienne. « Je préfère mourir de famine que de penser entraîner un jour la sélection d’Israël. Je comprends cette jalousie de la part des Israéliens suite à notre consécration, mais il m’est impossible même de visiter un jour Israël ou driver sa sélection même si elle sera la seule sélection au monde qui réclamera mes services.» avait-il fulminé. Des propos irresponsables et regrettables surtout venant d’un éducateur qui a du mal à faire la distinction entre sport et engagement politique.
La FSF doit être vigilante et pragmatique dans le choix du futur sélectionneur pour éviter les erreurs du passé.
Ousseynou Mbaye
Ousseynou3000@yahoo.fr