La relance de l’industrie pharmaceutique en Afrique, particulièrement, au Sénégal est au cœur des politiques publiques. Le but visé est d’arriver à faire de la souveraineté pharmaceutique une réalité au niveau local et sur le plan continental. Il ressort de la volonté du gouvernement sénégalais et des promoteurs du secteur d’atteindre une production de 20% de la demande en 2025 et de 25% d’ici 2030. Comment faudrait-il s’y prendre ? Sur quels leviers il faudrait s’appuyer pour l’atteinte des objectifs ? Le coordonnateur de la Delivery Unit (DU) du ministère de la Santé chargé de la relance de l'industrie pharmaceutique locale, Yérim Mbagnick Diop expose les orientations dans cet entretien avec Dakaractu. Professeur agrégé titulaire de la chair de chimie analytique au département pharmacie de la faculté de médecine de pharmacie et odontologie de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar, M. Diop revient sur les objectifs principaux de la relance de l'industrie pharmaceutique locale au Sénégal, les principaux défis, les mesures concrètes prises pour favoriser la production locale de médicaments et le renforcement de capacités des acteurs locaux. Il a également fait part des besoins en termes de soutien financier, de formation et d'infrastructures pour stimuler la croissance de l'industrie pharmaceutique locale.
« Les besoins de la relance de l’industrie pharmaceutique locale sont estimés à 326 milliards FCFA dont plus de la moitié ont été mobilisés», a indiqué Pr Yérim Mbagnick Diop.
« Les besoins de la relance de l’industrie pharmaceutique locale sont estimés à 326 milliards FCFA dont plus de la moitié ont été mobilisés», a indiqué Pr Yérim Mbagnick Diop.