Pouvez-vous vous présenter aux Sénégalais ?
Je m’appelle Dr. Ibrahima Dramé Coordinateur Pastef États-Unis et je travaille actuellement comme directeur de l’éducation à la Henry George School of Social Science, une organisation à but non lucratif basée à New York et spécialisée dans la diffusion de la philosophie de Henry George – l’économiste de l’âge d’or le plus en vue d’Amérique.
Avant cela, j’ai occupé plusieurs postes de recherche à l’université de Tsukuba, au Japon. Je suis titulaire d’un diplôme d’études approfondies en droit (DEAG) de la Faculté des Sciences Juridiques et Économiques de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar (Sénégal), d’une maîtrise en droit international de l’environnement de l’Université de Tsukuba (Japon) et d’un doctorat en économie politique internationale de l’Université de Tsukuba. Je suis également titulaire d’une maîtrise en sciences de l’information du Touro College, New York. Je réside actuellement à New York avec ma famille.
Vous vivez à l'étranger depuis quand ?
Je suis parti à l'étranger depuis 1995 après avoir terminé un DEA en Droit Public à L'ACADÉMIE suite l'obtention d'une bourse d'études du Japon. (J’en profite pour remercier le peuple Japonais pour l'accueil et la générosité).
Après les études universitaires, pourquoi avez-vous préféré rester à l'étranger au lieu de rentrer au pays servir ta nation ?
Après avoir obtenu mon Doctorat et travaillé pendant presque une décennie dans ce pays, je me suis installé à New York où je réside présentement.
Comment est apprécié à l'étranger le magistère de Macky Sall ?
Le Sénégal sous Macky Sall a perdu de son aura d'antan. Jadis la vitrine de la démocratie et des droits de l'homme en Afrique, notre pays est subitement devenu la risée du reste du monde. Les gens n'arrivaient pas à comprendre comment plusieurs décennies de tradition démocratique et de tolérance politique (notre héritage le plus précieux) ont pu s'évaporer en seulement quelques années sous la direction d'un homme né après les indépendances et à qui le pays a tout donné.
Quel apport comptez-vous emmener au président Diomaye Faye ?
Je ne suis pas du genre à exceller dans le branding et le marketing politique de ma propre personne. Cependant, j'ai eu la bonne fortune (et j'en remercie le créateur) de travailler avec un groupe de Sénégalais très brillants et très engagés dans l'élaboration du programme économique du Président Faye. Je suis disposé à apporter des conseils ou des contributions si je suis sollicité.
Comment avez-vous intégré le Pastef et pourquoi ?
J'ai intégré PASTEF après avoir suivi plusieurs reportages ainsi que des sorties du PROS. J'ai apprécié le discours mais j'ai été surtout fasciné par le cursus de l'homme. J'ai pensé que le message était bon, mais reconnaissons-le, d’autres avaient tenu un langage similaire avant lui. Ce qui m'a donc marqué le plus cette fois - ci, c'est la conviction d'avoir enfin découvert un homme dont la trajectoire professionnelle collait au projet politique qu'il présentait au peuple Sénégalais. C'est une première au Sénégal depuis l'ère Mamadou Dia.
Votre lecture sur les deux discours du président Faye. Qu'est-ce qui a le plus attiré votre attention ?
Les deux discours ont tous leur valeur et leur portée. Mais le second discours a levé un peu le voile sur la gouvernance du Président Faye. J'ai apprécié le fait qu'il soit conscient des difficultés économiques auxquelles notre peuple est confronté. Son engagement à mettre en place des mesures d'urgence pour alléger le quotidien des plus vulnérables (malheureusement, la grande majorité de la population) est à saluer. Sa détermination à s'attaquer à la corruption est une bonne nouvelle, tout comme son souci de restaurer l’État de droit. Au sortir d'une élection que beaucoup reconnaissent comme unique dans notre histoire, il est impératif de mettre en œuvre des réformes institutionnelles substantielles afin que la démocratie soit consolidée durablement. Ceci est nécessaire pour éviter la répétition des dérives autocratiques que le pays a connues sous Macky Sall.
Je m’appelle Dr. Ibrahima Dramé Coordinateur Pastef États-Unis et je travaille actuellement comme directeur de l’éducation à la Henry George School of Social Science, une organisation à but non lucratif basée à New York et spécialisée dans la diffusion de la philosophie de Henry George – l’économiste de l’âge d’or le plus en vue d’Amérique.
Avant cela, j’ai occupé plusieurs postes de recherche à l’université de Tsukuba, au Japon. Je suis titulaire d’un diplôme d’études approfondies en droit (DEAG) de la Faculté des Sciences Juridiques et Économiques de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar (Sénégal), d’une maîtrise en droit international de l’environnement de l’Université de Tsukuba (Japon) et d’un doctorat en économie politique internationale de l’Université de Tsukuba. Je suis également titulaire d’une maîtrise en sciences de l’information du Touro College, New York. Je réside actuellement à New York avec ma famille.
Vous vivez à l'étranger depuis quand ?
Je suis parti à l'étranger depuis 1995 après avoir terminé un DEA en Droit Public à L'ACADÉMIE suite l'obtention d'une bourse d'études du Japon. (J’en profite pour remercier le peuple Japonais pour l'accueil et la générosité).
Après les études universitaires, pourquoi avez-vous préféré rester à l'étranger au lieu de rentrer au pays servir ta nation ?
Après avoir obtenu mon Doctorat et travaillé pendant presque une décennie dans ce pays, je me suis installé à New York où je réside présentement.
Comment est apprécié à l'étranger le magistère de Macky Sall ?
Le Sénégal sous Macky Sall a perdu de son aura d'antan. Jadis la vitrine de la démocratie et des droits de l'homme en Afrique, notre pays est subitement devenu la risée du reste du monde. Les gens n'arrivaient pas à comprendre comment plusieurs décennies de tradition démocratique et de tolérance politique (notre héritage le plus précieux) ont pu s'évaporer en seulement quelques années sous la direction d'un homme né après les indépendances et à qui le pays a tout donné.
Quel apport comptez-vous emmener au président Diomaye Faye ?
Je ne suis pas du genre à exceller dans le branding et le marketing politique de ma propre personne. Cependant, j'ai eu la bonne fortune (et j'en remercie le créateur) de travailler avec un groupe de Sénégalais très brillants et très engagés dans l'élaboration du programme économique du Président Faye. Je suis disposé à apporter des conseils ou des contributions si je suis sollicité.
Comment avez-vous intégré le Pastef et pourquoi ?
J'ai intégré PASTEF après avoir suivi plusieurs reportages ainsi que des sorties du PROS. J'ai apprécié le discours mais j'ai été surtout fasciné par le cursus de l'homme. J'ai pensé que le message était bon, mais reconnaissons-le, d’autres avaient tenu un langage similaire avant lui. Ce qui m'a donc marqué le plus cette fois - ci, c'est la conviction d'avoir enfin découvert un homme dont la trajectoire professionnelle collait au projet politique qu'il présentait au peuple Sénégalais. C'est une première au Sénégal depuis l'ère Mamadou Dia.
Votre lecture sur les deux discours du président Faye. Qu'est-ce qui a le plus attiré votre attention ?
Les deux discours ont tous leur valeur et leur portée. Mais le second discours a levé un peu le voile sur la gouvernance du Président Faye. J'ai apprécié le fait qu'il soit conscient des difficultés économiques auxquelles notre peuple est confronté. Son engagement à mettre en place des mesures d'urgence pour alléger le quotidien des plus vulnérables (malheureusement, la grande majorité de la population) est à saluer. Sa détermination à s'attaquer à la corruption est une bonne nouvelle, tout comme son souci de restaurer l’État de droit. Au sortir d'une élection que beaucoup reconnaissent comme unique dans notre histoire, il est impératif de mettre en œuvre des réformes institutionnelles substantielles afin que la démocratie soit consolidée durablement. Ceci est nécessaire pour éviter la répétition des dérives autocratiques que le pays a connues sous Macky Sall.