Revenant sur les contours de ses arrestations récentes, le membre de la société civile Burkinabè assure affectivement avoir fait les frais d’une condamnation en février 2023 par le tribunal de Bobo. « Quand on s’engage dans une lutte de libération, surtout panafricaine, on doit se donner à fond. Ce qui m’a amené à faire cette déclaration qui m’a valu la prison, c’est que je me suis rendu compte que si je n’avais pas réagi pour le compte de notre peuple, peut-être notre pays pourrait connaître le pire. Pour moi, c’est une déclaration qui a sauvé le Burkina Faso. J’ai évité au Burkina le bain de sang. Si cela a été mal compris par certains, je m' excuse. Mais je n’ai pas de regret » a indiqué le coordonnateur National du Planète des Jeunes Panafricanistes du Burkina Faso PJP-BF.
Nestor jette un regard sur la situation au Burkina depuis l’avènement d’Ibrahima Traoré. En effet, il estime que le peuple est plus que jamais dans cette phase de lutte pour que les bases militaires françaises soient libérées. A l’en croire, il faut signaler que les gouvernements de Kabore, Damiba et Blaise Compaoré n’avaient pas appliqué cette demande des peuples qui veulent se libérer. « Les rapports que nous jugeons toujours coloniaux sont dénoncés. Mais je pense qu’il faut y aller étape par étape. Actuellement, nous pensons que nous sommes dans une dynamique de changement qu’il faut accompagner. Et j’ai foi que nous allons y arriver » renchérit notre interlocuteur qui se réjouit de constater que, du côté des équipements, les soldats sont bien armés pour faire face à toute menace. Les régions qui étaient occupées par les terroristes commencent à être libérées. «Le peuple du Burkina qui a finalement trouvé ses marques. Nous vivons une période d’espoir et nous sommes convaincus que cette fois sera la bonne » reconnait Nestor.
Dans cet entretien, Poodasse rappelle que la France espionne le Burkina. Ce qui est toujours à regretter. « Elle était en train de construire un logement pour des mercenaires. Qu’elle arrête son comportement paternaliste envers les Burkinabè. Nous sommes libres d’agir souverainement. Elle n’a pas de leçon à nous donner » apprécie le coordonnateur national du Planète des Jeunes Panafricanistes du Burkina Faso PJP-BF. Pour cette lutte qui se poursuit dans le pays des hommes intègres, Nestor indique que la société civile patriote, engagée, a joué un grand rôle dans la prise de conscience des masses populaires : « on n’aurait pas certainement réalisé ce que nous avons aujourd’hui au Burkina Faso. Nous avons beaucoup lutté pour avoir d’abord, l’alternance et ramener le régime qui était sous la présidence de Blaise Compaoré, un quinquennat renouvelable. C’est la société civile en son temps qui a joué son rôle dans cette phase démocratique » ajoute t-il.
Il faut actuellement « se pencher au travail et accompagner le capitaine Traoré pour aller à l’élection tout en se rendant compte que, si la situation séculaire s’améliore, on peut organiser l’élection avant les cinq ans annoncés lors des assises. Nous pensons que cette période est acceptable, mais la situation sécuritaire peut également jouer sur les délais. Je rappelle que ces assises ont été inclusives car, tout le monde était représenté. Ces entités ont représenté la nation, assure le citoyen Burkinabè, convaincu que « le coup d’Etat constitutionnel est plus grave que ce que nous vivons au Burkina ». Au pays des hommes intègres, « c’est la vraie démocratie du peuple qui est en train d’être vécue ». «Il faut que les gens arrêtent cette appellation « Putschistes ». Au Burkina, c’est une révolution dont il s’agit, pas un putsch. C’est la population qui a donné le tempo. Nous sommes dans une guerre de libération du néocolonialisme », s’est indigné, Nestor Poodasse.
Pour finir sur le cas du Mali, il rappelle que le Burkina a montré son soutien en estimant qu’il doit quitter la CEDEAO. « L’AES a pris un chemin irréversible. Il faut couper le cordon ombilical avec l’OTAN. Il y a déjà le Togo et le Tchad qui envisagent de rejoindre la dynamique de l’AES. Cependant, nous voulons que le Sénégal se débarrasse de ses bases militaires et d’adhérer à l’AES et de vivre enfin Africain. Ousmane Sonko et Diomaye doivent matérialiser la souveraineté ou la trahir » lance-t-il.
Nestor jette un regard sur la situation au Burkina depuis l’avènement d’Ibrahima Traoré. En effet, il estime que le peuple est plus que jamais dans cette phase de lutte pour que les bases militaires françaises soient libérées. A l’en croire, il faut signaler que les gouvernements de Kabore, Damiba et Blaise Compaoré n’avaient pas appliqué cette demande des peuples qui veulent se libérer. « Les rapports que nous jugeons toujours coloniaux sont dénoncés. Mais je pense qu’il faut y aller étape par étape. Actuellement, nous pensons que nous sommes dans une dynamique de changement qu’il faut accompagner. Et j’ai foi que nous allons y arriver » renchérit notre interlocuteur qui se réjouit de constater que, du côté des équipements, les soldats sont bien armés pour faire face à toute menace. Les régions qui étaient occupées par les terroristes commencent à être libérées. «Le peuple du Burkina qui a finalement trouvé ses marques. Nous vivons une période d’espoir et nous sommes convaincus que cette fois sera la bonne » reconnait Nestor.
Dans cet entretien, Poodasse rappelle que la France espionne le Burkina. Ce qui est toujours à regretter. « Elle était en train de construire un logement pour des mercenaires. Qu’elle arrête son comportement paternaliste envers les Burkinabè. Nous sommes libres d’agir souverainement. Elle n’a pas de leçon à nous donner » apprécie le coordonnateur national du Planète des Jeunes Panafricanistes du Burkina Faso PJP-BF. Pour cette lutte qui se poursuit dans le pays des hommes intègres, Nestor indique que la société civile patriote, engagée, a joué un grand rôle dans la prise de conscience des masses populaires : « on n’aurait pas certainement réalisé ce que nous avons aujourd’hui au Burkina Faso. Nous avons beaucoup lutté pour avoir d’abord, l’alternance et ramener le régime qui était sous la présidence de Blaise Compaoré, un quinquennat renouvelable. C’est la société civile en son temps qui a joué son rôle dans cette phase démocratique » ajoute t-il.
Il faut actuellement « se pencher au travail et accompagner le capitaine Traoré pour aller à l’élection tout en se rendant compte que, si la situation séculaire s’améliore, on peut organiser l’élection avant les cinq ans annoncés lors des assises. Nous pensons que cette période est acceptable, mais la situation sécuritaire peut également jouer sur les délais. Je rappelle que ces assises ont été inclusives car, tout le monde était représenté. Ces entités ont représenté la nation, assure le citoyen Burkinabè, convaincu que « le coup d’Etat constitutionnel est plus grave que ce que nous vivons au Burkina ». Au pays des hommes intègres, « c’est la vraie démocratie du peuple qui est en train d’être vécue ». «Il faut que les gens arrêtent cette appellation « Putschistes ». Au Burkina, c’est une révolution dont il s’agit, pas un putsch. C’est la population qui a donné le tempo. Nous sommes dans une guerre de libération du néocolonialisme », s’est indigné, Nestor Poodasse.
Pour finir sur le cas du Mali, il rappelle que le Burkina a montré son soutien en estimant qu’il doit quitter la CEDEAO. « L’AES a pris un chemin irréversible. Il faut couper le cordon ombilical avec l’OTAN. Il y a déjà le Togo et le Tchad qui envisagent de rejoindre la dynamique de l’AES. Cependant, nous voulons que le Sénégal se débarrasse de ses bases militaires et d’adhérer à l’AES et de vivre enfin Africain. Ousmane Sonko et Diomaye doivent matérialiser la souveraineté ou la trahir » lance-t-il.