Entre arrestations et révocation - Abdou Mbow à l'actuel régime : "La seule chose qui leur importe est de mettre sur pied non plus leur projet, mais leur agenda, celui d’établir dans ce pays une dictature"


Par un communiqué transmis à Dakaractu, le député de Takku Wallu Sénégal, Abdou Mbow, s'est exprimé sur la situation actuelle du pays et la posture des nouvelles autorités. "Notre Sénégal et les Sénégalais souffrent. D’abord de la cherté de leurs vies et des conditions d’existences difficiles que les nouveaux dirigeants avaient promis d’alléger sinon de résoudre.
Or, il est évident que cela est le cadet de leurs soucis. La seule chose qui leur importe est de mettre sur pied non plus leur projet, mais leur agenda, celui d’établir dans ce pays UNE DICTATURE", a-t-il regretté.
 
Selon le parlementaire, "C’est à ces fins que depuis leur arrivée au pouvoir, ils ont décidé de mettre tous les Sénégalais qui ne « réfléchissent pas Projet », hors d’état d’émettre quelque idée que ce soit.
Ils ont mis en prison des gens qui avaient juste émis des doutes sur l'exposé soi-disant économique du 26 septembre du PM Ousmane Sonko, ils ont décidé quelle presse devait avoir droit de cité au Sénégal, écartant les supports qu’ils ont jugés défavorables au projet, et aujourd’hui, ils s’en prennent à Madiambal Diagne, qui a eu le tort d’écrire un livre sur les étranges relations d’Ousmane Sonko avec Adji
Sarr, et à Barthélémy Dias qui est le maire de la Ville de Dakar, station qui après la conquête de l’Assemblée Nationale, manque à leur pouvoir d’établir leurs visées dictatoriales", a-t-il martelé.
 
"Venir défoncer les portes de la Mairie de Dakar pour en extraire celui qui en est encore l’édile, est une forfaiture qui n’a pu être commandée que par Ousmane Sonko, qui apparemment est LE PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE présent au Sénégal, puisque l’autre est toujours en voyage aux quatre coins du Monde. Nous sommes en train de vivre une véritable dictature et les Sénégalais ne l’accepteront pas. Les dirigeants actuels, en tant que garants des
institutions et de la stabilité démocratique, ont la responsabilité d’éviter toute dérive perçue comme de l’instrumentalisation de la justice à des fins politiques", a-t-il conclu.
Vendredi 13 Décembre 2024
Dakaractu