Le conseil présidentiel sur les appels entrants tenu jeudi dernier à la présidence de la République n’a pas encore fini de dévoiler tous ses secrets. Le débat a été houleux entre le Président de la République qui tient coute que coute à l’institution d’un système de contrôle et de tarification des communications entrant au Sénégal et Cheikh Tidiane Mbaye, le directeur général de la Sonatel.
L’argent est certes important mais le développement l’est encore plus. C’est en résumé ce qui semble traduire la pensée de Cheikh Tidiane Mbaye qui répondait au président de la République. «Monsieur le président, vous avez dit tantôt que nous aimons l'argent. Je vous précise que je n'aime pas l'argent, mais j'aime le développement. C’est différent. Vous, vous aimez l'argent », a-t-il lancé.
Au sujet de la lutte contre la fraude, le directeur général a poursuivi : «Nous sommes les premiers à lutter contre la fraude. L’année dernière, nous avons fait entrer en droits et taxes 175 milliards de FCFA dans les caisses de l'Etat. Et cette année ce sera sans doute 200 milliards. Quant à la taxation des appels entrants, le président de la République connait ma position sur cette affaire. Je suis contre et le conseil d'administration dans lequel siège un représentant de l'Etat est contre. Et le conseil d'administration a notifié ce refus à l'Etat. »
L’argent est certes important mais le développement l’est encore plus. C’est en résumé ce qui semble traduire la pensée de Cheikh Tidiane Mbaye qui répondait au président de la République. «Monsieur le président, vous avez dit tantôt que nous aimons l'argent. Je vous précise que je n'aime pas l'argent, mais j'aime le développement. C’est différent. Vous, vous aimez l'argent », a-t-il lancé.
Au sujet de la lutte contre la fraude, le directeur général a poursuivi : «Nous sommes les premiers à lutter contre la fraude. L’année dernière, nous avons fait entrer en droits et taxes 175 milliards de FCFA dans les caisses de l'Etat. Et cette année ce sera sans doute 200 milliards. Quant à la taxation des appels entrants, le président de la République connait ma position sur cette affaire. Je suis contre et le conseil d'administration dans lequel siège un représentant de l'Etat est contre. Et le conseil d'administration a notifié ce refus à l'Etat. »