Le syndicat unitaire et démocratique des enseignants du Sénégal (SUDES) a écrit une lettre ouverte à leur ministre de tutelle, Dr El Hadji Abdourahmane Diouf, nouveau ministre de l’Enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation.
Quelle rupture pour l’université sénégalaise ? tel est le titre de la lettre des syndicalistes pour donner leur avis sur la nouvelle équipe élue dans le but d’apporter une rupture. Selon les membres dudit syndicat « l’élection du président Bassirou Diomaye Diakhar Faye porte l’espoir d’un Sénégal nouveau pour une rupture dans la manière de gérer les affaires de l’Etat. Ce sentiment est largement partagé par un bon nombre de Sénégalais d’ici et de la diaspora. Ce Sénégal de rêve doit être également incarné dans l’enseignement supérieur et de la recherche, décliné à travers un programme très ambitieux et établi dans une feuille de route qui ne pourront se réaliser que par leur adoption, le concours et leur appropriation de tous les acteurs de l’Université sénégalaise en particulier et de la nation en général ».
Dans cette missive, ces syndicalistes ont ainsi exprimé leurs attentes qui pour eux, vont porter sur « des mesures fortes pour extirper le secteur des mains de la politique politicienne ou d’un militantisme opportuniste, irrationnel et politisé ». Parce que, disent-ils « Ces dernières considérations ont mis l’université sénégalaise à genoux et ont détérioré au fil du temps les conditions socio-pédagogiques ainsi que les niveaux des apprenants. La seule impérative de solution est que l’université sénégalaise doit rester et demeurer un espace apolitique, libre et démocratique ou l’intelligentsia et le mérite demeurent les seuls critères de promotion ».
Ainsi la section UAD du SUDES-ESR a proposé une panoplie de recommandation au ministre de l’Enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation. Pour une rupture effective, il faut :
-respecter strictement la franchise universitaire et les libertés académiques,
-doter un budget réel des universités publiques,
-instaurer systématiquement, à la fin de mandat des recteurs, un audit complet réalisé par des externes,
-réformer le mode de nomination des recteurs
-revisiter les textes portant organisation et fonctionnement des universités publiques sénégalaises,
-orienter les nouveaux bacheliers en respectant les capacités d’accueil et d’encadrement,
-encourager l’enseignement à distance et/ou hybride et mettre en place les outils technologiques nécessaires,
-digitaliser certains procédés administratifs et imposer des délais de traitement et de réponse etc…
Quelle rupture pour l’université sénégalaise ? tel est le titre de la lettre des syndicalistes pour donner leur avis sur la nouvelle équipe élue dans le but d’apporter une rupture. Selon les membres dudit syndicat « l’élection du président Bassirou Diomaye Diakhar Faye porte l’espoir d’un Sénégal nouveau pour une rupture dans la manière de gérer les affaires de l’Etat. Ce sentiment est largement partagé par un bon nombre de Sénégalais d’ici et de la diaspora. Ce Sénégal de rêve doit être également incarné dans l’enseignement supérieur et de la recherche, décliné à travers un programme très ambitieux et établi dans une feuille de route qui ne pourront se réaliser que par leur adoption, le concours et leur appropriation de tous les acteurs de l’Université sénégalaise en particulier et de la nation en général ».
Dans cette missive, ces syndicalistes ont ainsi exprimé leurs attentes qui pour eux, vont porter sur « des mesures fortes pour extirper le secteur des mains de la politique politicienne ou d’un militantisme opportuniste, irrationnel et politisé ». Parce que, disent-ils « Ces dernières considérations ont mis l’université sénégalaise à genoux et ont détérioré au fil du temps les conditions socio-pédagogiques ainsi que les niveaux des apprenants. La seule impérative de solution est que l’université sénégalaise doit rester et demeurer un espace apolitique, libre et démocratique ou l’intelligentsia et le mérite demeurent les seuls critères de promotion ».
Ainsi la section UAD du SUDES-ESR a proposé une panoplie de recommandation au ministre de l’Enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation. Pour une rupture effective, il faut :
-respecter strictement la franchise universitaire et les libertés académiques,
-doter un budget réel des universités publiques,
-instaurer systématiquement, à la fin de mandat des recteurs, un audit complet réalisé par des externes,
-réformer le mode de nomination des recteurs
-revisiter les textes portant organisation et fonctionnement des universités publiques sénégalaises,
-orienter les nouveaux bacheliers en respectant les capacités d’accueil et d’encadrement,
-encourager l’enseignement à distance et/ou hybride et mettre en place les outils technologiques nécessaires,
-digitaliser certains procédés administratifs et imposer des délais de traitement et de réponse etc…