Le gouvernement du président ivoirien Alassane Ouattara a salué lundi la décision de la Cour pénale internationale (CPI) d'ouvrir une enquête sur les crimes de la crise post-électorale et dit n'avoir ni gêne ni crainte alors que des figures de son camp pourraient être inquiétées.
En tant que garde des Sceaux, je ne peux qu'être heureux de voir la CPI autoriser le procureur à venir enquêter sur les événements post-électoraux, a déclaré à l'AFP le ministre de la Justice, Jeannot Ahoussou Kouadio.
Nous n'avons aucune gêne, aucune crainte, a-t-il martelé.
Les enquêteurs de la CPI feront leur travail en toute transparence avec le soutien ferme et fort du gouvernement, a-t-il assuré.
Réclamée par M. Ouattara, l'enquête ne sera pas sélective, elle va s'ouvrir à tout le monde et prendra en compte toute personne qui aura commis un crime contre l'humanité, fût-elle un +frère+ du président Ouattara, a affirmé le ministre.
On doit mettre définitivement fin à ce genre de crimes contre l'humanité dans les pays en voie de développement et dissuader tous les autocrates qui veulent se maintenir par la force et par la violence, a poursuivi M. Ahoussou. Plus jamais ça en Côte d'Ivoire!
Plusieurs personnalités du camp Ouattara, dont des militaires des Forces républicaines (FRCI) issus de la rébellion de 2002, ont été mises en cause par des ONG internationales, notamment Chérif Ousmane. Très proche du président, il fut chef de guerre dans le Nord après le putsch raté de 2002 et est désormais numéro 2 de la garde présidentielle.
Née du refus de l'ex-président Laurent Gbagbo de reconnaître sa défaite au scrutin de novembre 2010, et conclue en avril par deux semaines de guerre, la crise a fait quelque 3.000 morts selon les autorités ivoiriennes et la CPI.
Les FRCI ont été accusées d'exactions dans les combats livrés jusqu'à début mai contre les derniers miliciens pro-Gbagbo retranchés dans le quartier abidjanais de Yopougon.
Jeannot Ahoussou Kouadio a cependant récusé des atrocités, affirmant que les FRCI, conduites à Yopougon par Chérif Ousmane, ont exercé une violence légitime contre des forces occultes, ténébreuses.
Les juges de la CPI ont par ailleurs demandé au procureur de leur fournir toute information supplémentaire à sa disposition sur des crimes qui pourraient relever potentiellement de la compétence de la Cour et qui auraient été commis entre 2002 et 2010.
Pour la période 2002-2010, on ne peut pas occulter qu'il y a des crimes qui ont été commis, des atrocités, a réagi le ministre de la Justice, citant la répression dans le sang par le régime Gbagbo d'une manifestation d'opposition en mars 2004.
La rébellion nordiste, dont les principaux cadres - les fameux com-zone - ont été promus dans la nouvelle armée par M. Ouattara, a été également accusée d'exactions dans de nombreux rapports publiés depuis 2002.
En tant que garde des Sceaux, je ne peux qu'être heureux de voir la CPI autoriser le procureur à venir enquêter sur les événements post-électoraux, a déclaré à l'AFP le ministre de la Justice, Jeannot Ahoussou Kouadio.
Nous n'avons aucune gêne, aucune crainte, a-t-il martelé.
Les enquêteurs de la CPI feront leur travail en toute transparence avec le soutien ferme et fort du gouvernement, a-t-il assuré.
Réclamée par M. Ouattara, l'enquête ne sera pas sélective, elle va s'ouvrir à tout le monde et prendra en compte toute personne qui aura commis un crime contre l'humanité, fût-elle un +frère+ du président Ouattara, a affirmé le ministre.
On doit mettre définitivement fin à ce genre de crimes contre l'humanité dans les pays en voie de développement et dissuader tous les autocrates qui veulent se maintenir par la force et par la violence, a poursuivi M. Ahoussou. Plus jamais ça en Côte d'Ivoire!
Plusieurs personnalités du camp Ouattara, dont des militaires des Forces républicaines (FRCI) issus de la rébellion de 2002, ont été mises en cause par des ONG internationales, notamment Chérif Ousmane. Très proche du président, il fut chef de guerre dans le Nord après le putsch raté de 2002 et est désormais numéro 2 de la garde présidentielle.
Née du refus de l'ex-président Laurent Gbagbo de reconnaître sa défaite au scrutin de novembre 2010, et conclue en avril par deux semaines de guerre, la crise a fait quelque 3.000 morts selon les autorités ivoiriennes et la CPI.
Les FRCI ont été accusées d'exactions dans les combats livrés jusqu'à début mai contre les derniers miliciens pro-Gbagbo retranchés dans le quartier abidjanais de Yopougon.
Jeannot Ahoussou Kouadio a cependant récusé des atrocités, affirmant que les FRCI, conduites à Yopougon par Chérif Ousmane, ont exercé une violence légitime contre des forces occultes, ténébreuses.
Les juges de la CPI ont par ailleurs demandé au procureur de leur fournir toute information supplémentaire à sa disposition sur des crimes qui pourraient relever potentiellement de la compétence de la Cour et qui auraient été commis entre 2002 et 2010.
Pour la période 2002-2010, on ne peut pas occulter qu'il y a des crimes qui ont été commis, des atrocités, a réagi le ministre de la Justice, citant la répression dans le sang par le régime Gbagbo d'une manifestation d'opposition en mars 2004.
La rébellion nordiste, dont les principaux cadres - les fameux com-zone - ont été promus dans la nouvelle armée par M. Ouattara, a été également accusée d'exactions dans de nombreux rapports publiés depuis 2002.
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