L’appel lancé en vafeur de l’ouverture de négociations de paix par Salif Sadio, un commandant du Mouvement des forces démocratiques de Casamance (MFDC), ouvre un ‘’boulevard d’espoir’’ pour la résolution définitive de la crise dans le sud du Sénégal, a indiqué jeudi l’enseignant à la retraite Nouha Cissé.
Salif Sadio, commandant en chef d’une partie des combattants du MFDC, a affirmé dans un communiqué dans un communiqué transmis mardi à l’Agence France-Presse (AFP), à Dakar, qu’il est ‘’disponible au dialogue’’, tout en souhaitant qu’une éventuelle concertation avec le gouvernement du Sénégal se déroule ‘’en terrain neutre, hors d’Afrique‘’.
‘’C’est une déclaration qu’il faut saluer à sa juste valeur. C’est un boulevard d’espoir qui est largement ouvert, pourvu qu’on sache profiter de cette opportunité’’, a expliqué M. Cissé dans un entretien avec l’APS.
‘’C’est un très grand pas. C’est aussi un pan important du MFDC qui appelle à la négociation en rejoignant certaines fractions déjà acquises aux négociations. C’est donc le camp de la négociation qui s’élargit et s’intensifie par la qualité de celui qui lance cet appel’’, a analysé Nouha Cissé, un professeur d’histoire-géographie, ancien proviseur du lycée Djignabo de Ziguinchor (sud).
‘’La déclaration de Salif Sadio, ce n’est pas la déclaration de n’importe qui. Même s’il y a certes de bonnes volontés au MFDC pour négocier. Il n’y a que celui qui menait la guerre qui (Sadio) ne s’était pas prononcé’’, a-t-il expliqué.
Salif Sadio, chef rebelle considéré par plusieurs observateurs comme l’un des plus radicaux des indépendantistes du MFDC, ’’subit des pressions sur le terrain militaire et auprès de l’opinion casamançaise, qui souhaite l’ouverture de négociations pour la résolution définitive du conflit’’, a fait savoir M. Cissé.
’’[...] La paix, on la fait avec ceux qui font la guerre. Dès lors, que ce chef de guerre se manifeste, c’est le bassin de la négociation qui s’élargit et s’amplifie.’’
Le gouvernement doit prendre la main tendue de Salif Sadio faire de même avec les autres chefs de guerre du MFDC, dont Ousmane Niantang Diatta, a dit Nouha Cissé.
‘’Ce n’est pas une affaire qu’on règle d’un coup de baguette magique avec tout le monde’’, a-t-il dit du conflit de Casamance dont les hostilités - opposant l’armée sénégalaise aux combattants du MFDC - ont démarré en décembre 1982.
‘’Le MFDC n’a jamais exclu que les autres composantes de la Casamance soient impliquées dans le processus des négociations’’, a répondu M. Cissé à la question de savoir si la paix en Casamance dépend seulement de la volonté des combattants.
‘’Le MFDC a toujours déclaré, même du vivant de l’abbé Diamacoune Senghor, que la Casamance n’appartient pas aux seul MFDC. En conséquence, c’est tout le monde qui est interpellé. Souhaitons d’abord que cet appel ait un écho favorable et que les conditions de la négociation soient réunies’’, a encore dit Nouha Cissé.
‘’Il y a des approches qu’il fait lancer […] et s’orienter vers Ousmane Niantang Diatta. Des efforts importants ont été également entrepris en direction de Niantang’’, a-t-il fait savoir, sans donner davantage de précisions.
Le président Abdoulaye Abdoulaye Wade a récemment déclaré avoir demandé à la communauté de Sant’Egidio de jouer les médiateurs entre le gouvernement et la tendance du MFDC dirigée par Salif Sadio, afin d’arriver à la paix en Casamance.
La communauté de Sant’Egidio est une organisation catholique fondée en 1968 à Rome (Italie), par Andrea Riccardi.
Cette communauté a, en matière de règlement des différends internationaux et de mise en place de médiations, des résultats très substantiels et des méthodes originales.
La Casamance, constituée des régions de Kolda, Sédhiou et Ziguinchor, est le théâtre, depuis 1982, d’affrontements ayant fait de nombreux morts chez les civils, les militaires de l’Armée nationale et les rebelles du MFDC.
Salif Sadio, commandant en chef d’une partie des combattants du MFDC, a affirmé dans un communiqué dans un communiqué transmis mardi à l’Agence France-Presse (AFP), à Dakar, qu’il est ‘’disponible au dialogue’’, tout en souhaitant qu’une éventuelle concertation avec le gouvernement du Sénégal se déroule ‘’en terrain neutre, hors d’Afrique‘’.
‘’C’est une déclaration qu’il faut saluer à sa juste valeur. C’est un boulevard d’espoir qui est largement ouvert, pourvu qu’on sache profiter de cette opportunité’’, a expliqué M. Cissé dans un entretien avec l’APS.
‘’C’est un très grand pas. C’est aussi un pan important du MFDC qui appelle à la négociation en rejoignant certaines fractions déjà acquises aux négociations. C’est donc le camp de la négociation qui s’élargit et s’intensifie par la qualité de celui qui lance cet appel’’, a analysé Nouha Cissé, un professeur d’histoire-géographie, ancien proviseur du lycée Djignabo de Ziguinchor (sud).
‘’La déclaration de Salif Sadio, ce n’est pas la déclaration de n’importe qui. Même s’il y a certes de bonnes volontés au MFDC pour négocier. Il n’y a que celui qui menait la guerre qui (Sadio) ne s’était pas prononcé’’, a-t-il expliqué.
Salif Sadio, chef rebelle considéré par plusieurs observateurs comme l’un des plus radicaux des indépendantistes du MFDC, ’’subit des pressions sur le terrain militaire et auprès de l’opinion casamançaise, qui souhaite l’ouverture de négociations pour la résolution définitive du conflit’’, a fait savoir M. Cissé.
’’[...] La paix, on la fait avec ceux qui font la guerre. Dès lors, que ce chef de guerre se manifeste, c’est le bassin de la négociation qui s’élargit et s’amplifie.’’
Le gouvernement doit prendre la main tendue de Salif Sadio faire de même avec les autres chefs de guerre du MFDC, dont Ousmane Niantang Diatta, a dit Nouha Cissé.
‘’Ce n’est pas une affaire qu’on règle d’un coup de baguette magique avec tout le monde’’, a-t-il dit du conflit de Casamance dont les hostilités - opposant l’armée sénégalaise aux combattants du MFDC - ont démarré en décembre 1982.
‘’Le MFDC n’a jamais exclu que les autres composantes de la Casamance soient impliquées dans le processus des négociations’’, a répondu M. Cissé à la question de savoir si la paix en Casamance dépend seulement de la volonté des combattants.
‘’Le MFDC a toujours déclaré, même du vivant de l’abbé Diamacoune Senghor, que la Casamance n’appartient pas aux seul MFDC. En conséquence, c’est tout le monde qui est interpellé. Souhaitons d’abord que cet appel ait un écho favorable et que les conditions de la négociation soient réunies’’, a encore dit Nouha Cissé.
‘’Il y a des approches qu’il fait lancer […] et s’orienter vers Ousmane Niantang Diatta. Des efforts importants ont été également entrepris en direction de Niantang’’, a-t-il fait savoir, sans donner davantage de précisions.
Le président Abdoulaye Abdoulaye Wade a récemment déclaré avoir demandé à la communauté de Sant’Egidio de jouer les médiateurs entre le gouvernement et la tendance du MFDC dirigée par Salif Sadio, afin d’arriver à la paix en Casamance.
La communauté de Sant’Egidio est une organisation catholique fondée en 1968 à Rome (Italie), par Andrea Riccardi.
Cette communauté a, en matière de règlement des différends internationaux et de mise en place de médiations, des résultats très substantiels et des méthodes originales.
La Casamance, constituée des régions de Kolda, Sédhiou et Ziguinchor, est le théâtre, depuis 1982, d’affrontements ayant fait de nombreux morts chez les civils, les militaires de l’Armée nationale et les rebelles du MFDC.