La manifestation a surpris tout le monde, le CNT et les habitants de la capitale, car Tripoli est entièrement sous contrôle, sécurisée au maximum pour éviter justement tout débordement. Selon un témoin, ces pro-Kadhafi ne cherchaient pas à combattre : «Ils sont sortis dans la rue, avec des photos de Kadhafi et scandaient 'Kadhafi, Kadhafi'. C’était dans le quartier qui est juste derrière la caserne de Bab al-Aziziya… à côté il y a des immeubles dans lesquels travaillaient des gardes du corps ou des militaires qui travaillaient pour Kadhafi… c’est le dernier quartier de Tripoli dans lequel il y a des pro-Kadhafi».
Chauffeurs de Taxi, commerçants, il n'est pas rare d'entendre à Tripoli 'I Love Kadhafi'. Des soutiens chuchotés, glissés discrètement... Tant que le guide libyen ne sera pas arrêté, son ombre planera sur la Libye. La possibilité d'un retour fera peur à la majorité mais peut aussi donner du courage à ceux qui croient toujours en lui. Ce que racontent les témoins, les récents messages du guide sur une télévision syrienne, la résistance dans les bastions de Syrte et de Bani Walid galvanisent forcément les fidèles de Mouamar Kadhafi et les poussent à descendre dans la rue comme ils viennent de le faire à Tripoli.
A Syrte, les combats se poursuivent
Les forces du nouveau régime libyen ont bombardé vendredi 14 octobre à l'artillerie le dernier carré des soldats fidèles au dirigeant déchu Mouammar Kadhafi dans leur bastion de Syrte. Le CNT attend la chute de cette ville-symbole pour proclamer la «libération totale» du pays et former un gouvernement chargé de gérer la transition. Mais le manque d'efficacité et d'organisation de ses combattants les empêchent d'appliquer une tactique ordonnée face à la poignée de loyalistes.
A Syrte, le dernier carré des pro-Kadhafistes résiste aux bombardements des troupes du nouveau régime libyen
Reportage de notre envoyée spéciale
" Les forces pro-CNT ne sont toujours pas venues à bout de la dernière poche de résistance kadhafiste dans Syrte... il n'est pas sûr que la stratégie du CNT soit payante cependant. Chaque tentative d'incursion des combattants du CNT ces derniers jours s'est soldée par une retraite... "
Chauffeurs de Taxi, commerçants, il n'est pas rare d'entendre à Tripoli 'I Love Kadhafi'. Des soutiens chuchotés, glissés discrètement... Tant que le guide libyen ne sera pas arrêté, son ombre planera sur la Libye. La possibilité d'un retour fera peur à la majorité mais peut aussi donner du courage à ceux qui croient toujours en lui. Ce que racontent les témoins, les récents messages du guide sur une télévision syrienne, la résistance dans les bastions de Syrte et de Bani Walid galvanisent forcément les fidèles de Mouamar Kadhafi et les poussent à descendre dans la rue comme ils viennent de le faire à Tripoli.
A Syrte, les combats se poursuivent
Les forces du nouveau régime libyen ont bombardé vendredi 14 octobre à l'artillerie le dernier carré des soldats fidèles au dirigeant déchu Mouammar Kadhafi dans leur bastion de Syrte. Le CNT attend la chute de cette ville-symbole pour proclamer la «libération totale» du pays et former un gouvernement chargé de gérer la transition. Mais le manque d'efficacité et d'organisation de ses combattants les empêchent d'appliquer une tactique ordonnée face à la poignée de loyalistes.
A Syrte, le dernier carré des pro-Kadhafistes résiste aux bombardements des troupes du nouveau régime libyen
Reportage de notre envoyée spéciale
" Les forces pro-CNT ne sont toujours pas venues à bout de la dernière poche de résistance kadhafiste dans Syrte... il n'est pas sûr que la stratégie du CNT soit payante cependant. Chaque tentative d'incursion des combattants du CNT ces derniers jours s'est soldée par une retraite... "