En Côte d’Ivoire, le FPI dénonce des violences lors d’un meeting


En Côte d’Ivoire, le FPI dénonce des violences lors d’un meeting
En Côte d'Ivoire, le FPI entend déposer plainte après avoir été agressé lors d'un meeting à Koumassi, dans le sud d'Abidjan, samedi après-midi 8 octobre 2011. Selon des témoins, des jeunes se réclamant de la majorité présidentielle, armés de bâtons et de barres de fer, ont fait régner la terreur sur l'aire de jeux où étaient rassemblés les militants du parti de Laurent Gbagbo. Le RDR dit ne pas être au courant et nie toute implication.

Deux jours après l'incident, les responsables du FPI (Front populaire ivoirien) dénoncent une tentative d'intimidation de la part des militants du nouveau pouvoir en place. Ils en sont sûrs, disent-ils, ce sont eux qui les ont attaqué. « Ils étaient habillés avec les T-shirts du FRCI (Forces républicaines de Côte d'Ivoire, nouvelle armée). C'est bien écrit dessus et nous les voyons tous les jours, assure Jules Yao Yao, député de Koumassi. D'autres agresseurs portaient le tricot siglé 'Ado la solution' ». Ado pour Alassane Drahmane Ouattara

Le RDR (Rassemblement des républicains ), le parti du chef de l'Etat, nie de son côté toute implication. « Comment voulez-vous que des militants du RDR qui se sont battus pour la liberté, pour la démocratie, qui eux-mêmes se sont battus pour l’accès aux manifestations démocratiques puissent agresser les militants d’autres partis qui exercent les mêmes actes, s’insurge Amadou Soumahoro, secrétaire général du parti. Donc je peux vous le dire, ce ne sont pas des militants du RDR et nous ne nous reconnaissons pas dans ce comportement-là. Vraiment, qu’on aille chercher ailleurs ».

Pourquoi les forces de l'ordre n'encadraient pas ce meeting et ne sont pas intervenues samedi ? C'est l'autre zone d'ombre soulevée par le FPI qui entend déposer plainte une fois que toutes les preuves de l'attaque auront été rassemblées.

( RFI )
Dimanche 9 Octobre 2011




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