Le 24 décembre prochain se tiendra l’élection présidentielle libyenne. Un scrutin auquel veut participer Saïf al Islam Kadhafi. À cet effet, le fils du Colonel Mouammar Kadhafi a déposé sa candidature qui a été rejetée par la Haute commission électorale avant que la Cour d’appel du tribunal de Sebha ne le rétablisse dans son droit.
Un ouf de soulagement pour Saïf al Islam qui nourrit l’ambition de remettre la Libye sur le chemin de la stabilité et de la prospérité. Pour ça, il peut d’ores et déjà compter sur « l’appel de Dakar porté par un comité de soutien à sa candidature créé par un sénégalais du nom de Yaya Diallo.
En conférence de presse ce mercredi 8 décembre à la maison de la presse Babacar Touré, il est revenu sur le sens de cette initiative. « L’appel de Dakar est pour nous un moyen de montrer à la communauté internationale, en particulier à l’Afrique, que la candidature de Saïf al Islam est une candidature de l’avenir, de l’espoir », s’explique Yaya Diallo.
À travers cette démarche, il interpelle la communauté internationale qui, à son avis, doit faire preuve d’impartialité dans ce scrutin au sortir duquel, il espère voir son candidat s'asseoir dans le fauteuil présidentiel.
Avocat au barreau de Paris, Me Nabil Fadli trouve l’appel de Dakar primordial « parce que la première volonté de tous, c’est que ces élections se passent dans un cadre qui garantisse que la parole des libyens soit entendue. »
« Le trait d’union entre les différents intervenants de ce jour, est qu’il permet l’expression d’un point de vue africain qui vous concerne directement puisque vous êtes impacté par le sort que connaît la Libye ces dernières dix années. En exprimant votre point de vue sur la candidature, vous êtes le relai d’une majorité silencieuse libyenne qui n’a pas cette possibilité d’exprimer son soutien à son candidat », poursuit l’avocat dont la candidature de Saïf al Islam Kadhafi ne laisse pas indifférent.
« Sa candidature a suscité beaucoup de débats, mais elle n’est plus tabou. Il était connu pour son souhait de réformer le régime de l’intérieur et de tourner le pays vers la modernité et l’ouverture », s'enthousiasme Me Fadli qui « salue la décision des tribunaux libyens » en faveur de la participation de Kadhafi fils au scrutin du 24 décembre prochain. Pour lui, c’est un signe très fort qu’ils ont apporté pour que les élections aient lieu dans les délais impartis.
Saïf al Islam a failli ne pas être de la partie à cause des poursuites enclenchées par la Cour pénale internationale pour « crimes contre l’humanité ».
Sur cette question, Me Fadli considère que « la compétence de ce tribunal international n’est que subsidiaire ou complémentaire en cas de défaillance de la part des autorités du pays à assurer un procès, or dans le cas présent on constatera que Saïf al Islam a été traduit devant la justice libyenne, jugée et amnistié au terme d’une loi qui me semble est de bon sens... »
À propos de la capacité de Saïf al Islam à réconcilier la Libye avec elle-même, son conseiller spécial Tayeb Abderrahmane n’en doute pas une seconde, même s’il ne veut pas danser plus vite que la musique.
Selon lui, Saïf al Islam Kadhafi présentera son programme quand la commission électorale le permettra. « Par contre, je peux vous donner des points de ses objectifs et de ses idées qui ont été pour le coup exprimés », se permet-il.
La première chose à laquelle le fils de Kadhafi va s’attaquer, c’est assurer la sécurité politique et la sécurité des Libyens. Il fait remarquer qu’actuellement, ce sont les milices qui règnent en maître sur le territoire en comptant sur la prolifération des armes qui seraient 15 millions.
La deuxième priorité selon Tayeb Abderrahmane, c’est d’aller vers un dialogue national pour rétablir l’unité de la Libye. « Comme vous le savez, le pays a été disloqué avec un risque de partition », fait-il constater en mettant l’accent sur l’ingérence des puissances étrangères.
Saif al Islam Kadhafi sera appelé aussi à reconstruire les institutions de l’État libyen qui sont presque à terre avec une armée inexistante et une justice fragilisée en dépit des efforts constatés récemment à Sebha.
Last but not least, le soutien de Saïf al Islam insiste sur la nécessité de « remettre la Libye sur le chemin de la prospérité ».
Un ouf de soulagement pour Saïf al Islam qui nourrit l’ambition de remettre la Libye sur le chemin de la stabilité et de la prospérité. Pour ça, il peut d’ores et déjà compter sur « l’appel de Dakar porté par un comité de soutien à sa candidature créé par un sénégalais du nom de Yaya Diallo.
En conférence de presse ce mercredi 8 décembre à la maison de la presse Babacar Touré, il est revenu sur le sens de cette initiative. « L’appel de Dakar est pour nous un moyen de montrer à la communauté internationale, en particulier à l’Afrique, que la candidature de Saïf al Islam est une candidature de l’avenir, de l’espoir », s’explique Yaya Diallo.
À travers cette démarche, il interpelle la communauté internationale qui, à son avis, doit faire preuve d’impartialité dans ce scrutin au sortir duquel, il espère voir son candidat s'asseoir dans le fauteuil présidentiel.
Avocat au barreau de Paris, Me Nabil Fadli trouve l’appel de Dakar primordial « parce que la première volonté de tous, c’est que ces élections se passent dans un cadre qui garantisse que la parole des libyens soit entendue. »
« Le trait d’union entre les différents intervenants de ce jour, est qu’il permet l’expression d’un point de vue africain qui vous concerne directement puisque vous êtes impacté par le sort que connaît la Libye ces dernières dix années. En exprimant votre point de vue sur la candidature, vous êtes le relai d’une majorité silencieuse libyenne qui n’a pas cette possibilité d’exprimer son soutien à son candidat », poursuit l’avocat dont la candidature de Saïf al Islam Kadhafi ne laisse pas indifférent.
« Sa candidature a suscité beaucoup de débats, mais elle n’est plus tabou. Il était connu pour son souhait de réformer le régime de l’intérieur et de tourner le pays vers la modernité et l’ouverture », s'enthousiasme Me Fadli qui « salue la décision des tribunaux libyens » en faveur de la participation de Kadhafi fils au scrutin du 24 décembre prochain. Pour lui, c’est un signe très fort qu’ils ont apporté pour que les élections aient lieu dans les délais impartis.
Saïf al Islam a failli ne pas être de la partie à cause des poursuites enclenchées par la Cour pénale internationale pour « crimes contre l’humanité ».
Sur cette question, Me Fadli considère que « la compétence de ce tribunal international n’est que subsidiaire ou complémentaire en cas de défaillance de la part des autorités du pays à assurer un procès, or dans le cas présent on constatera que Saïf al Islam a été traduit devant la justice libyenne, jugée et amnistié au terme d’une loi qui me semble est de bon sens... »
À propos de la capacité de Saïf al Islam à réconcilier la Libye avec elle-même, son conseiller spécial Tayeb Abderrahmane n’en doute pas une seconde, même s’il ne veut pas danser plus vite que la musique.
Selon lui, Saïf al Islam Kadhafi présentera son programme quand la commission électorale le permettra. « Par contre, je peux vous donner des points de ses objectifs et de ses idées qui ont été pour le coup exprimés », se permet-il.
La première chose à laquelle le fils de Kadhafi va s’attaquer, c’est assurer la sécurité politique et la sécurité des Libyens. Il fait remarquer qu’actuellement, ce sont les milices qui règnent en maître sur le territoire en comptant sur la prolifération des armes qui seraient 15 millions.
La deuxième priorité selon Tayeb Abderrahmane, c’est d’aller vers un dialogue national pour rétablir l’unité de la Libye. « Comme vous le savez, le pays a été disloqué avec un risque de partition », fait-il constater en mettant l’accent sur l’ingérence des puissances étrangères.
Saif al Islam Kadhafi sera appelé aussi à reconstruire les institutions de l’État libyen qui sont presque à terre avec une armée inexistante et une justice fragilisée en dépit des efforts constatés récemment à Sebha.
Last but not least, le soutien de Saïf al Islam insiste sur la nécessité de « remettre la Libye sur le chemin de la prospérité ».
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